Vous rêvez d’un bel éclairage de nuit pour votre jardin ? Le choix du disjoncteur ne doit pas être laissé au hasard ! Découvrez nos conseils pour sélectionner le bon dispositif.
Etudier le circuit électrique
Pour toute installation électrique, la norme NF C 15-100 liste les recommandations à prévoir. Dans notre cas, la séparation des circuits intérieurs des extérieurs est préconisé. Il faut donc commencer votre travail par un croquis du circuit électrique indépendant, en évitant les points d’eau et les voies carrossables.
Anticiper la consommation électrique
Pour sélectionner le bon disjoncteur pour l'éclairage extérieur, il faut ensuite additionner la consommation de vos futurs points d’éclairage (en watts). L’unité de mesure des disjoncteurs étant l’intensité (en ampères), une conversion s’impose. Pour passer des watts aux ampères, il suffit de diviser le nombre de watts par la tension disponible (220 volts en monophasé) !
Par exemple, avec 5 projecteurs de 200 watts maximum, les 1 000 watts totaux peuvent être divisés par la tension du logement, généralement 220 volts. Ce calcul donne 4,55 ampères, qu’on peut arrondir à 10 ampères : cette catégorie de disjoncteurs se trouve facilement dans les magasins spécialisés. En choisissant des ampoules basse consommation (entre 10 et 30 watts), vous pourrez illuminer votre jardin de nombreux points lumineux !
Choisir la sensibilité du disjoncteur
Triphasé ou monophasé, le disjoncteur devra s’adapter à votre réseau électrique. Un appareil en monophasé indiquera « phase neutre » ou P+N, ou encore DPN. Un disjoncteur fonctionnant sur circuit triphasé portera quant à lui la mention « 3P + N » ou tétrapolaire.
Il n’est pas rare que les circuits extérieurs s’abîment sous la pluie ou le vent. La sensibilité de votre disjoncteur, exprimée par la « courbe du disjoncteur » doit être adaptée à ce risque. La courbe C, avec une sensibilité de 30 mA, correspond très bien aux circuits d’éclairage extérieurs. Dès que la différence entre l’arrivée du courant et la prise de terre dépasse 30 milliampères, l’appareil fera sauter le courant sur le circuit.
Une fois acheté, l’appareil pourra être placé dans votre tableau électrique à l’intérieur du logement. Il est conseillé de faire appel à un électricien professionnel pour le raccordement : c’est une condition essentielle pour garantir l’assurance de votre maison.
Vérifier la résistance aux intempéries
Pour durer dans le temps, les installations électriques extérieures doivent garantir leur résistance aux intempéries. Soyez donc vigilants à l’Indice de Protection (IP) indiqué sur vos luminaires avant achat. Si votre point d’éclairage est abrité, un indice 23 suffit.
En revanche, un minimum de 44 est requis pour un luminaire à ciel ouvert. La mention CE garantit aussi la conformité du matériel aux normes européennes.
Bien choisir les câbles électriques
Au moment de creuser la tranchée pour vos câbles électriques, veillez à n’utiliser que des câbles électriques étanches, aussi appelés VVB, à protéger dans une gaine isolante rouge. Une profondeur de 60 centimètres s’avère suffisante pour éviter l’écrasement de la gaine. Sous une voie carrossable, assurez-vous de creuser à plus de 80 centimètres !
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