Imaginez la chaleur du bois sous vos doigts, son parfum naturel qui se mêle à la lumière douce d’un après-midi d’hiver. La véranda en bois n’est pas qu’une extension : c’est un cocon lumineux, vivant et accueillant. Son prix moyen varie entre 1 500 et 1 900 € / m², selon l’essence choisie (pin, chêne, bois exotique) et la qualité des finitions. Matériau noble et isolant, le bois offre un confort thermique incomparable et une esthétique intemporelle. Découvrez quel type de bois privilégier, comment entretenir votre véranda bois et tout ce qu’il faut savoir pour créer une pièce à vivre pleine de charme, été comme hiver.
Les vérandas bois sont appréciées pour leur confort, leur esthétique et leurs performances. Traditionnelles et à la fois contemporaines, elles embellissent tous les styles de maisons.
Qu'est-ce qu'une véranda bois ? Quelles sont les performances d'une véranda bois ? Quel est le prix d'une véranda bois ? Quelles est la durée de vie d'une véranda bois ? Quel entretien prévoir pour la véranda bois ?
Prix d'une véranda en bois et facteurs à prendre en compte
La véranda en bois séduit autant par son charme que par son confort. Mais avant de craquer pour cette extension naturelle et chaleureuse, il est essentiel d’en comprendre le coût réel et les paramètres qui influencent le prix final. Contrairement aux idées reçues, le bois n’est pas toujours le matériau le plus cher : il offre souvent un excellent équilibre entre esthétique, performance et durabilité.
💰 Prix d’une véranda en bois : entre 1 500 et 1 900 € le m²
En moyenne, le prix d’une véranda en bois se situe entre 1 500 et 1 900 € par m², pose comprise. Ce tarif peut toutefois varier en fonction de plusieurs critères : essence de bois choisie, surface, finitions, isolation ou encore configuration du terrain.
🧑💼 L’estimation du pro :
“Une véranda en bois se situe généralement entre 1 500 et 1 900 € par m². La plupart de nos réalisations font entre 13 et 15 m², soit un budget global compris entre 20 000 et 25 000 €.”
(Source : Distributeur national de vérandas, extension et pergola, Salon de l’Habitat 2024 – Clermont-Ferrand)
📊 Détail du coût selon le type de projet
| Type de véranda bois | Prix moyen au m² | Budget total estimé |
|---|---|---|
| Véranda bois classique (bois massif) | 1 500 à 1 800 € | 18 000 à 27 000 € |
| Véranda mixte bois/aluminium | 1 700 à 2 200 € | 20 000 à 33 000 € |
| Véranda en bois lamellé-collé (haute résistance) | 1 800 à 2 500 € | 22 000 à 37 000 € |
| Véranda sur-mesure avec toiture isolée | 2 000 à 2 800 € | 25 000 à 42 000 € |
⚙️ Ce qui influence le prix final
- L’essence de bois :
Le pin traité reste le plus économique, tandis que le chêne ou le mélèze peuvent faire grimper la facture de 15 à 25 %. Les bois exotiques (comme l’ipé ou le teck) sont plus chers, mais naturellement imputrescibles. - La surface et la forme :
Une véranda rectangulaire de 10 m² coûte évidemment moins qu’une extension arrondie ou multi-pans de 20 m². Plus la conception est complexe, plus la main-d’œuvre augmente. - Le type de toiture :
Le choix d’une toiture en verre, en polycarbonate ou isolée influence directement le prix et le confort thermique. Le verre feuilleté ajoute entre 250 et 400 € / m² supplémentaires. - Le niveau d’isolation :
Si vous souhaitez utiliser votre véranda toute l’année, il faudra investir dans du double vitrage, des rupteurs de pont thermique et un bois à forte densité, ce qui peut augmenter le coût de 20 à 30 %. - Les finitions et options :
Peinture, vernis, stores intégrés, volets roulants ou éclairage LED… Ces éléments de confort peuvent ajouter entre 2 000 et 5 000 € au budget total.
🏗️ Prix de la main-d’œuvre
La pose d’une véranda en bois demande un savoir-faire particulier. Comptez :
- Entre 250 et 400 € / m² pour la pose seule,
- Ou 4 000 à 6 000 € pour un projet complet de 15 m².
Ce tarif inclut généralement la préparation du sol, le montage de la structure, et les finitions extérieures. Les délais d’installation varient de 3 à 6 semaines selon la complexité du projet.
Avantages, confort et performance énergétique
Si le prix d’une véranda en bois peut sembler élevé, c’est un investissement durable et valorisant pour votre maison. Au-delà de son esthétique indémodable, le bois possède des qualités structurelles et isolantes uniques, que peu d’autres matériaux égalent.
🌿 1. Un rapport qualité/prix imbattable sur le long terme
Bien qu’un peu plus cher qu’une véranda en PVC, le bois reste bien plus durable et écologique. Il résiste naturellement aux déformations, au froid comme à la chaleur, et conserve son charme au fil des années.
Sur le long terme, c’est un investissement rentable : sa longévité dépasse souvent 40 ans avec un entretien régulier. De plus, une véranda en bois valorise le bien immobilier : elle peut augmenter la valeur de revente de 10 à 15 % selon les régions.
🪵 2. Une esthétique chaleureuse et universelle
C’est sans doute le principal atout du bois : il s’accorde avec tous les styles architecturaux. Que votre maison soit contemporaine, rustique, de ville ou de campagne, le bois crée une continuité naturelle entre intérieur et extérieur.
Associé à la pierre, à l’enduit clair ou même à l’aluminium, il apporte authenticité, cachet et élégance.
Les finitions sont nombreuses : bois brut, lasuré, peint, huilé… De quoi personnaliser totalement votre véranda.
🧱 3. Une résistance et une durabilité exemplaires
Contrairement à certaines idées reçues, une véranda en bois n’est pas fragile. Bien entretenue (un simple traitement fongicide et hydrofuge tous les 5 à 7 ans suffit), elle résiste aux intempéries, à l’humidité et aux variations de température.
Grâce aux techniques modernes de lamellé-collé, le bois ne se déforme pas et supporte sans problème les grandes portées. Résultat : une structure solide, légère et durable, adaptée à tous les climats.
🔇 4. Un confort thermique et acoustique supérieur
Le bois est le meilleur isolant naturel utilisé en construction. Il limite les déperditions de chaleur en hiver et évite les surchauffes en été, surtout si la véranda est bien orientée et équipée de vitrages performants.
Côté acoustique, il absorbe les bruits extérieurs, un atout considérable si votre maison est située dans une zone urbaine ou près d’une route passante.
Enfin, il régule naturellement l’humidité et empêche la condensation sur les vitres — un confort que ne permettent ni l’aluminium, ni le PVC.
🌞 5. Un espace de vie lumineux et agréable toute l’année
Grâce à la finesse de sa structure et à la chaleur du matériau, une véranda bois offre un espace de détente harmonieux, baigné de lumière. Bien orientée (idéalement plein sud-est ou sud-ouest), elle capte la chaleur naturelle du soleil tout en conservant une atmosphère tempérée.
C’est un véritable prolongement du salon ou de la cuisine, utilisable toute l’année, à la fois esthétique et fonctionnel.
🧭 En résumé
| Atouts principaux | Détails |
|---|---|
| Isolation | Excellente performance thermique et phonique |
| Esthétique | Matériau noble, chaleureux et personnalisable |
| Durabilité | Plus de 40 ans de longévité avec entretien |
| Écologie | Matériau renouvelable, recyclable, faible empreinte carbone |
| Valeur ajoutée | Valorise le bien immobilier à la revente |
La véranda ossature bois, c'est plusieurs milliers de possibilités, elle s'adapte à toutes les configurations. Elle représente à peu près 10 à 20% des vérandas selon les régions.

Véranda bois Pinterest
Les différents types de bois pour véranda
Les vérandas bois peuvent être en :
- Bois massif
- Lamellé-collé
- Contre-collé.
Le lamellé collé est créé à partir de lamelles de bois de 28 à 32 mm d’épaisseurs. Le contre-collé assemble lui, des lames de 7 à 8 cm d’épaisseur. Dans les deux cas, poutres et poteaux sont réalisés sans risque de déformation et présentent une stabilité dimensionnelle résistant à la déformation ou dilatation du bois.
De ces différents types de bois, dépendent les gammes de prix.
Matériau naturel, le bois massif continue de "travailler" plusieurs années après l’abattage de l’arbre. Cela ne gêne en aucun cas la structure de la véranda.
Une large gamme d’essences permet un choix très personnalisé. Chacune a bien entendu ses avantages et ses inconvénients, et demande plus ou moins d’entretien. Appuyez-vous sur les connaissances de votre menuisier pour sélectionner la ou les essence(s) de bois de votre future véranda. Il vous aidera à choisir entre le chêne, le teck, le meroko, l’afromosia, le meranti ou le dark cedar, entre autres.
📝Un conseil
Orientez votre choix sur des bois imputrescibles et robustes : meranti et red cedar principalement
Recevoir des devis véranda bois
Entretien d'une véranda bois : misez sur des produits efficaces
Une véranda en bois demande forcément plus d'entretien qu'une véranda en aluminium. Néanmoins, avec un traitement à la peinture microporeuse ou la lasure tous les 5 ans, elle conservera toute sa beauté. Certains produits permettent de diminuer la fréquence d'entretien, un professionnel pourra vous conseiller sur le choix des produits adéquats.
De même, si vous ne disposez pas du matériel (échafaudage, escabeau) ou n'êtes pas à l'aise avec l'altitude, faire appel à un professionnel sera indispensable pour l'entretien, mieux vaut éviter les accidents.
5 solutions adaptées à vos vrais besoins
1) Petite maison de ville / cour étroite : la véranda bois compacte (8 à 12 m²) qui ne surchauffe pas
Pensée pour les rez-de-chaussée avec peu de recul. Ossature en bois lamellé-collé (stable et durable), façade vitrée coulissante 2 ou 3 rails pour libérer le passage, toiture en panneaux sandwich isolants (meilleure tenue thermique et acoustique qu’un toit tout-verre sur petit volume). Étapes clés : relevé précis (éviter les mitoyennetés litigieuses), fondations adaptées (micropieux ou longrines si cave), pose de l’ossature, menuiseries, étanchéités (solin zinc/alu), évacuations d’eaux pluviales, finitions (seuils, éclairages, lasure).
- Budget moyen constaté : 14 000 à 28 000 € posé pour 8–12 m² (1 400 à 2 500 €/m²).
- Démarches : souvent déclaration préalable (5 à 20 m²). >20 m² = permis de construire (et architecte si la SHON dépasse 150 m² au total).
3 options pour aller plus loin
- Vitrage à contrôle solaire + faible émissivité (façade) : +120 à 180 €/m² de vitrage. Gain : moins d’éblouissement et de surchauffe l’été, meilleur confort d’hiver.
- Ventilation haute/basse discrète (grilles + ouvrants de faîtage) : 600 à 1 200 €. Gain : moins de condensation, air plus sain.
- 🥇 Stores extérieurs screen motorisés (toiture/façade) : 250 à 380 €/m² d’ouverture. Gain : –5 à –7 °C en pointe l’été, confort immédiat.
2) Exposition sud ou ouest : la véranda bois bioclimatique (15 à 20 m²) avec protections solaires intégrées
Pour profiter du soleil sans effet serre. Ossature bois, casquettes/brise-soleil orientables intégrés à la charpente, façades en double vitrage low-e avec gaz argon (Ug ≈ 1,0–1,1 W/m².K), ouvrants de toiture pour l’extraction d’air chaud, seuil encastré pour une vraie pièce de vie. Étapes : étude d’orientation/ombrage, dalle isolée, charpente, brise-soleil, menuiseries, stores, gestion des eaux.
- Budget moyen constaté : 28 000 à 55 000 € pour 15–20 m² (1 600 à 2 900 €/m²).
- Démarches : 15–20 m² = déclaration préalable. Si création >20 m², permis.
3 options pour aller plus loin
- Vitrage feuilleté acoustique (rue passante) : +90 à 150 €/m². Gain : confort phonique sensible.
- Châssis à soufflet motorisés (faîtage) pilotés par sonde température : 1 200 à 2 000 € pose incluse. Gain : tirage thermique automatique, maison plus fraîche le soir.
- 🥇 Brise-soleil orientables bois/alu (lames réglables) : 450 à 700 €/ml. Gain : lumière oui, chaleur non, toute l’année.
3) Agrandir la cuisine/salle à manger : véranda bois + ouverture du mur porteur (20 à 30 m²)
On transforme vraiment la maison. Création d’une ouverture large dans le mur porteur avec IPN dimensionné par BET, véranda ossature bois avec toit mixte (panneaux isolants + 1 à 2 puits de lumière), seuils affleurants, reprise d’isolation de la jonction maison/véranda pour éviter les ponts thermiques. Étapes : étude structure, permis si >20 m², dalle isolée, renfort porteur, pose véranda, étanchéité, électricité/chauffage, finitions.
- Budget moyen constaté (structure incluse) : 45 000 à 85 000 € (1 900 à 3 200 €/m² selon complexité).
- Point de vigilance : coordination maçon + charpentier + menuisier + électricien.
3 options pour aller plus loin
- Plan de travail/barreau passe-plat côté ouvert : 1 200 à 3 500 €. Gain : circulation fluide cuisine-repas.
- Chauffage au sol électrique mince (<10 mm) sur la dalle de la véranda : 70 à 110 €/m² + régulation. Gain : confort pieds nus l’hiver, pas de radiateurs visibles.
- 🥇 Vitrages “sécurité cuisine” (feuilleté 44.2 + poignée sécurité + retardataire d’effraction sur porte) : +400 à 900 € le lot. Gain : tranquillité et conformité autour des plans chauds.
4) Pièce “4 saisons” en zone froide / exposition nord-est : véranda bois très isolée (16 à 22 m²)
Objectif : confort hiver comme été. Ossature bois lamellé-collé épaisse, plancher isolé (R ≥ 3,7 m².K/W), toiture panneaux sandwich haute densité (type 100–120 mm), façades en double vitrage Ug ≈ 1,0 (triple possible en pignons opaques pour limiter le poids). Étapes : étude thermique d’usage, dalle isolée + rupteurs, menuiseries, étanchéité soignée, volets roulants isolants, mise en place d’un chauffage d’appoint efficace.
- Budget moyen constaté : 36 000 à 65 000 € pour 16–22 m² (1 800 à 3 000 €/m²).
- Chauffage conseillé : PAC air/air split ou poêle (rendement >85%).
3 options pour aller plus loin
- Vitrage faible émissivité renforcée (g ≈ 0,5–0,6) : +80 à 130 €/m². Gain : déperditions en baisse nette.
- PAC air/air (mono-split 3,5 kW) avec pilotage : 2 200 à 3 500 € posé. Gain : chauffe rapide l’hiver, rafraîchit l’été.
- 🥇 Volets roulants isolants motorisés intégrés : 450 à 700 €/baie. Gain : +1 classe de confort thermique le soir, sécurité.
5) À l’étage / sur terrasse existante : véranda bois légère sur dalle (12 à 18 m²)
Pour couvrir une terrasse de l’étage et créer un jardin d’hiver. Étude structure obligatoire (charge cumulée), renforts (potelets, reprises en façade), étanchéité de la dalle (résine/EPDM), seuils étanches, garde-corps intégrés. Toiture panneaux isolants (poids contenu), façades vitrées coulissantes, évacuations d’eaux redirigées.
- Budget moyen constaté : 25 000 à 60 000 € (1 800 à 3 400 €/m² selon renforts et accès).
- Démarches : permis probable (modif façade + structure). Copropriété : accord AG obligatoire.
3 options pour aller plus loin
- Étanchéité EPDM pleine surface + relevés : 60 à 110 €/m². Gain : sérénité anti-infiltration sur 25–40 ans.
- Garde-corps vitré intégré (si rives libres) : 250 à 450 €/ml. Gain : sécurité + lumière.
- 🥇 Accès facilité (escalier métal/bois droit 1/4 tournant) : 2 800 à 5 500 €. Gain : usage quotidien réel de la pièce.
Entretien & détails qui comptent
- Lasure/huile : tous les 5 à 7 ans, 15 à 25 €/m² (matériel + main-d’œuvre) pour préserver le bois.
- Gouttières/descente : prévoir un Ø suffisant et un garde-grille (feuilles) : 120 à 300 € la ligne.
- Sécurité : vitrage feuilleté en toiture obligatoire (risque de chute), détecteurs d’ouverture si accès jardin.
Ordres de grandeur issus de devis artisans et fourchettes publiées par les guides travaux et organismes publics français (ADEME, ANIL, FFB) sur 2022–2024. Les prix varient selon région, essence de bois, complexité, accès et finitions.
Besoin d’un chiffrage précis pour votre configuration (orientation, PLU, structure, accès) ? Décrivez votre projet et recevez des devis d’artisans vérifiés près de chez vous. Vous comparez, vous choisissez, c’est gratuit et sans engagement.
Recevoir des devis véranda bois
🔍 Le vrai du faux
Faut-il forcément entretenir une véranda en bois tous les ans ?
❌ Faux…
Les finitions modernes (lasures, peintures micro-poreuses) tiennent plusieurs années si la conception et l’exposition sont correctes.
Un bois abouté ou lamellé-collé bien protégé des ruissellements et du soleil direct réclame des rafraîchissements espacés. Un simple contrôle visuel annuel suffit pour planifier un entretien préventif plutôt qu’une rénovation lourde.
💡 Prévoyez des casquettes, appuis goutte d’eau et bavettes pour limiter l’eau stagnante et espacer les remises en peinture.
Une véranda en bois est moins durable qu’une en aluminium ?
❌ Faux…
Avec de bonnes essences et une conception soignée, le bois reste stable et durable pendant des décennies.
Le lamellé-collé réduit le “travail” du matériau, les assemblages protégés et les abouts ventilés évitent les infiltrations. Une véranda bois bien conçue rivalise en longévité tout en offrant réparabilité et possibilité de retouches locales.
💡 Demandez l’essence, la classe d’emploi, la garantie de stabilité et la fiche d’entretien dès le devis.
Le bois est à proscrire en bord de mer ou en zone humide ?
❌ Faux…
Le bois convient en milieu exposé s’il est correctement choisi et protégé.
Essences adaptées, traitements classe d’emploi, visserie inox et détails anti-ruissellement permettent de tenir face aux embruns et à l’humidité. La clé, c’est la conception constructive et un plan d’entretien réaliste.
💡 Optez pour quincaillerie inox A2/A4, relevés d’étanchéité soignés et finitions marines dans les zones salines.
Une véranda en bois est forcément plus chère que l’aluminium ?
❌ Faux…
Le prix dépend surtout du sur-mesure, des performances thermiques et des finitions, pas uniquement du matériau.
Selon l’essence, la complexité des formes et l’équipement (stores, volets, toiture), le bois peut être compétitif en gamme “confort” et “premium”. Il offre aussi des réparations localisées moins coûteuses sur la durée.
💡 Comparez à prestations égales (surface, vitrage, toiture, accessoires) et demandez un chiffrage “à iso-équipement” pour décider sereinement.
Le Conseil Habitatpresto : attention au bois choisi !
Faites particulièrement attention aux essences de bois choisies, car avec un bois fissible comme le pin ou le chêne, les chocs thermiques dus aux aléas climatiques augmentent les risques de fendillement. Soyez précautionneux dans le choix de votre véranda surtout en cas d'achat de véranda en bois en kit. Vous avez aimé cet article ? Alors vous allez adorer notre dossier spécial véranda.
FAQ utile
Comment construire une véranda en bois ?
- Étude sols/charges et dépôt administratif.
- Fondations, dalle ou plots.
- Montage structure en lamellé-collé traité.
- Pose vitrage performant et toiture isolée.
- Traitement étanchéité, ventilation, finitions.
Combien coûte une véranda en bois ?
Quels sont les avantages des vérandas en bois par rapport aux autres matériaux ?
Quel est le meilleur bois pour une véranda ossature bois ?
En savoir plus sur les vérandas
💶 Prix & budgets de véranda
Compare les coûts selon la taille et le matériau avant de te lancer dans ton projet.
- Prix d’une véranda : le guide complet 2025
- Prix d’une véranda de 15 m²
- Prix d’une véranda de 20 m² : tarifs 2025 & devis réels
🪵 Matériaux & styles de véranda
Découvre les différences entre PVC, bois, aluminium ou acier pour allier esthétique et durabilité.
- Véranda en bois : prix & avantages
- Véranda PVC : prix, avantages et limites
- Véranda en acier : style industriel et solidité
- Véranda moderne : modèles, prix et inspirations
🌡️ Isolation & confort thermique
Améliore la performance énergétique de ta véranda et évite la surchauffe en été.
Lexique utile
- Ancrage structurel : L’ancrage structurel désigne la fixation mécanique des poteaux et sablières de la véranda sur la dalle ou le muret porteur, selon le DTU 36.3. Il garantit la stabilité face aux charges de vent et aux dilatations. Un ancrage mal réalisé fragilise la véranda et compromet sa durabilité.
- Bois lamellé-collé : Le bois lamellé-collé est un assemblage de lamelles de 28 à 32 mm collées à plat sous presse. Conformément à la norme NF EN 14080, il offre une grande stabilité dimensionnelle et évite le gauchissement. Il permet des portées plus longues et réduit l’entretien structurel.
- Bois contre-collé : Le bois contre-collé regroupe des lames épaisses (7 à 8 cm) collées en opposition de fil. Utilisé pour poteaux ou poutres, il limite la déformation naturelle du bois massif. Conforme au CPT Verandas 3708-V2, il améliore la résistance mécanique et la longévité.
- Bois massif : Le bois massif est taillé directement dans le tronc, sans collage. Naturel et authentique, il « travaille » avec le temps (retrait, gonflement), surtout sans traitement hydrofuge. Son usage est encadré par le DTU 31.2, et il demande un entretien régulier (lasure ou peinture microporeuse).
- Classe d’emploi du bois : La classe d’emploi (1 à 5 selon NF EN 335) indique la résistance du bois à l’humidité et aux agents biologiques. Pour une véranda, choisir au minimum une classe 3b (bois en contact occasionnel avec l’humidité). Un bois mal classé réduit la durée de vie de la structure.
- Essence imputrescible : Une essence imputrescible (comme le red cedar ou le meranti) résiste naturellement aux champignons et à l’humidité sans traitement lourd. Recommandée pour véranda ou bardage, elle réduit les coûts d’entretien et garantit une meilleure tenue dans le temps.
- Film pare-vapeur : Le film pare-vapeur est une membrane posée en paroi intérieure selon le DTU 31.2, limitant la migration d’humidité dans le bois. Indispensable en climat humide pour éviter moisissures et déformation. Sa pose correcte améliore l’isolation et la durabilité.
- Fondations légères : Les fondations légères sont des appuis superficiels (plots, longrines) suffisants pour une ossature bois, grâce à la faible masse du matériau. Réalisées selon le DTU 13.12, elles réduisent le coût et les délais de chantier tout en restant conformes structurellement.
- Isolation thermique (R) : Le coefficient de résistance thermique R (m².K/W) mesure la performance isolante de la paroi. Une véranda bois bien isolée affiche R > 3,5 sur toiture et R > 2,8 sur murs verticaux. Cet indicateur est essentiel pour le confort et la conformité RE2020.
- Joint d’étanchéité EPDM : Le joint EPDM (éthylène-propylène-diène) est une bande élastomère assurant l’étanchéité entre vitrage et structure. Conforme NF P 85-610, il résiste aux UV et aux variations thermiques. Sa qualité influe sur l’étanchéité à l’air (critère A du classement AEV).
- Lasure microporeuse : La lasure microporeuse est un traitement de surface conforme à la norme NF T 30-808. Elle laisse respirer le bois tout en le protégeant des UV et de l’eau. À renouveler tous les 5 à 7 ans, elle conditionne la durabilité et l’esthétique de la véranda.
- Menuiserie extérieure bois : La menuiserie extérieure bois (ouvrants, châssis, impostes) est régie par le DTU 36.5. Elle doit garantir étanchéité à l’air et résistance mécanique. Un non-respect des tolérances dimensionnelles peut provoquer fuites et pertes thermiques.
- Ossature primaire : L’ossature primaire désigne la structure porteuse de la véranda (poteaux, sablières, pannes). Réalisée en bois lamellé-collé ou massif, elle reprend les charges de vent et de neige. Sa conception doit respecter le Eurocode 5 (NF EN 1995-1-1).
- Parement intérieur : Le parement intérieur est la finition visible côté habitation (lambris, panneau composite). Il protège la structure et participe à l’isolation acoustique. Son classement UPEC doit être adapté à l’usage (E2 minimum pour pièce semi-extérieure).
- Pont thermique : Le pont thermique désigne une zone de discontinuité dans l’isolation (jonction vitrage/bois, liaison dalle). Une rupture de pont thermique améliore le confort et réduit les pertes énergétiques. Indice clé pour la conformité RE2020.
- Protection fongicide : La protection fongicide préventive (classe de traitement CTB-B+) empêche le développement de champignons lignivores. Obligatoire pour les bois exposés (DTU 59.1). Un entretien négligé multiplie les risques de pourriture et réduit la garantie décennale.
- Profil lamellaire : Le profil lamellaire désigne la section standardisée des poutres en lamellé-collé. Sa stabilité dimensionnelle évite les fissures dues aux variations hygrométriques, assurant la tenue du vitrage et des fixations.
- Red cedar : Le red cedar (thuya rouge) est une essence imputrescible de classe 3b à 4, très stable et légère. Son faible coefficient de dilatation en fait un choix privilégié pour les vérandas bois haut de gamme. Il vieillit naturellement en gris argenté sans perte de performance.
- Soubassement maçonné : Le soubassement est la base maçonnée supportant la structure bois. Réalisé selon le DTU 20.1, il isole du sol et empêche les remontées d’humidité. Une mauvaise exécution crée désordres structurels (fendillements, désaffleurements).
- Thermocollage du vitrage : Le thermocollage désigne la liaison par silicone neutre entre vitrage et cadre bois. Conforme NF EN 1279, il assure étanchéité et longévité du vitrage isolant. Sa qualité impacte la performance énergétique et la durabilité des menuiseries.
- Traitement autoclave : Le traitement autoclave consiste à injecter sous pression des sels protecteurs dans le bois (CTB-P+). Adapté aux classes d’emploi 3 et 4, il prévient insectes et pourriture. Indispensable pour les pièces exposées aux intempéries.
- Véranda à ossature bois : Une véranda à ossature bois est une extension vitrée reposant sur une structure porteuse en bois. Conforme au CPT 3708-V2, elle combine esthétique et performance thermique. Son rapport qualité/prix (1 500 à 1 900 €/m²) varie selon essence et vitrage.
- Vitrage à contrôle solaire : Ce vitrage double ou triple filtre les rayons infrarouges sans assombrir la pièce. Régi par la NF EN 1096, il limite la surchauffe estivale et améliore le confort thermique, particulièrement sur les vérandas exposées sud.
- Étanchéité à l’air AEV : Le classement AEV (Air, Eau, Vent) selon la NF P 20-302 mesure la résistance de la menuiserie. Une véranda performante vise A4 E7B V3. Ce critère détermine le confort, la résistance aux intempéries et la conformité technique.
Références :
- Confort du bois - Capeb
- Réaliser une véranda - AQC
- Pourquoi créer une extension à la maison ? - UNPI
- GUIDE DE CONCEPTION DES OUVRAGES BOIS EXPOSES AUX INTEMPERIES - FCBA
- Image principale réalisée avec l'aide de l'IA pour mieux vous inspirer
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