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Modèle de lettre autorisation travaux en copropriété : PDF à télécharger & conseils

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Modèle de lettre autorisation travaux en copropriété : PDF à télécharger & conseils

En copropriété, certains travaux ne peuvent pas être engagés sur simple décision personnelle. Dès lors qu’un projet peut avoir un impact sur l’immeuble, les parties communes ou le voisinage, il doit être formalisé par une demande écrite. Cette lettre permet de présenter clairement les travaux envisagés et de les soumettre au vote de l’assemblée générale. Pour vous éviter les oublis ou les formulations maladroites, voici un modèle de lettre d’autorisation de travaux en copropriété, prêt à être utilisé et conforme aux attentes des syndics.

Modèle de lettre autorisation de travaux en copropriété : document prêt à télécharger

En copropriété, les travaux ne se gèrent pas tout à fait comme dans une maison individuelle. Selon leur nature, certains aménagements nécessitent une autorisation préalable, notamment lorsqu’ils peuvent avoir un impact sur l’immeuble ou le voisinage. Une demande imprécise ou incomplète peut alors retarder, voire compliquer, le projet.

Pour cadrer la démarche dès le départ, voici un modèle de lettre d’autorisation de travaux en copropriété, prêt à télécharger et à transmettre.


[GRATUIT] Modèle de lettre autorisation de travaux en copropriété

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Pourquoi faire une lettre d'autorisation de travaux en copropriété ?

Respecter le cadre légal de la copropriété

La copropriété est encadrée par la loi du 10 juillet 1965. Son article 9 autorise chaque copropriétaire à réaliser des travaux dans son lot, à condition de ne pas porter atteinte aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l’immeuble. Dès que ce principe est en jeu (structure, parties communes, façade, réseaux), une autorisation collective devient obligatoire. La lettre permet de rendre la demande recevable juridiquement.

Inscrire officiellement les travaux à l’ordre du jour

Sans demande écrite, le syndic ne peut pas soumettre le projet à l’assemblée générale. La lettre sert de support formel pour décrire les travaux, vérifier leur conformité et les faire voter selon la majorité applicable. Sans cette étape, aucun accord n’est valable.

Plans, descriptif précis, devis, assurances… ce sont souvent ces pièces qui permettent aux copropriétaires de se prononcer sereinement. S’appuyer sur un professionnel sérieux facilite la constitution d’un dossier clair et conforme, faites confiance aux pros de notre réseau pour préparer votre projet.

Se protéger en cas de litige ou de contrôle

Une autorisation votée et consignée dans le procès-verbal d’assemblée générale protège le copropriétaire sur le long terme. En cas de contestation par un voisin, de changement de syndic ou lors d’une vente, ce document fait foi. À l’inverse, des travaux réalisés sans autorisation peuvent être qualifiés d’irréguliers, même s’ils sont conformes techniquement.

Rassurer les autres copropriétaires

Une demande claire, bien structurée et accompagnée des bons justificatifs (plans, devis, assurances) limite les craintes liées au bruit, à la sécurité ou à l’esthétique de l’immeuble. Dans la pratique, ce sérieux facilite largement l’obtention d’un accord en assemblée.

👉 À noter :
La lettre d’autorisation n’est pas une formalité administrative inutile. C’est une véritable sécurité juridique. Elle évite des remises en état coûteuses, des conflits de voisinage et des blocages lors de la revente du logement. En copropriété, mieux vaut sécuriser son projet avant les travaux que tenter de régulariser après.

Pour quels types de travaux une autorisation est nécessaire ?

En copropriété, la nécessité d’une autorisation dépend moins du lieu des travaux que de leur impact réel sur l’immeuble. Deux grandes catégories permettent d’y voir clair.

Les travaux privatifs

Les travaux privatifs concernent l’intérieur du logement. Ils sont autorisés tant qu’ils ne touchent ni à la structure de l’immeuble, ni aux équipements communs, ni à l’aspect extérieur. Dès que l’un de ces éléments est concerné, une autorisation devient obligatoire.

Exemple nécessitant une autorisation : un copropriétaire souhaite ouvrir sa cuisine sur le séjour. En apparence, il s’agit d’un simple aménagement intérieur. Mais après diagnostic, la cloison à abattre est un mur porteur. Les travaux impactent la structure de l’immeuble et doivent donc être autorisés par l’assemblée générale avant toute intervention.

Autres exemples de travaux "privatifs" nécessitant une autorisation :

  • le déplacement d’une salle de bain ou d’une cuisine impliquant une modification des évacuations communes
  • l’installation d’une climatisation avec unité extérieure visible depuis la façade ou la cour
  • le remplacement de fenêtres par un modèle différent (matériau, couleur, dimensions)
  • la pose d’un conduit d’évacuation traversant une gaine technique commune

Exemple ne nécessitant pas d’autorisation : le remplacement d’un revêtement de sol à l'intérieur du logement. Ce type de travaux n’affecte ni la structure ni les parties communes, ils peuvent être réalisés librement.

👉 À noter :
Même lorsqu’aucune autorisation n’est requise, il reste recommandé d’informer le syndic et les voisins en amont, surtout si les travaux génèrent du bruit ou des passages fréquents dans les parties communes. Une lettre simple permet souvent d’éviter des tensions inutiles pendant le chantier.

Sur Habitatpresto, il est possible de trouver facilement des artisans de confiance, tous métiers confondus et partout en France. Plus de 4 000 particuliers ont déjà fait appel à notre réseau ce mois-ci pour démarrer leurs travaux. Pourquoi pas vous ?

Les travaux dans les parties communes

Les parties communes appartiennent à l’ensemble des copropriétaires. Toute modification, même financée par un seul copropriétaire, nécessite une autorisation préalable.

Exemple concret : pour faciliter le maintien à domicile d’une personne âgée, un copropriétaire souhaite faire installer une rampe d’appui dans les parties communes, par exemple dans le hall d’entrée ou dans la cage d’escalier. Bien qu’il s’agisse d’un aménagement utile et non structurel, les communs sont concernés. Le projet doit donc être soumis au syndic et validé par l’assemblée générale avant toute installation.

👉 À noter :
Dans la pratique, il est toujours prudent de vérifier le règlement de copropriété avant de lancer des travaux pour prendre connaissance des restrictions éventuelles, des règles spécifiques applicables aux parties privatives, mais aussi des modalités à respecter en cas de nuisances, comme les plages horaires autorisées ou les obligations d’information du syndic et du voisinage.

🔍 Le vrai du faux

Peut-on installer une borne de recharge électrique sans l’accord de la copropriété ?

Faux…
Selon le décret n°2011-873, le "droit à la prise" existe, mais il impose de suivre une procédure d’information du syndic et parfois d’obtenir un vote si des travaux sur les parties communes sont nécessaires.
Ce droit facilite les projets, mais il ne permet pas d’installer librement une borne sans respecter les règles collectives.

💡 Adressez une demande formelle au syndic avant toute installation : un refus injustifié peut être contesté, mais l’absence d’information peut vous mettre en tort.

À qui adresser la demande d’autorisation ?

La demande doit toujours être adressée au syndic, qu’il soit professionnel ou bénévole. C’est lui qui gère l’immeuble au quotidien et qui a le pouvoir d’inscrire votre projet à l’ordre du jour de l’assemblée générale. Même si les échanges sont cordiaux avec d’autres copropriétaires, seul le syndic peut donner une suite officielle à votre demande.

Quel est le rôle du conseil syndical ?

Le conseil syndical n’accorde pas d’autorisation à lui seul, mais il joue souvent un rôle clé. Le tenir informé en amont permet d’expliquer le projet, de lever certaines inquiétudes et de faciliter la compréhension lors de l’assemblée générale. Dans la pratique, un projet connu et compris en amont a plus de chances d’être accepté.

⚠️ Important :
La demande doit être transmise par un moyen laissant une trace écrite. La lettre recommandée avec accusé de réception reste la solution la plus sûre. Certains syndics acceptent également une remise contre signature ou un envoi via leur espace en ligne, à condition qu’une preuve de dépôt soit conservée.

Quand envoyer la lettre et quels sont les délais à prévoir ?

Pour que les travaux soient soumis au vote, la demande doit parvenir au syndic avant la préparation de l’ordre du jour, soit au minimum 21 jours avant l’assemblée générale ordinaire (AGO). En pratique, il est préférable d’anticiper davantage et de compter plusieurs semaines avant l’envoi des convocations. Une demande tardive repousse automatiquement l’examen du projet à l’assemblée suivante, ce qui peut entraîner plusieurs mois d’attente, notamment dans les copropriétés ne tenant qu’une assemblée par an.

Le cas d’une assemblée générale extraordinaire

Il est possible, dans certains cas, de demander la tenue d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) pour statuer sur des travaux. Cette solution reste toutefois encadrée. Elle suppose soit l’initiative du syndic, soit une demande motivée de copropriétaires représentant une part suffisante des tantièmes, et entraîne des frais supplémentaires, souvent à la charge du demandeur.

Dans la pratique, l’AG extraordinaire est surtout utilisée lorsque les travaux ne peuvent pas raisonnablement attendre la prochaine assemblée annuelle, mais elle n’est ni automatique ni systématiquement acceptée. Elle ne doit donc pas être considérée comme une solution rapide par défaut.

Le cas des travaux urgents

Certaines situations justifient une intervention immédiate. En cas de dégât des eaux, de problème de sécurité ou de risque pour la solidité de l’immeuble, des travaux urgents peuvent être réalisés sans attendre l’accord de l’assemblée générale. Le syndic doit toutefois être informé sans délai, et l’intervention doit se limiter strictement à la suppression du danger. Une régularisation est ensuite présentée aux copropriétaires.

👉 À noter :
Même après un vote favorable en assemblée générale, il faut attendre la notification du procès-verbal pour disposer d’un accord opposable. Ce document est généralement envoyé dans un délai de un à deux mois après l’assemblée. Tant que le procès-verbal n’est pas notifié, il est prudent de ne pas démarrer les travaux, sauf urgence avérée.

Comment se déroule le vote en assemblée générale ?

Une fois la demande transmise au syndic et inscrite à l’ordre du jour, la décision revient à l’assemblée générale des copropriétaires. Le résultat du vote dépend directement de la nature des travaux envisagés.

Les règles de majorité applicables

La loi du 10 juillet 1965 prévoit plusieurs niveaux de majorité, selon l’impact des travaux sur l’immeuble.

La majorité simple

Les travaux les plus simples, qui n’affectent pas les parties communes ou la structure, relèvent en général de la majorité de l’article 24. Il s’agit de la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés.

La majorité absolue

Lorsque les travaux touchent aux parties communes ou modifient l’aspect extérieur de l’immeuble, ils sont soumis à la majorité de l’article 25, plus exigeante. Dans certains cas, si cette majorité n’est pas atteinte mais que le projet recueille un nombre significatif de voix, un second vote à la majorité de l’article 24 peut être organisé.

La double majorité

Les projets les plus lourds, qui portent atteinte à la destination de l’immeuble ou modifient profondément les parties communes, relèvent de la majorité de l’article 26, dite double majorité. Elle requiert à la fois la majorité des copropriétaires et la majorité des tantièmes. C’est souvent à ce stade que les projets sont refusés.

Peut-on commencer les travaux avant le vote ?

La réponse est claire : non. Tant que l’assemblée générale n’a pas donné son accord et que celui-ci n’est pas consigné dans le procès-verbal, les travaux ne doivent pas commencer. Les seules exceptions concernent les travaux urgents.

Que faire si la demande est refusée ? Recours & alternatives

Un refus en assemblée générale n’est pas forcément une fin de non-recevoir définitive. Dans de nombreux cas, il s’explique par des réserves précises, parfois faciles à lever.

Comprendre les motifs du refus

Avant toute chose, il est essentiel d’identifier la raison exacte du refus, telle qu’elle ressort du procès-verbal. Les motifs sont généralement de quatre ordres. Ils peuvent être :

  • techniques : lorsque les copropriétaires craignent un impact sur la structure ou les réseaux
  • esthétiques : notamment pour les travaux visibles depuis l’extérieur
  • juridique : si le projet n’est pas conforme au règlement de copropriété ou au cadre légal

Enfin, il arrive fréquemment que le rejet soit lié à une mauvaise compréhension du projet, faute d’informations claires ou de documents suffisants.

Modifier et représenter le projet

Un refus n’est pas toujours lié au principe des travaux, mais à leur forme. Adapter le projet permet souvent de lever les réticences.

Exemple concret : un copropriétaire demande l’autorisation d’installer une unité extérieure de climatisation sur la façade côté rue. Le projet est refusé pour des raisons esthétiques. Lors de l’assemblée suivante, il représente une version modifiée : l’unité est déplacée sur la façade intérieure, moins visible, et intégrée dans un coffrage discret. Cette fois, le projet est accepté.

Le recours judiciaire en dernier ressort

Lorsque le refus paraît injustifié ou disproportionné, un recours en justice est possible, mais il doit rester exceptionnel.

Exemple concret : un copropriétaire souhaite remplacer ses fenêtres par un modèle de même couleur mais plus performants, donc toujours conforme à l’esthétique de l’immeuble et aux règles de la copropriété. Malgré cela, l’assemblée générale refuse sans motif précis. Le copropriétaire saisit alors le tribunal judiciaire, qui peut considérer le refus comme abusif et autoriser les travaux, au regard de leur conformité et de l’absence d’atteinte aux parties communes.

Ce type de procédure peut aboutir, mais elle implique des délais et des frais. C’est pourquoi elle doit être envisagée uniquement lorsque le projet est clairement conforme et que toutes les solutions amiables ont échoué.

Travaux réalisés sans autorisation : quels risques concrets ?

Réaliser des travaux sans autorisation en copropriété n’est jamais anodin. Même lorsque le chantier est terminé depuis longtemps et qu’aucun problème apparent n’existe, les conséquences peuvent surgir plus tard.

Une remise en état à vos frais

Si des travaux ont été réalisés sans accord préalable, le syndicat des copropriétaires peut exiger une remise en état complète. Cela signifie démonter, déposer ou reconstruire, entièrement à la charge du copropriétaire concerné. Peu importe que les travaux soient de qualité ou qu’ils aient été réalisés par un professionnel : l’absence d’autorisation suffit à justifier cette demande.

Une action en justice du syndicat

En cas de refus d’obtempérer, le syndicat peut engager une action en justice pour faire cesser les travaux ou imposer la remise en conformité. Ces procédures sont souvent longues et coûteuses, avec à la clé des frais d’avocat et de justice qui viennent s’ajouter au coût initial du chantier.

Un blocage lors de la vente du logement

Les travaux non autorisés sont fréquemment découverts au moment de la vente. Le notaire ou l’acheteur peut exiger les autorisations correspondantes. À défaut, la vente peut être retardée, renégociée à la baisse ou conditionnée à une régularisation, parfois impossible a posteriori. Un chantier non déclaré peut ainsi peser lourdement sur la valeur du bien.

Conseils pratiques pour maximiser vos chances d’accord

Quelques réflexes simples peuvent réellement faire la différence au moment de demander l'autorisation pour vos travaux.

Anticiper les craintes des voisins

Avant même l’assemblée générale, il est utile de se mettre à la place des autres copropriétaires. Bruit, durée des travaux, impact visuel, sécurité de l’immeuble... Ce sont ces points qui cristallisent le plus souvent les oppositions. Une demande qui précise les horaires du chantier, les mesures de protection des parties communes ou la durée prévisionnelle rassure immédiatement. Dans certains cas, un échange informel avec les voisins les plus concernés permet de désamorcer les tensions en amont.

S’appuyer sur de bons professionnels

Un projet porté par une entreprise identifiée, assurée et habituée à intervenir en copropriété inspire davantage confiance. Mentionner clairement le professionnel choisi, joindre une attestation d’assurance responsabilité civile et, si nécessaire, une garantie décennale montre que les travaux sont encadrés. À l’inverse, une demande floue ou sans référence professionnelle suscite souvent des réserves.

Plutôt que de multiplier les recherches, autant s’appuyer sur un réseau d'artisans déjà structuré. Habitatpresto vous met en relation avec des professionnels qualifiés et disponibles, tous corps d’état et partout en France pour avancer plus sereinement dans vos projets.

Présenter un dossier clair et complet

Un bon dossier fait souvent la différence lors du vote. Une description des travaux, un devis détaillé, un plan, un croquis avant/après suffisent dans la majorité des cas. L’objectif n’est pas d’être technique à l’excès, mais de permettre aux copropriétaires de comprendre rapidement ce qui va être fait, où, et avec quelles conséquences. Un projet lisible est plus facile à accepter qu’un projet mal expliqué.

Habitatpresto worker
Le Conseil Habitatpresto :
Vérifiez aussi les autorisations d'urbanisme !
L’autorisation de la copropriété est une étape indispensable, mais elle ne suffit pas toujours. Selon la nature des travaux, notamment lorsqu’ils modifient l’aspect extérieur du logement ou sa surface, une déclaration préalable de travaux, voire un permis de construire, peut également être exigé par la mairie. Ces démarches sont indépendantes de l’accord de la copropriété : obtenir l’un ne dispense pas de l’autre. Avant de démarrer le chantier, il est donc essentiel de vérifier les obligations d’urbanisme applicables à votre projet.

Lexique utile

  • Assemblée générale (AG) : Une assemblée générale est la réunion annuelle (ou exceptionnelle) des copropriétaires où sont votées les décisions majeures de la copropriété : travaux, budget, élection du syndic. Son fonctionnement est encadré par la loi du 10 juillet 1965 et le décret de 1967.
  • Charges de copropriété : Les charges de copropriété regroupent les dépenses engagées pour l’entretien, la gestion et les équipements communs. Elles sont réparties selon la quote-part de chacun et doivent être distinguées entre charges générales et spéciales.
  • Code de la copropriété : Le code de la copropriété désigne l’ensemble des textes législatifs et réglementaires régissant le statut des immeubles en copropriété, principalement issus de la loi du 10 juillet 1965.
  • Compte rendu d’assemblée : Le compte rendu d’assemblée est le document officiel (procès-verbal) retranscrivant les décisions votées en AG. Il doit être transmis aux copropriétaires dans le mois suivant l’assemblée pour faire courir les délais de contestation.
  • Conseil syndical : Le conseil syndical est un organe collégial élu en AG qui assiste et contrôle le syndic dans sa gestion. Il joue un rôle central dans le suivi des travaux, des contrats et du budget.
  • Copropriétaire : Un copropriétaire est toute personne (physique ou morale) détenant un ou plusieurs lots dans une copropriété. Il dispose de droits de vote à l’AG, proportionnels à ses tantièmes.
  • Décision à la majorité absolue (article 25) : Une décision à la majorité absolue est adoptée en AG lorsque la majorité de tous les copropriétaires (présents, représentés ou absents) est atteinte. Elle est requise pour certains travaux ou contrats engageant la copropriété.
  • Décision à la majorité simple (article 24) : Une décision à la majorité simple est votée à la majorité des voix des copropriétaires présents ou représentés en AG. C’est la majorité utilisée pour la plupart des décisions courantes.
  • Décision à la double majorité (article 26) : Une décision à la double majorité nécessite l’accord de la majorité des copropriétaires représentant au moins les deux tiers des tantièmes. Elle est requise pour des actes importants comme la vente de parties communes.
  • Délibération : Une délibération désigne une décision votée en AG sur un point inscrit à l’ordre du jour. Elle peut être annulée par le tribunal judiciaire en cas d’irrégularité.
  • Dépenses exceptionnelles : Les dépenses exceptionnelles correspondent aux travaux non prévus dans le budget prévisionnel (ex : ravalement, toiture). Leur vote se fait hors budget, avec un appel de fonds spécifique.
  • État daté : L’état daté est un document obligatoire remis lors de la vente d’un lot, détaillant les charges à jour, les dettes éventuelles et les provisions appelées. Il est facturé par le syndic et engage l’acquéreur.
  • Fonds de travaux (loi ALUR) : Le fonds de travaux est une réserve financière obligatoire pour les copropriétés de plus de 10 lots. Il permet d’anticiper les gros travaux et renforce la pérennité de l’immeuble.
  • Lot de copropriété : Un lot de copropriété est une unité de propriété comprenant une partie privative (ex : appartement) et une quote-part de parties communes. Chaque lot donne droit à un vote à l’AG.
  • Majorité renforcée : La majorité renforcée désigne une règle de vote intermédiaire (ex : majorité absolue avec un quorum minimum) applicable à certaines décisions sensibles. Elle est encadrée par le règlement de copropriété.
  • Mandat du syndic : Le mandat du syndic est le contrat voté en AG qui définit la durée, la rémunération et les missions du syndic professionnel ou bénévole. Il est valable entre 1 et 3 ans, renouvelable.
  • Ordre du jour : L’ordre du jour regroupe l’ensemble des points qui seront débattus et votés lors de l’AG. Il est établi par le syndic, souvent en lien avec le conseil syndical, et joint à la convocation.
  • Parties communes : Les parties communes sont les éléments de l’immeuble appartenant à tous (toiture, escaliers, couloirs). Leur usage et entretien sont encadrés par le règlement de copropriété.
  • Procès-verbal d’AG : Le procès-verbal d’AG est le document officiel résumant les décisions prises. Il doit être signé par le président de séance et les scrutateurs, et envoyé sous 1 mois.
  • Quorum : Le quorum désigne le nombre minimum de copropriétaires ou de tantièmes requis pour valider un vote. Son absence peut invalider certaines décisions.
  • Quote-part de charges : La quote-part de charges est le pourcentage de participation financière d’un copropriétaire aux dépenses, calculé selon les tantièmes attribués à son lot.
  • Règlement de copropriété : Le règlement de copropriété est le document contractuel fondateur qui fixe les règles d’usage des parties communes et privatives, ainsi que la répartition des charges.
  • Résolution : Une résolution est un point de l’ordre du jour soumis au vote lors de l’AG. Chaque résolution doit faire l’objet d’une formulation précise, avec majorité de vote clairement indiquée.
  • Syndicat des copropriétaires : Le syndicat des copropriétaires est l’entité juridique formée automatiquement par l’ensemble des copropriétaires. Il est chargé de la gestion et de la conservation de l’immeuble.
  • Tantièmes de copropriété : Les tantièmes de copropriété représentent la fraction de parties communes attribuée à chaque lot. Ils servent de base au calcul des charges et des droits de vote.

FAQ utile

Quels sont les horaires pour faire des travaux en copropriété ?

Les horaires autorisés pour faire des travaux en copropriété, aussi appelés plages horaires de nuisance, sont généralement de 8h à 12h et de 14h à 19h en semaine, et de 9h à 12h le samedi. Les travaux bruyants sont interdits les dimanches et jours fériés. Consultez le règlement intérieur de votre immeuble ou le règlement sanitaire départemental pour plus de précision.

Est-il possible de faire des travaux en copropriété sans l'accord des copropriétaires ?

Faire des travaux en copropriété sans autorisation est possible uniquement s'ils n'affectent pas les parties communes ni l'aspect extérieur de l'immeuble. Par exemple, rénover sa cuisine ou sa salle de bain ne nécessite pas d'accord. Mais toute modification structurelle ou visible demande l’aval de l’assemblée générale des copropriétaires.

Quels sont les travaux que l'on peut réaliser sans autorisation ?

Les travaux sans autorisation en copropriété concernent les parties privatives comme :
  • Repeindre murs et plafonds
  • Changer un sol
  • Rénover la cuisine ou la salle de bain
  • Remplacer des équipements électriques
Ils sont libres tant qu'ils n'altèrent ni les murs porteurs ni les parties communes (colonnes d'eau, façades, planchers, etc.).

Peut-on refuser des travaux en copropriété ?

Oui, il est possible de refuser certains travaux en copropriété lors du vote en assemblée générale. Tout copropriétaire peut s'opposer aux travaux non urgents ou jugés inutiles. Pour être validés, les travaux doivent obtenir une majorité selon leur nature (simple ou absolue). En cas de litige, un recours est possible au tribunal judiciaire.

Quel est le délai de prescription pour des travaux non déclarés ?

Le délai de prescription pour des travaux non autorisés en copropriété est de 10 ans à compter de leur achèvement. Passé ce délai, aucune action ne peut être engagée par le syndicat. Ce délai s’applique aux travaux sans autorisation affectant les parties communes. Il est important de conserver toutes les preuves de conformité.

Quels sont les travaux à la charge de la copropriété ?

Les travaux à la charge de la copropriété concernent exclusivement les parties communes, telles que :
  • Rénovation de la toiture
  • Entretien de la façade
  • Réparation des canalisations collectives
  • Remplacement de l'ascenseur
Ces frais sont répartis entre tous les copropriétaires selon les tantièmes de chacun, définis dans le règlement de copropriété.

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