Réforme apprentissage 2025 : ce que ça change pour les entreprises du bâtiment

+ de 35 000 pros ont rempli leur planning avec Habitatpresto Pro ! Pourquoi pas vous ?

Je veux recevoir des demandes de chantiers
✓ Conseillers dédiés
✓ Chantiers qualifiés
✓ Dans vos métiers & secteurs
Réforme apprentissage 2025 : ce que ça change pour les entreprises du bâtiment

Former la relève tout en répondant à vos besoins de main-d’œuvre : l'apprentissage reste un atout majeur pour le secteur du bâtiment. Mais la réforme de l'apprentissage rebat les cartes en 2025, avec un recentrage des financements, un reste à charge à verser par l'employeur pour certaines formations et des priorités données aux métiers en tension. Voici l’essentiel à retenir pour adapter votre stratégie de recrutement et tirer parti de ces nouvelles règles !

Le système actuel de financement de l'apprentissage remis en cause

La loi du 5 septembre 2018 a profondément transformé le financement de l’apprentissage. Avant cette réforme, les CFA (centres de formation d’apprentis) étaient financés par la taxe d’apprentissage versée par les employeurs et redistribuée par les Régions.

Exit la taxe d'apprentissage, un financement par les OPCO depuis 2018

Depuis 2018, chaque contrat d'apprentissage signé déclenche un financement direct par l'OPCO (opérateur de compétences) dont dépend l’entreprise qui accueille l'apprenti. Ce financement correspond à un montant prédéterminé, fixé par certification.

Un nouveau mode de financement qui a boosté l’apprentissage

Avec ce nouveau système "d’enveloppe ouverte", l’offre de formation s’est fortement développée. Résultat : un record historique de près de 880 000 contrats d'apprentissage signés en 2024. Une réussite qui a largement contribué à l’insertion professionnelle des jeunes et à la réponse aux besoins des entreprises, notamment dans les métiers du bâtiment en tension.

Un succès qui pèse sur les finances publiques

Cet essor n’a pas été accompagné d’une hausse de la contribution unique à la formation professionnelle (CUFPA). De plus, les niveaux de prise en charge et montants alloués par contrat se sont révélés, en moyenne, supérieurs au coût réel des formations. Cette situation fragilise la soutenabilité financière du système.

Des ajustements pour assurer la pérennité du dispositif

Pour préserver "l’équilibre financier du système de formation professionnelle et de l'apprentissage, et sa pérennité", le Gouvernement a procédé à plusieurs baisses des niveaux de prise en charge entre 2022 et 2024. Et ce, afin d'aligner les financements sur les coûts réels observés et de maintenir un dispositif capable de soutenir durablement l’apprentissage dans les secteurs qui en ont le plus besoin, comme le bâtiment.

📌
Pour aller plus loin :
Bâtiment : 4 conseils pour qu'un contrat d'apprentissage se passe bien
Recrutement apprenti dans le bâtiment : les 4 erreurs à ne pas faire
Rupture du contrat d'apprentissage : motifs et procédure

Financement apprentissage : ce qui change depuis le 1er juillet 2025

Depuis le 1ᵉʳ juillet 2025, la réforme du financement de l’apprentissage modifie en profondeur la façon dont les aides sont attribuées, avec des mesures liées au nouveau mode de calcul des niveaux de prise en charge qui "entreront en vigueur progressivement jusqu'à la rentrée 2026".

De quoi impacter les entreprises et artisans du bâtiment qui envisagent à court terme de recruter un apprenti ? Pour les pouvoirs publics, l'objectif de ce plan d'action est double : concentrer les moyens financiers sur les formations qui répondent le mieux aux besoins réels du marché du travail, tout en garantissant la pérennité financière du système.

1. Priorisation des financements en fonction des besoins du marché du travail

Désormais, toutes les formations ne bénéficient plus du même niveau d’aide. Les financements se recentrent sur les métiers prioritaires, notamment ceux en tension et les secteurs stratégiques, dont le bâtiment fait partie.

Concrètement :

  • Les branches professionnelles peuvent moduler jusqu’à 20 % du financement pour orienter les apprentis vers les certifications les plus utiles à la profession.

  • L’État peut bonifier certaines formations jugées stratégiques, comme le secteur de la rénovation énergétique ou les métiers techniques concernés par des pénuries.

  • Les premiers niveaux de qualification (CAP, Bac pro...) sont privilégiés, car ils offrent un taux d’insertion rapide sur le marché du travail. Comme le précise le ministère du Travail, ces dernières années, "en moyenne, 66 % des apprentis de niveau CAP à BTS sont en emploi salarié 6 mois après leur sortie d'études".

👉 Impact pour le secteur du bâtiment :

Les métiers comme maçon, couvreur, plombier-chauffagiste ou installateur en équipements thermiques bénéficient d’un positionnement favorable dans cette priorisation, puisqu'ils répondent à une forte demande sur le terrain.

⚠️
Important :
L'apprentissage, qui plus est dans les premiers niveaux de qualification, joue un rôle clé, à la fois sur le plan professionnel et social. Il offre une seconde chance aux jeunes peu ou pas qualifiés, leur permet d’acquérir rapidement des compétences concrètes, favorise leur insertion dans un emploi stable et contribue à combler le manque de main-d’œuvre dans les métiers en tension.


Formez vos salariés de demain tout en développant votre activité ! Habitatpresto Pro vous envoie des demandes de chantiers adaptées à vos métiers et à votre zone d'intervention. De quoi remplir votre carnet de commandes et rentabiliser vos recrutements !

Je signe rapidement + de chantiers qualifiés

2. Amélioration de la soutenabilité et ajustement du modèle financier

Pour préserver les acquis de l’apprentissage et davantage maîtriser les coûts de formation, la réforme introduit des mesures de régulation.

Les principaux changements :

  • Une harmonisation des niveaux de prise en charge pour les formations et certifications professionnelles menant au même métier.

  • Une participation obligatoire des entreprises pour financer la formation dans le cas de contrats de niveaux Bac +3 à Bac +5 (niveaux 6 et 7) : une contribution de 750 € par contrat d'apprentissage signé, "que le CFA aura la charge de recouvrer".

  • Un financement calculé sur la durée réelle du contrat d'apprentissage, et non plus de manière forfaitaire.

👉 Conséquences pour les professionnels du bâtiment :

Ces ajustements permettent une meilleure visibilité sur le coût réel d’un apprenti et incitent à se concentrer sur les profils opérationnels rapidement mobilisables sur les chantiers.

📌
Cet article peut aussi vous intéresser :
Besoin d'un apprenti rapidement ? 4 conseils pour recruter en 1 semaine

🗣️ L'avis du Pro : réforme apprentissage 2025 : quel impact pour les entreprises du bâtiment ?

Fruit d'une concertation menée depuis novembre 2024, la réforme du financement de l’apprentissage soulève de nombreuses interrogations et suscite des inquiétudes dans le bâtiment. Entre nouvelles obligations financières pour certaines entreprises et craintes d’un impact sur le recrutement des jeunes, le directeur du BTP CFA Allier, Jean-Jacques Devaux, a accepté de nous recevoir fin juillet 2025 pour partager son regard de terrain et ses impressions sur le sujet.

Une participation obligatoire de l'employeur à la formation de certains apprentis

Depuis le 1er juillet 2025, de nouvelles modalités de financement de l’apprentissage sont entrées en vigueur. Avec une participation financière demandée aux employeurs souhaitant embaucher des apprentis préparant un diplôme au moins égal à Bac +3 (niveau 6 ou 7 du cadre national des certifications professionnelles).

Cette mesure, introduite par la loi de Finances 2025, instaure une contribution obligatoire de 750 € par contrat d’apprentissage. La participation sera directement collectée par les centres de formation d’apprentis (CFA). Elle vise à renforcer la soutenabilité du financement des formations longues, dont le coût reste élevé pour les organismes publics.

Les formations jusqu'à Bac +2 pour l'heure épargnées par la réforme

"Le reste à charge, découlant de cette réforme de l’apprentissage, ne concerne pas les niveaux 3, 4 et 5 (*), mais bien seulement les niveaux 6 et 7. Soit les formations au-delà de Bac +2, autrement dit les contrats d’apprentissage préparant le jeune à un diplôme ou à un titre professionnel au moins égal à Bac +3 et en études supérieures, comme les licences professionnelles, les bachelors, les masters ou les diplômes d’ingénieur", contextualise Jean-Jacques Devaux, à la tête du BTP CFA Allier qui accueille des jeunes en formation depuis plus de 50 ans.

(*) Niveau 3 : CAP ; Niveau 4 : Brevet professionnel (BP) / Bac pro ; Niveau 5 : BTS

CAP, brevet professionnel (BP), Bac Pro ou encore BTS, tous ces diplômes (préparés, de préférence, après avoir terminé son année de troisième, NDLR) "ne sont pas directement impactés par la réforme. Ce reste à charge concerne uniquement les diplômes du supérieur, pour le moment. C’est un point important et un aspect de la réforme qui a été largement repris par les médias puisqu’il touche les entreprises, mais d’autres aspects plus techniques, inscrits dans les décrets, impactent davantage les CFA, notamment en termes de trésorerie par rapport au versement du niveau de prise en charge des formations par les OPCO. Mais aussi au niveau du “durcissement” à venir des certifications Qualiopi et des niveaux d’exigences à respecter, donc ça touche davantage le CFA en tant que tel plutôt que l’entreprise ou le jeune en contrat d’apprentissage", insiste-t-il.

En revanche, la mesure liée à ces nouvelles modalités de financement de l’apprentissage "peut jouer psychologiquement et avoir un impact à la clé, même si le montant, par rapport au niveau global de prise en charge de la formation, est relativement limité. Le risque est qu’elle engendre des inquiétudes et des réactions épidermiques de la part des entreprises du bâtiment", affirme le chef d'établissement.

📊 En chiffres :
L'un des baromètres 2025 du CCCA-BTP, publié fin juillet 2025 et centré sur la vie des entreprises (BVE), montre que 76 % des entreprises, sur les 8 800 qui ont répondu à l'enquête, estiment avoir été bien accompagnées par le CFA lors de la formation de l'apprenti, tandis que 80 % envisagent de former un nouvel apprenti avec le même CFA. Les résultats de l'étude montrent aussi que les entreprises comptent "sur les apprentis pour porter l'innovation dans le bâtiment", que ce soit sur les méthodes ou les matériaux utilisés.

Le reste à charge au cœur des préoccupations

"En parallèle, les CFA qui forment des jeunes dans le supérieur ont une grosse appréhension. Ce changement va inévitablement occasionner une surcharge de travail administratif, puisque toute la facturation liée à ces opérations représente un travail supplémentaire pour les CFA, avec derrière, tout ce que ça peut engendrer en termes de difficultés de recouvrements ou de désengagements d’entreprises, qui décident de ne plus former d’apprentis du moment qu’il y a un reste à charge à payer", s'inquiète le directeur du BTP CFA Allier.

"Au niveau du BTP CFA Allier, on est plutôt sur un public d’entreprises qui connaît l’apprentissage, en y ayant recours de façon régulière. Ces entreprises communiquent ponctuellement avec le CFA, donc elles savent que ces mesures ne les touchent pas directement. C’est aussi lié au fait qu’au niveau de l’établissement et du département de l’Allier, nous ne proposons pas de formations débouchant sur des diplômes dans le supérieur. Mais il est important de rassurer les entreprises sur ce point, pour ne pas faire de raccourcis trop rapides", reconnaît-il.

📌
Sur le même sujet :
Elles ont trouvé leur voie dans le bâtiment : 5 femmes témoignent

Un contexte économique indécis, une rentrée 2025 incertaine pour les CFA

"On s’attend à une rentrée un peu plus compliquée, avec des mesures moins incitatives liées à la réforme de l’apprentissage et un contexte économique qui se durcit dans le secteur du bâtiment. Tout cela conduit à plus d’incertitudes au niveau des entreprises. Malgré tout, on espère une stabilisation des effectifs, ou au pire, une baisse contenue. Et ce n’est pas propre à nos métiers ou au BTP CFA Allier, puisque certains de mes collègues au niveau régional ou inter-régional sont très inquiets quant à la baisse des effectifs en apprentissage sur la rentrée de septembre, notamment sur le supérieur, avec le reste à charge à verser par les entreprises qui forment un jeune. Ça aura inévitablement des impacts", craint Jean-Jacques Devaux.

"Dans un périmètre comme l’Allier où l’on constate une baisse démographique, ça n’aide pas. Jusqu’alors, on avait aussi beaucoup d’entreprises qui formaient beaucoup de jeunes et qui en forment un petit peu moins à l’heure actuelle. Et on n’a pas eu forcément de compensations par de nouvelles entreprises. Il y a aussi beaucoup d’artisans, récemment, qui travaillent seul. Dans les créations d’entreprises, on est sur une majorité de micro-entreprises et d’auto-entrepreneurs qui ne recrutent pas de salariés et ne font pas appel à des apprentis. Par exemple, dans l’Allier, près de 70 % des entreprises créées sont sous ce statut juridique, depuis quelques années", souligne le directeur du centre de formation situé à Bellerive-sur-Allier (Allier).

🤝 Le regard du Pro : l'apprentissage dans le bâtiment, un pari gagnant !

Lui aussi passé par la voie de l'apprentissage et formé chez un artisan plombier-chauffagiste où il a "appris l’exigence, la rigueur et le goût du travail bien fait", Kevin Ohanian est autoentrepreneur dans les travaux et désormais à la tête de l'entreprise Serenys Rénovation, basée en région parisienne.

Il envisage à court terme de recruter un apprenti. Pour le professionnel membre du réseau d'artisans Habitatpresto Pro, pouvoir s'appuyer sur un jeune en apprentissage peut permettre à une entreprise du bâtiment de recruter ses salariés de demain. "C'est l'occasion de les former et de leur faire découvrir une méthode et une façon de fonctionner", souligne le chef d'entreprise installé en Île-de-France.

"Je suis très attaché au côté humain qui me semble très important en entreprise. On n'apprend pas et on ne développe pas le savoir-faire d'un jeune avec un bâton et un fouet, ça ne marche pas ou plus. Il faut être un soutien et un appui, mais aussi l'engager dans un projet commun. C'est du gagnant-gagnant et très enrichissant, aussi bien pour le jeune que pour l'entreprise. L'apprenti peut apporter de nouvelles compétences, notamment vis-à-vis des nouvelles technologies, et une nouvelle manière de voir les choses", insiste le professionnel.

👷 Le Conseil du Pro : profitez de la prime à l'embauche d'un apprenti !

Toutes les entreprises peuvent percevoir l'aide exceptionnelle d'un montant maximum de 6 000 € pour l’embauche d’un apprenti, qu’il soit mineur ou majeur. Prolongée jusqu’en 2027, cette prime vise à soutenir le recrutement d'un alternant et à inciter les artisans et dirigeants du bâtiment à former la relève et leurs salariés de demain. Elle est versée au titre de la première année d'exécution du contrat d'apprentissage, réduisant ainsi significativement le coût d’accueil d’un jeune en alternance.


Besoin de gagner du temps sur votre prospection ? Rejoignez Habitatpresto Pro et recevez des demandes de devis prêtes à être transformées. Chaque contact est qualifié et géolocalisé selon votre zone d'intervention !

Je m'inscris dès maintenant

Les questions fréquentes

Quand sera mise en œuvre la nouvelle réforme de l'apprentissage ?

La réforme de l’apprentissage entre en vigueur progressivement jusqu'à la rentrée 2026, avec plusieurs mesures clés déjà effectives depuis le 1er juillet 2025. Parmi elles, figure notamment l’instauration d’un reste à charge de 750 € pour les entreprises embauchant un apprenti préparant un diplôme Bac +3 ou plus. D’autres dispositions, comme l’évolution des niveaux de prise en charge des formations, s’appliqueront courant d'année 2026.

Quels sont les principaux changements de la réforme de l'apprentissage en 2025 ?

La réforme introduit depuis le 1er juillet 2025 une participation obligatoire de 750 € pour les employeurs recrutant des apprentis en Bac +3 et plus, collecté directement par les CFA. Elle prévoit aussi une adaptation des niveaux de prise en charge des formations et des ajustements administratifs pour les CFA. Les contrats jusqu’au Bac +2 restent épargnés par le reste à charge, mais le contexte général devient plus exigeant pour les entreprises et les organismes de formation.

Qui va gérer les contrats d'apprentissage avec la nouvelle réforme ?

La gestion des contrats d’apprentissage reste assurée par les opérateurs de compétences (OPCO) compétents selon le secteur d’activité de l’entreprise, comme avant la réforme. Le CFA où est inscrit l’apprenti conserve un rôle central pour la collecte de certaines contributions, comme le nouveau reste à charge pour les formations supérieures, et pour assurer le lien administratif avec les entreprises et les OPCO.

Rémunération apprentissage : quel est le salaire d'un apprenti en 2025 ?

Le salaire d’un apprenti dépend de son âge et de son année de contrat. Il est calculé en pourcentage du SMIC, allant de 40 % du SMIC la première année pour un mineur, à 100 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel pour un apprenti de 26 ans ou plus. Les montants sont revalorisés automatiquement en fonction des évolutions du SMIC, fixé à 1 801,80 € brut mensuel en 2025.

Une suppression de l'aide à l'apprentissage est-elle prévue en 2025 ?

L’aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis, mise en place pendant la crise sanitaire, est maintenue en 2025 mais son montant est réduit et recentré sur certaines catégories de contrats. Les modalités précises dépendent du diplôme préparé et de l’âge de l’apprenti. La suppression pure et simple n’est pas à l’ordre du jour, mais la tendance est à une diminution progressive des aides directes pour les employeurs.

Quelles sont les aides à l'embauche pour un contrat d'apprentissage en 2025 ?

En 2025, l’aide à l’embauche d’un apprenti est maintenue mais recentrée sur certains niveaux de diplômes, principalement jusqu’au Bac +2. Elle s’élève à 6 000 € maximum pour la première année du contrat d'apprentissage, et varie en fonction du nombre de salariés dans l'entreprise (plus ou moins de 250 salariés). Cette aide vise à couvrir une partie du coût salarial et reste cumulable avec d’autres dispositifs selon les situations, comme certaines aides régionales ou exonérations de cotisations sociales.

Quelle est la nouvelle grille des salaires en alternance en 2025 ?

La grille de rémunération des apprentis en 2025 conserve le principe d’un calcul en pourcentage du SMIC, variant selon l’âge et l’année de formation du jeune. Les taux vont de 40 % du SMIC pour un apprenti de moins de 18 ans en première année à 80 % pour un jeune de 21 à 25 ans en troisième année, avec un alignement sur le SMIC ou le salaire minimum conventionnel à partir de 26 ans. Les montants évoluent automatiquement en fonction des revalorisations du SMIC.

Est-ce que l'apprentissage compte pour la retraite nouvelle réforme ?

Oui, les périodes d’apprentissage sont prises en compte pour la retraite, y compris avec la réforme en vigueur. Les trimestres cotisés durant un contrat d’apprentissage valident des droits à la retraite au même titre qu’un emploi classique, grâce à une cotisation retraite versée par l’employeur. De plus, les périodes non cotisées peuvent être rachetées à tarif préférentiel sous certaines conditions, afin de compléter le nombre de trimestres requis.

Références :

Dans la même rubrique

Commentaires

Cet article vous a plu ? Recevez les dernières actualités !

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez toutes les actualités du bâtiment.

Derniers articles publiés

Trouvez rapidement des chantiers qualifiés pour votre entreprise
Trouver des chantiers