Prix crépi extérieur pour une maison : voici les coûts détaillés

Un matin de pluie, quand l’eau ruisselle sans s’infiltrer, on comprend l’importance du crépi : protéger la façade et donner son aspect final à la maison. Côté budget, le prix d’un crépi au m² se situe le plus souvent entre 65 et 85 € pose comprise pour un chantier complet, même si certaines techniques commencent plus bas. Car à surface égale, la facture varie fortement selon la méthode d’application (projeté ou taloché), la finition (brut, écrasé, gratté, lissé), l’état des murs et l’accès au chantier. Ce guide vous aide à comparer des devis réellement comparables et à estimer votre budget sans mauvaise surprise.

Prix du crépi au m² : fourchettes 2026 (pose comprise)

Les repères à retenir

On lit souvent des fourchettes “à partir de 15–70 €/m²” selon la technique et la finition. Mais dès qu’on parle d’un chantier complet de façade (préparation, reprises, finitions, contraintes d’accès), le budget réel se situe très souvent plus haut, avec des repères fréquemment cités autour de 65–85 €/m² en moyenne.

Pourquoi ces écarts ? Parce que certains tableaux parlent d’un enduit posé sur support sain et facile d’accès, alors que les devis “réels” intègrent (ou non) la préparation, les réparations, l’échafaudage, les angles, les tableaux de fenêtres, les reprises de fissures, les protections et le nettoyage de fin de chantier.

Tableau — Prix indicatifs du crépi au m² (pose + fournitures)

Ce qui est inclus (ou non) dans un « prix au m² »

C’est le point clé pour éviter de comparer des devis impossibles à rapprocher.

✅ Conseil pratique : sur un devis, exigez que le pro détaille noir sur blanc : préparation, type d’enduit, finitions, protections, échafaudage, nettoyage — et ce qui est exclu.

Crépi, enduit, ravalement : de quoi parle-t-on exactement ?

Crépi vs enduit

Dans le langage courant, on dit “crépi” pour parler du revêtement visible sur la façade. Techniquement :

• Enduit de façade : couche (ou ensemble de couches) qui protège et habille le support (parpaing, brique, béton, pierre…).
• Crépi : terme souvent utilisé pour désigner l’aspect final (la texture/finition) d’un enduit.

👉 Dans la vraie vie des devis, “crépi” = enduit + finition. L’important est de vérifier le système complet proposé : type d’enduit, nombre de couches, finition, et préparation.

Enduit monocouche, traditionnel, minéral, synthétique : ce qui change (et pourquoi)

Les termes sur les devis ne sont pas toujours utilisés de manière identique, mais l’idée est simple :

• Monocouche : application plus rapide (si support adapté). Intéressant quand le support est sain et que l’on veut aller vite.
• Traditionnel (souvent en plusieurs passes) : plus long, plus technique, souvent choisi pour certains supports ou exigences de finition.
• Minéral (chaux/ciment…) : apprécié pour certaines performances (respirabilité/compatibilités), mais demande un bon savoir-faire.
• Synthétique (ex. silicone) : très utilisé en projection, bon compromis, souvent apprécié pour sa résistance à l’encrassement selon les gammes.

Supports compatibles (et cas à part)

• Compatible dans la plupart des cas : brique, béton, parpaing, pierre (si support sain et adapté).
• Attention : sur façade farinante, fissurée ou avec ancien enduit dégradé, il faut reprendre avant (sinon le nouveau crépi ne tiendra pas).
• Cas à part : ossature bois → on ne crépit pas comme sur du béton ; il faut un système compatible et une mise en œuvre adaptée.

Finitions et techniques : ce qui change le rendu… et le prix

Les grandes méthodes d’application

Crépi projeté

• Application mécanique (projection).
• Rapide, souvent le plus économique.
• Peut rester brut ou recevoir une finition (écrasé, gratté… selon la méthode et le produit).

Crépi taloché

• Application/travail manuel.
• Demande du temps et du savoir-faire.
• Rendu plus “tendu”/uniforme, souvent plus cher et plus sensible aux défauts du support.

Les finitions (avec repères de prix au m²)

La finition ne change pas seulement le style : elle ajoute du temps de main d’œuvre, donc du coût. Les fourchettes ci-dessous sont à lire comme des repères “pose comprise” sur support plutôt sain, hors gros travaux de préparation.

À savoir : plus la finition est “tendue” (gratté/lissé), plus les défauts du support se voient… et plus la préparation devient déterminante.

Comment choisir une finition (sans se tromper de budget)

• Budget serré : projeté brut (si acceptable esthétiquement) et support assez propre.
• Bon compromis : écrasé (rendu régulier, bonne tolérance aux petites imperfections).
• Rendu “haut de gamme” : gratté / lissé (idéal si façade bien préparée, angles propres, détails soignés).

✅ Astuce : demandez au façadier une photo de chantier similaire avec la même finition, en précisant : “projeté brut / écrasé / gratté / lissé” (les mots comptent sur le devis).

Devis poste par poste : ce qui fait varier le prix du crépi

Deux maisons “de même surface” peuvent avoir des devis très différents. Voici les leviers qui expliquent (presque) tous les écarts.

1. La préparation du support

C’est le poste le plus sous-estimé. Avant de crépir, le support doit être sain, propre et stable. Selon l’état de la façade, on peut avoir :

• nettoyage (mousse, pollution, salissures),
• rebouchage des trous,
• reprise des fissures,
• reprise de joints,
• traitement de zones fragiles,
• décrépissage/piquetage si l’ancien enduit se décolle,
• primaire/accroche selon les cas.

Plus la façade est abîmée, plus le budget grimpe — parfois plus que la finition elle-même.

✅ Bon signal : un devis sérieux décrit la préparation en quelques lignes, pas en une seule mention floue.

2. L’accès, la hauteur et l’échafaudage

• Plain-pied accessible : impact limité.
• Maison à étage : l’échafaudage devient un poste structurant.
• Terrain en pente, accès étroit, jardin fragile : manutention plus longue, protections supplémentaires.
• Détails architecturaux (angles multiples, modénatures, bandeaux, corniches) : temps de main d’œuvre ↑.

✅ Bon réflexe : demandez si l’échafaudage est inclus, loué ou sous-traité, et si le devis couvre toutes les façades (pas seulement la plus accessible).

3. La météo, la saison et les délais

Un crépi se pose dans de bonnes conditions :

• éviter gel, fortes pluies, canicule,
• respecter les temps de séchage,
• sur du neuf, attendre que la maçonnerie soit suffisamment sèche/stabilisée.

Sur un planning serré, certains pros appliquent un “coût d’organisation” (mobilisation, protection, reprises). Ce n’est pas anormal : c’est un chantier très dépendant des conditions.

4. Le type d’enduit et le nombre de couches

• Monocouche : plus rapide si le support le permet.
• Plusieurs passes (souvent dit “traditionnel”) : plus long, plus technique.
• Minéral vs synthétique : choix lié aux performances attendues, aux supports et aux préférences du pro.

✅ À demander : “Quel enduit (marque/gamme), quelle épaisseur, combien de passes, quelle finition exacte ?”

5. Isolation thermique par l’extérieur (ITE)

L’ITE + enduit (crépi) coûte plus cher au m², mais peut :

• améliorer le confort,
• réduire les pertes,
• traiter certains ponts thermiques,
• moderniser l’esthétique.

Important : l’ITE est un système complet (isolant + sous-enduit + trame + finition). Comparez des devis avec exactement la même solution, sinon les prix n’ont aucun sens.

Exemples chiffrés : estimer le prix du crépi pour une maison de 150 m²

Calculer la surface de façade à crépir (exemple simple)

Exemple de maison plain-pied de 150 m² (10 m × 15 m), hauteur de mur 2,7 m.

• Façade 10 m : 10 × 2,7 = 27 m² → × 2 pans = 54 m²
• Façade 15 m : 15 × 2,7 = 40,5 m² → × 2 pans = 81 m²

Surface totale à crépir = 54 + 81 = 135 m²

Astuce : certains devis déduisent les grandes ouvertures, d’autres non (ou partiellement). Demandez la règle de métrés utilisée, c’est normal.

Appliquer une fourchette de prix au m²

Scénario A — Façade saine, crépi projeté (brut)

• 135 m² × (15 à 40 €/m²) = 2 025 à 5 400 €

Scénario B — Chantier “classique” de rénovation façade (préparation + finition)

• 135 m² × (65 à 85 €/m²) = 8 775 à 11 475 €

Scénario C — Crépi + isolation par l’extérieur (ITE)

• 135 m² × (100 à 130 €/m²) = 13 500 à 17 550 €

Méthode pratique pour ajuster votre estimation (sans inventer un prix)

Au lieu de chercher “le bon chiffre”, partez d’un scénario, puis posez-vous 6 questions. À chaque “oui”, demandez au pro un chiffrage dédié.

• Façade déjà crépie et qui s’effrite ? → décrépissage/reprises.
• Maison à étage ou accès difficile ? → échafaudage/accès.
• Beaucoup d’angles, de découpes, de tableaux de fenêtres ? → main d’œuvre.
• Finition grattée ou lissée ? → temps de finition.
• Façade très sale (mousse/pollution) ? → nettoyage/traitement.
• Projet ITE ? → système complet.

Réglementation et démarches avant de crépir

Avant de changer l’aspect d’une façade, vérifiez ces points (sinon vous risquez de devoir refaire).

PLU : couleurs et aspects

Beaucoup de communes imposent :

• teintes autorisées,
• aspect de finition,
• contraintes en zone patrimoniale.

Si vous êtes en lotissement, il peut aussi exister un règlement interne (teintes/finition). Mieux vaut vérifier avant de signer.

Déclaration préalable et secteurs protégés

Un changement d’aspect extérieur peut nécessiter une déclaration préalable. En zone patrimoniale/secteur protégé, les exigences peuvent être plus strictes (teintes, enduits, textures).

Échafaudage sur la voie publique

Si l’installation empiète sur le domaine public (trottoir/route) :

• autorisation nécessaire,
• planification (sécurité, signalisation),
• impact possible sur le coût (montage, protection, délais).

✅ Bon réflexe : demandez au pro qui gère la démarche et si c’est inclus au devis.

Choisir un façadier : check-list anti-devis douteux

Le crépi, c’est esthétique… mais surtout protecteur. Un mauvais enduit peut fissurer, se décoller, marquer ou laisser passer l’eau.

Les indispensables à vérifier

• Assurance décennale (attestation à jour).
• Références chantiers (photos avant/après, idéalement des chantiers récents).
• Méthode : quelle préparation ? quel type d’enduit ? combien de passes ? quelle finition exacte ?
• Détails : protections des menuiseries/sols, gestion des eaux de pluie, nettoyage, reprise des appuis/angles.

Les signaux d’alerte

• Devis trop vague (“crépi façade” sans préciser le produit, l’épaisseur, la finition).
• Aucune ligne de préparation du support.
• Prix “cassé” sans explications (souvent au détriment des reprises ou de la qualité).
• Refus de préciser la finition (ex. “crépi taloché” sans dire écrasé/gratté/lissé).

Mini check-list avant signature

• Le devis détaille la préparation (nettoyage, reprises, fissures).
• Le devis précise le type d’enduit (monocouche / plusieurs passes / minéral / synthétique) et la finition.
• Les postes échafaudage / protections / nettoyage sont chiffrés et clairs.
• Les métrés (m²) et ce qui est inclus/exclu (ouvertures) sont explicités.
• Les conditions de pose (météo) + délais sont réalistes.
• L’attestation décennale est fournie (et correspond au type de travaux).

🔍 Le vrai du faux sur le crépi extérieur

Pour estimer le prix du crépi au m², partez d’un repère (technique + finition), puis vérifiez ce qui est inclus : préparation, accès, échafaudage, reprises, protections, nettoyage. Le bon réflexe : demander plusieurs devis détaillés sur la même finition et le même niveau de préparation.

Le Conseil Habitatpresto :

Défaites le crépi existant s'il est abîmé

Pour re-crépir un mur, il faut défaire le crépi existant s'il est vraiment trop abîmé et s'effrite. Ces travaux s'ajouteront à la note finale de votre nouveau crépi de façade extérieure.

FAQ utile

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Aides et coûts liés au ravalement de façade

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Isolation extérieure

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Lexique utile

• Accrochage du support : L’accrochage du support est la capacité d’un support (maçonnerie, béton, ancien enduit) à permettre l’adhérence durable d’un crépi. Il dépend de la porosité, de la rugosité et de la propreté, et conditionne la tenue mécanique, la conformité au DTU 26.1 et la durabilité du revêtement.
• Adjuvant plastifiant : Un adjuvant plastifiant est un ajout formulé dans le mortier de crépi pour améliorer sa maniabilité sans excès d’eau. Il facilite la mise en œuvre, limite la fissuration de retrait et influe sur la régularité de finition, avec un impact direct sur la qualité d’aspect et la durabilité.
• Avis Technique (ATec) : L’Avis Technique est une évaluation délivrée par un organisme agréé attestant de l’aptitude à l’emploi d’un crépi ou d’un procédé non traditionnel. Il sécurise la conformité réglementaire et conditionne l’acceptation par les assureurs, notamment pour la garantie décennale.
• Bande de renfort : Une bande de renfort est un treillis localisé intégré dans le crépi au droit des points singuliers (angles, jonctions de matériaux). Elle limite les fissures différentielles et améliore la tenue mécanique, avec un impact direct sur la durabilité et la conformité aux règles professionnelles.
• Classe de résistance CS : La classe de résistance CS caractérise la dureté mécanique d’un enduit selon la norme NF EN 998-1. Elle influence la résistance aux chocs et aux agressions climatiques, et doit être adaptée au support pour éviter fissurations ou décollements prématurés.
• Corps d’enduit : Le corps d’enduit est la couche intermédiaire d’un système de crépi traditionnel en plusieurs passes. Il assure la planéité et la résistance mécanique globale, conditionnant la qualité finale et la longévité de la façade conformément au DTU 26.1.
• Couche de finition : La couche de finition est la dernière passe visible du crépi, appliquée après le corps d’enduit. Elle détermine l’aspect (gratté, taloché, projeté) et participe à la protection contre l’eau, avec un impact esthétique mais aussi fonctionnel sur la durabilité.
• Crépi hydraulique : Un crépi hydraulique est un enduit formulé à base de liants hydrauliques (ciment, chaux hydraulique). Il offre une bonne résistance mécanique et à l’humidité, mais impose une compatibilité stricte avec le support pour éviter pathologies et non-conformités.
• Crépi organique (RPE) : Un crépi organique, aussi appelé revêtement plastique épais, est un enduit prêt à l’emploi à base de résines. Il présente une bonne souplesse et résistance aux microfissures, mais son coût et sa perméabilité à la vapeur doivent être évalués selon le support.
• DTU 26.1 : Le DTU 26.1 est le document de référence pour la mise en œuvre des enduits de mortier sur façades. Il définit les supports admissibles, les épaisseurs et les conditions climatiques, conditionnant la conformité réglementaire et la validité des garanties.
• Épaisseur nominale : L’épaisseur nominale désigne l’épaisseur théorique du crépi une fois sec, exprimée en millimètres. Elle influe sur la protection mécanique, la régularité d’aspect et le coût du chantier, et doit respecter les prescriptions normatives pour éviter désordres.
• Enduit monocouche : Un enduit monocouche est un crépi formulé pour être appliqué en une seule passe ou en deux passes frais sur frais. Il simplifie la mise en œuvre et réduit les délais, mais exige un support conforme et une application maîtrisée pour garantir durabilité et homogénéité.
• Fissuration de retrait : La fissuration de retrait est un désordre lié à l’évaporation de l’eau contenue dans le crépi. Elle peut compromettre l’étanchéité et l’esthétique, et résulte souvent d’un dosage inadapté, d’un séchage trop rapide ou d’un support mal préparé.
• Fond de joint : Un fond de joint est un matériau compressible placé dans les joints de fractionnement avant application du crépi. Il permet de maîtriser les mouvements du support et d’éviter les fissures, impactant directement la durabilité et la conformité aux règles de l’art.
• Granulométrie : La granulométrie désigne la taille des grains minéraux du crépi, exprimée en millimètres. Elle détermine l’aspect de finition et influe sur la consommation de produit, le coût et la facilité d’entretien de la façade.
• Hydrofugation de masse : L’hydrofugation de masse est l’intégration d’un agent hydrofuge directement dans le crépi. Elle limite la pénétration de l’eau tout en conservant une perméabilité à la vapeur, améliorant la durabilité sans nuire au comportement hygrométrique du mur.
• Imperméabilité à l’eau : L’imperméabilité à l’eau caractérise la capacité du crépi à résister aux pénétrations d’eau de pluie. Elle est encadrée par des classes normatives et conditionne la protection du bâti contre les infiltrations et dégradations internes.
• Joint de fractionnement : Un joint de fractionnement est une discontinuité volontaire dans le crépi destinée à absorber les mouvements du support. Il est indispensable sur grandes surfaces et conditionne la pérennité de l’ouvrage selon les prescriptions du DTU.
• Mortier de dressage : Le mortier de dressage est utilisé pour rattraper les défauts de planéité avant application du crépi. Il garantit une épaisseur régulière et une finition homogène, impactant la qualité visuelle et la durabilité globale de la façade.
• Perméabilité à la vapeur d’eau (μ) : La perméabilité à la vapeur d’eau, exprimée par le facteur μ, mesure la capacité du crépi à laisser diffuser l’humidité interne. Un mauvais équilibre peut générer des pathologies, influant directement sur la durabilité du mur.
• Pont thermique de façade : Un pont thermique de façade est une zone où la continuité de l’isolation est rompue, parfois accentuée par un crépi mal adapté. Il impacte la performance énergétique et peut provoquer condensations et dégradations à long terme.
• Primaire d’accrochage : Un primaire d’accrochage est un produit appliqué avant le crépi pour uniformiser l’absorption du support. Il améliore l’adhérence, sécurise la mise en œuvre et limite les risques de décollement, influant sur la qualité et la durabilité.
• Projection mécanique : La projection mécanique est une technique d’application du crépi à l’aide d’une machine. Elle assure une productivité élevée et une régularité d’épaisseur, mais nécessite un réglage précis pour respecter les prescriptions normatives et le rendu attendu.
• Ragréage de façade : Le ragréage de façade est une opération préparatoire visant à lisser ou corriger les défauts du support. Il conditionne l’aspect final du crépi et évite surconsommation de produit ou défauts esthétiques coûteux à reprendre.
• Résistance aux chocs : La résistance aux chocs mesure la capacité du crépi à supporter des impacts sans dégradation. Elle dépend de la formulation et de l’épaisseur, et influe sur la durabilité, notamment en zones exposées ou accessibles.
• Support admissible : Un support admissible est un support compatible avec le crépi selon les normes en vigueur (béton, maçonnerie, ancien enduit sain). Le non-respect de cette compatibilité peut entraîner des désordres et une non-conformité contractuelle.
• Temps ouvert : Le temps ouvert est la durée pendant laquelle le crépi reste travaillable après application. Il conditionne la qualité de finition et l’organisation du chantier, avec un impact sur le coût de main-d’œuvre et le risque de reprises visibles.
• Traitement des points singuliers : Le traitement des points singuliers concerne les zones sensibles comme appuis de fenêtres ou jonctions de matériaux. Une mise en œuvre conforme limite infiltrations et fissures, garantissant la durabilité et la conformité de la façade.
• Vieillissement climatique : Le vieillissement climatique désigne l’évolution du crépi sous l’effet des UV, de la pluie et des variations thermiques. Sa maîtrise dépend de la formulation et impacte l’entretien, la durabilité et le coût global sur le long terme.

Références :

• L’enduit extérieur : comment bien le choisir ? - Qualitel
• B A BA de la réfection d'enduit - FFB
• Construction de Maison : Enduit de Façade Monocouche Combien ça coûte ? - Fred Junac Construction via Youtube
• Images réalisées avec l'aide de l'IA pour mieux vous inspirer

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