[Vidéo] Ép. 6 : je fais isoler par l'extérieur + crépir ma façade

Dans ce sixième épisode de notre série consacrée à la rénovation complète d’une maison des années 1930, cap sur l’isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE) ! Élodie, la propriétaire, partage les raisons qui l’ont poussée à faire ce choix décisif pour son confort et la performance énergétique de son logement, sans sacrifier d’espace à l'intérieur. Découvrez comment, en l'espace d'une quinzaine de jours, sa façade brute, côté jardin, a complètement changé d'apparence !

Découvrez, en vidéo, les grandes étapes de ce chantier d'isolation par l'extérieur !

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Pour voir ou revoir les premiers épisodes de notre série :
[Vidéo] Ép. 1 : J'ai acheté une maison ancienne à rénover
[Vidéo] Ép. 2 : Je mets en place mon projet de travaux : planification
[Vidéo] Ép. 3 : Je refais l'isolation des combles : imprévus & prix
[Vidéo] Ép. 4 : Je fais changer mes fenêtres et isoler mes murs par l'intérieur
[Vidéo] Ép. 5 : avant-après cuisine : je fais poser ma nouvelle cuisine

Isolation des murs par l’extérieur, côté jardin : 46 m² à isoler

L’entreprise CFP Techni-façades, créée en 2017 et spécialisée dans les travaux d’isolation et le ravalement de façade, plus particulièrement en rénovation, est intervenue pour l'isolation par l'extérieur de la façade côté jardin, exposée ouest.

Au total, 46 m² ont été isolés avec des panneaux en polystyrène expansé graphité, de 140 mm d'épaisseur, pour une résistance thermique R = 4,5, qui permet de répondre aux exigences de la RE 2020. Le panneau isolant Cellomur Ultra est à poser par collage et est "parfaitement adapté à l'isolation thermique par l'extérieur (ITE) sous enduit mince", explique Philippe Gentil, co-gérant de la société qui compte 3 associés et 6 ouvriers, dont Luis et Alexandre présents sur le chantier.

💶 Devis signé : 7 395 € TTC

👉 Le chantier a été réalisé début juin 2025 et étalé sur une quinzaine de jours, en tenant compte des temps de séchage, des contraintes liées à la météo et d'un arrêt forcé de chantier lié à l'indisponibilité de matériaux.

Un chantier d'isolation extérieure sans difficulté particulière

"On est sur un chantier d’ITE classique, il n'y a pas de difficulté. On est sur une cinquantaine de mètres carrés à isoler, avec du polystyrène graphité, en 140 mm d’épaisseur. Ça fait 25 ans que je fais ça, on commence à avoir l’habitude (rires)", reconnaît le professionnel, qui ne "fait aucune publicité et ne marche que par le bouche-à-oreille".

Des équipes réactives et qui s'adaptent aux contraintes du chantier

Sur un chantier, qui plus est, en extérieur, tout ne se passe jamais comme prévu. Malgré une météo capricieuse et des matériaux temporairement indisponibles..., le chantier a avancé sans accroc grâce à une organisation réactive et des équipes aguerries :

• La maison étant mitoyenne des deux côtés, les équipes n'ont pas eu d'autre choix que de passer par le garage et le sous-sol pour emmener les plateaux et installer l’échafaudage côté jardin, sur l’arrière de la maison.
  
  
• L'entreprise n'a pas été épargnée par la météo, avec pas mal de pluie tombée ces dernières semaines : "On a installé une bâche en haut, sur toute la longueur de l’échafaudage pour pouvoir avancer sans trop se mouiller et surtout protéger les panneaux collés et fixés la veille. Il ne faut absolument pas que la façade soit mouillée, sinon c’est mort !", insiste le responsable du chantier, Philippe Gentil.
  
  
• Les équipes mobilisées sur place ont aussi été légèrement retardées au moment des finitions, le crépi choisi par la cliente étant en rupture de stock. "Certains fournisseurs ont eu du mal à approvisionner. Il faut dire qu’il y a beaucoup de chantiers d’ITE en ce moment", note le chef d’entreprise.

Pourquoi avoir choisi d’isoler la façade par l’extérieur, côté jardin ?

"Côté jardin, j’avais la possibilité de le faire, ce qui n’était pas le cas côté rue, du fait des contraintes liées aux zones de protection du patrimoine (zones protégées ABF, ou architecte des bâtiments de France, NDLR). Et puis, côté rue, j’avais une façade qui était neuve, et avec la présence des bow-windows, ça aurait été plus compliqué. Côté jardin, à l’arrière de la maison, je pouvais donc le faire, et j’avais la façade qui n’était pas refaite, donc ça me donnait la possibilité, l'un dans l'autre, d'un point de vue esthétique, d’avoir une façade finie à l’issue des travaux. En plus de ça, l’isolation extérieure est connue pour être très efficace, et ça me permettait aussi de garder toute la surface disponible à l’intérieur de la maison, en ayant une isolation côté extérieur", explique la propriétaire des lieux, Élodie.

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🏡 Quels gains espérés, une fois les travaux terminés ?

"J’espère évidemment avoir un gain au niveau énergétique et faire des économies d’énergie, en consommant moins et mieux, grâce à cette isolation par l’extérieur, côté jardin, qui, en théorie, est vraiment efficace. L’objectif, c’est d’être bien isolée du froid l’hiver et d’être protégée de la chaleur, l’été. En parallèle, comme la façade n’était pas faite et était brute côté jardin, ça me permet d’avoir un crépi refait à neuf", en complément de l’isolation, contextualise la trentenaire.

Pourquoi avoir fait le choix du polystyrène comme isolant ?

"Clairement, c’est sur recommandation de l’entreprise en charge des travaux que j’ai fait ce choix. Il existe deux types d’isolant, le polystyrène et la fibre de bois. Pour une isolation optimale, la fibre de bois peut être recommandée, mais l’entreprise m’a expliqué que le polystyrène faisait très, très bien l’affaire pour un coût beaucoup moins élevé. Et puis, au niveau de l’épaisseur, ça permettait d’avoir une épaisseur moindre que la fibre de bois, donc sachant que je n’ai pas une surface énorme de jardin, je voulais aussi trouver un bon compromis entre l’épaisseur de l’isolation et conserver un maximum de superficie sur le terrain", note la jeune femme.

Des panneaux isolants en polystyrène ont été collés, plaqués et chevillés sur l'ancienne façade

Le polystyrène graphité, un isolant extérieur performant ?

"C’est un très bon compromis. Le polystyrène graphité a une résistance thermique de 4,5. En 14 cm, il équivaut aux 17 cm du polystyrène blanc pour avoir la même résistance thermique, donc, on gagne 3 cm d'épaisseur. Du fait que l’isolant soit graphité, il reçoit un petit peu plus les UV et a une meilleure résistance thermique", précise Philippe Gentil.

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Pourquoi avoir fait appel à cette entreprise ?

"J’ai connu cette société grâce au bouche-à-oreille. L’entreprise a réalisé un chantier chez une connaissance de ma famille. Le chantier s’était très bien passé, donc je les ai contactés. En plus de ça, ils sont installés aux alentours de Vichy, donc j’étais contente de faire travailler une société locale. Et puis, ils ont été très réactifs, que ce soit pour le premier rendez-vous pour le devis ou pour l’envoi de différents éléments, et j’ai eu un bon contact avec eux, donc ça s’est fait comme ça", décrit la Vichyssoise.

Deux devis demandés avant de faire son choix

"Comme pour la plupart des travaux, j’ai fait faire deux devis auprès d’entreprises du secteur de Vichy avant de me décider à passer par cette entreprise. Après, ce qui a dirigé mon choix, ça a été une question de budget, puisque cette entreprise était quand même moins chère au niveau du devis, pour des prestations équivalentes. Le bon contact que j’ai eu avec eux a fini de faire la différence", confirme Élodie.

En l'espace de quinze jours, la façade brute a complètement changé d'apparence ! En amont, le mur côté jardin a été ouvert par le maçon intervenu sur le chantier pour installer une porte-fenêtre en PVC, qui permettra à terme d'accéder à la terrasse en bois suspendue

🔍 Les questions fréquentes : les réponses du Pro

Une façade bien isolée, ça ne s'improvise pas ! Philippe Gentil, responsable de chantier et co-gérant de l’entreprise CFP Techni-façades, nous en dit plus sur ce chantier et les étapes d’une isolation thermique des murs par l’extérieur.

🔁 Comment isoler un mur extérieur ? Les 10 étapes d'une ITE

De la découpe des panneaux jusqu'à l’application du crépi, le chef de chantier détaille chaque phase clé de ce chantier d’isolation thermique par l’extérieur. Un chantier à confier à des pros... si vous tenez à votre confort ! Résultat : une isolation efficace, une façade propre et zéro mauvaise surprise.

1. Montage de l’échafaudage

Quand on arrive sur un chantier d'isolation extérieur, la première chose à faire est de monter l'échafaudage.

2. Préparation du bas de façade et mise en place des rails

Dans la foulée, une grille anti-rongeurs en alu est fixée en bas du mur pour protéger la façade. Après, on met les rails de départ, puis les rails latérales, sur les côtés, pour bien quadriller la façade.

3. Découpe des panneaux isolants

Une machine spéciale, appelée découpeuse de mousse, est ensuite utilisée. Grâce à son fil chauffant, elle fait fondre le polystyrène et offre une coupe propre et nette et à la bonne taille des panneaux d’isolant. Ce qui évite que des billes ou des poussières de polystyrène ne se dispersent partout ou ne s’envolent.

4. Pose et fixation des panneaux de polystyrène expansé

Après, on pose de bas en haut les blocs de polystyrène qui sont collés, plaqués et chevillés directement sur l’ancienne façade. Le chevillage doit être effectué immédiatement après le collage des panneaux.

5. Ponçage des panneaux et pose des baguettes d'angle entoilées

Un léger ponçage des panneaux permet d’aligner et redresser les blocs d’isolant au niveau des murs et des ouvertures, mais aussi d'améliorer l’accroche de l’enduit et éviter tout décollement prématuré.

Au niveau des angles de murs et des contours de fenêtres, on vient poser des arêtes et des baguettes d'angle PVC recouvertes d'une toile, qui couvre les deux côtés du mur et permet de créer des angles droits. Les profilés d'angle entoilés sont collés à l'aide d'un mélange composé de poudre et d'eau.

6. Entoilage de la façade

Une fois les baguettes d’angle bien sèches, on procède à l'entoilage avec de l'enduit. Il s’agit d’un entoilage complet, avec des toiles d’un mètre qu’on vient poser les unes à côté des autres et qu’on fait se chevaucher tous les 10 cm pour que ça recouvre bien la façade et que les toiles ne se décollent pas aux jointures, avant d'enduire le tout et de bien laisser sécher la façade.

7. Ratissage et enduit de renfort

On procède ensuite à un ratissage pour noyer entièrement la toile, avec une deuxième couche d’enduit davantage fibré : cette étape permet aussi de rattraper d’éventuels défauts sur le support.

Un entoilage complet de la façade a été réalisé, suivi d'une seconde couche d'enduit

8. Application du crépi à la taloche

Pour finir, on s’occupe des finitions et on applique le crépi à la taloche, de haut en bas, sur la façade.

"Le type de crépi est choisi par le client. Dans ce cas précis, on est sur un enduit de finition taloché, un crépi à grain moyen, de couleur sable clair (T20). Un produit qu’on prend chez Seigneurie, spécifique pour l’isolation par l’extérieur et adapté à une mise en place en été", ajoute le chef d'entreprise.

👉 L’entreprise, arrivée sur chantier à 7 h 10, n’a pas tardé à s’y mettre, profitant encore de la fraîcheur : "Il faut que la mise en place se fasse rapidement pour qu'il n'y ait pas de boursouflures et de reprises ou raccords d’enduit à faire. Qui plus est, en été, où le crépi a tendance à prendre très vite, du fait de la chaleur. On écarte le crépi à la taloche d’un côté et on reprend de l’autre. Le fait de bien l’écarter et de talocher permet de faire le grain et le dessin sur la façade". En 2h de temps, la mission est remplie.

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9. Pose des appuis de fenêtres

Après avoir laissé sécher le crépi 24 heures, les ouvriers sont revenus tôt le lendemain matin pour mettre en place les appuis de fenêtres. Des mesures avaient été prises avant de crépir. Malgré tout, il peut être nécessaire d’enlever le surplus de crépi et de matière dans les angles de murs à l’aide d’une taloche et d’une balayette, avant de procéder à la découpe et à la pose des tôles métalliques de teinte blanche, collées avec du mastic colle PU. 

👉 Ces tôles "assurent l’étanchéité au niveau des rebords de fenêtres et évitent que l’eau ne ruisselle et s’écoule sur la façade quand il pleut. Et puis, ça permet de finir proprement le chantier", détaille Alexandre, l’un des ouvriers, encore affairés sur l’échafaudage.

10. Nettoyage et fin de chantier

Avant de quitter le chantier, l’entreprise s’est chargée de refixer la descente d’eau, mais aussi de nettoyer les lieux et le sol au râteau, et de ramasser les débris à la main, pour rendre un chantier propre.

Quel est le temps de séchage d'un enduit ? 

Un temps de séchage est "nécessaire et primordial après la pose de l’enduit et avant qu’on remette une couche de résine pour noyer entièrement la toile, puis faire les finitions. Tout dépend de la température extérieure et de l’hygrométrie. Après, avec l’expérience, c’est à l’œil, on le voit. Quand on applique l’enduit, il est gris foncé, et quand il est bien sec, il devient très, très clair. Généralement, en été, on laisse sécher quatre à cinq jours. Ça dépend vraiment du taux d’humidité et de la chaleur", souligne l’artisan.

Quel isolant pour un mur extérieur ?

"Le polystyrène est très utilisé pour l’isolation des murs par l’extérieur. On pose aussi de la fibre de bois. En ce qui nous concerne, on ne fait pas de la laine de roche, parce que ça gratte, c’est volatile et très désagréable".

Quelle épaisseur pour une isolation d’un mur extérieur ?

"On est sur une épaisseur classique de 14 cm. C’est aussi l’épaisseur minimum pour être éligible aux aides à la rénovation énergétique, comme MaPrimeRénov’ ou la prime CEE. Le plus que j’ai fait, on était sur une épaisseur de 18 cm".

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Combien coûte une isolation par l’extérieur ?

"Le prix d’une isolation par l’extérieur est assez variable. Ça dépend de la difficulté du chantier, s’il y a des gonds de volets ou pas..., mais il faut compter en moyenne 150 € TTC le m², fournitures et main d’œuvre comprises".

Intempéries : quel impact sur l'avancée d'un chantier d'ITE ?

"Les intempéries ralentissent obligatoirement un chantier. Dans certains cas, il est même impossible de travailler, notamment en cas de gel ou de grosses chaleurs. S’il grêle, c’est sûr qu’on ne va pas rester dessous (rires), mais c’est surtout le gel qui peut mettre à l’arrêt un chantier. Pas forcément pour plaquer le polystyrène, mais surtout pour la pose des enduits. Et puis, en cas de vents violents et, forcément, par temps orageux, on descend de l’échafaudage, puisque c’est conducteur", détaille le chef d’entreprise.

⚠️ Peut-on faire son isolation extérieure soi-même ?

"Je le déconseille fortement, surtout sur de l’isolation extérieure. Il nous arrive d’en voir, on le voit tout de suite de toute manière, et c’est un massacre. Dans la plupart des cas, il faut tout arracher pour voir ce qu’il y a derrière (s’il y a le nombre de chevilles nécessaire, par exemple, NDLR) et tout refaire. Dans ce cas de figure, je ne reprends rien du tout, on ne prend pas ce risque-là. Si vous touchez, c’est comme si vous aviez appliqué. En façade, comme en maçonnerie ou pour tous types de travaux dans le bâtiment, c’est le dernier qui intervient qui engage sa garantie décennale, il faut être sûr de son coup", insiste Philippe Gentil.

Avant de conclure : "Si on fait appel à nous pour repasser derrière un chantier bâclé ou mal fait, c’est non. On ne passe jamais après un particulier qui a fait les travaux lui-même ou derrière une entreprise qui a fait n’importe quoi".

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À noter :
Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire et à vous abonner à notre chaîne YouTube Habitatpresto pour voir l'avancée des travaux et suivre les différentes étapes du projet qui vont conduire à offrir une seconde jeunesse à cette maison ancienne. L'épisode 7 sera à retrouver prochainement ! Vous pouvez aussi consulter notre article récap' qui retrace chacune des étapes du chantier !

Références :

• Image principale et images présentes dans l’article : Mathilde Mortier – Habitatpresto
• "Cellomur Ultra", Hirsch Isolation
• "Crépi Initex 2.5", Le Comptoir Seigneurie Gauthier

Lexique utile

• ITE (isolation thermique par l'extérieur) : méthode d’isolation des murs consistant à fixer un isolant sur la façade extérieure d’un bâtiment, puis à le recouvrir d’un enduit ou d’un bardage.
• Polystyrène expansé graphité (PSE graphité) : isolant synthétique gris enrichi en graphite, offrant une résistance thermique élevée (λ plus faible que le PSE blanc), tout en gardant une faible épaisseur.
• R = 4,5 : indicateur de résistance thermique (en m².K/W) d’un matériau isolant. Plus le R est élevé, meilleure est l’isolation. Un R de 4,5 est adapté aux exigences de la RE 2020.
• Chevillage : opération qui consiste à fixer mécaniquement les panneaux isolants au mur avec des chevilles plastiques après leur collage.
• Rails de départ : profilés horizontaux métalliques fixés à la base du mur, servant de support initial pour aligner les premiers panneaux isolants et assurer un départ droit du calepinage.
• Entoilage : pose d’une toile en fibre de verre noyée dans une couche d’enduit pour renforcer la façade et éviter les fissurations. Elle se superpose tous les 10 cm.
• Profilé d’angle entoilé PVC : élément préfabriqué en PVC avec trame intégrée, utilisé dans les angles pour assurer des arrêtes nettes et éviter les fissures à la jonction des murs.
• Ratissage : application d’une couche d’enduit mince pour lisser et uniformiser la surface avant la finition, ici en 2 passes pour renforcer la tenue de la toile.
• Enduit fibré : enduit renforcé avec des fibres synthétiques ou minérales, utilisé en sous-couche pour améliorer la cohésion, limiter les microfissures et enrober les trames d’entoilage.
• Crépi à la taloche : finition manuelle de l’enduit avec une taloche pour structurer la façade. Le grain, la teinte et la prise dépendent des conditions climatiques.
• Grille anti-rongeurs : bande en aluminium perforée, installée en bas de l’ITE, empêchant les nuisibles de s’introduire derrière l’isolant tout en laissant circuler l’air.
• Découpeuse de mousse : outil électrique à fil chaud utilisé pour couper proprement les plaques de polystyrène, sans poussière ni débris.
• Mastic colle PU : adhésif à base de polyuréthane, utilisé pour fixer durablement des éléments de finition, notamment sur des appuis de fenêtres.
• Zones ABF (Architectes des bâtiments de France) : secteurs soumis à des règles spécifiques de préservation du patrimoine bâti, où les travaux en façade doivent obtenir un avis conforme de l’ABF.