Risque de chute de hauteur : une cause d'accidents dans le BTP

La Rédaction Habitatpresto - Le 26/05/2025
Dans cet article :

    Le travail en hauteur sur les chantiers n'est pas exempt de risques. Il peut conduire à des accidents graves si les dispositions relatives à la sécurité ne sont pas mises en œuvre ou respectées. Voici que ce dit la loi et comment protéger vos équipes face au risque de chutes de hauteur.

    Chutes de hauteur : quels sont les chiffres dans le BTP ?

    Le travail en hauteur peut causer des chutes. Comme l'explique l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité) "11 % des accidents du travail ayant entraîné au moins quatre jours d'arrêt de travail sont dus aux chutes de hauteur." Il s'agit d'une des causes d'accident les plus fréquentes sur les chantiers. Elle peut causer des accidents graves et des décès.


    À la recherche de nouveaux clients ? Testez notre service d'apport de chantiers !


    Quelles sont les zones à risques liées aux chutes de hauteur ?

    Le risque de chutes de hauteur dans le BTP sont avant tout présents dans les situations suivantes : 

    • Travaux sur des toitures et charpentes ; 
    • Construction et rĂ©novation de terrasse ou de toit-terrasse ; 
    • Travaux sur les Ă©chafaudages et nacelles...

    Plus rarement, ils peuvent être liés à l'usage d'une échelle ou d'un escabeau.

    Prévenir les accidents liés aux chutes : quelles obligations ?

    Pour prévenir les chutes dans le BTP, l'employeur doit mettre en place des équipements de protection collective comme des échafaudage ou des grilles à tour. Si cela n'est pas possible, il doit fournir aux ouvriers d'équipements individuels de protection (EPI) comme un harnais de sécurité ainsi qu'un casque de sécurité.

    C'est obligatoire lorsque le travail en hauteur peut induire une chute libre de plus de 3 mètres, comme le veut l'article R4323-60 du Code du travail. Dans ce cas, il est impératif de donner une formation adéquate au personnel qui devra l'utiliser. 

    Chutes de hauteur : que se passe-t-il en cas d'accident du travail ? 

    Si un employé chute lors de son travail, cela entre dans le cadre de l'accident du travail. Dans ce cas, l'entreprise doit entamer des démarches et déclarer l’accident auprès de la CPAM du salarié sous 48h. Passé ce délai, elle s'expose à des sanctions pénales et financières.

    Pour le salariés, les frais médicaux et dépenses de santé seront couvertes à 100 % par la Sécurité sociale.

    👷 Le Conseil du Pro : faites la déclaration d'accident du travail en ligne !

    Si un ouvrier est victime d’une chute en hauteur, pensez à déclarer l'accident du travail en ligne sur le site de Net-entreprises. C'est souvent plus simple et plus rapide d'une déclaration papier.

    Références :


    Les questions fréquentes

     Quels sont les risques liés aux chutes de hauteur ? 

    Les chutes de hauteur peuvent entraîner des fractures, traumatismes crâniens, lésions internes, paralysie ou décès. C’est l’un des accidents du travail les plus graves dans le bâtiment. Une simple chute de 2 mètres peut déjà provoquer des séquelles irréversibles.

     Quels sont les risques de chute considérés ? 

    Sont considérés comme risques : travail en toiture, sur échafaudage, échelle, nacelle, dalle non protégée, trémie ou plancher partiel. Toute zone en hauteur non sécurisée, même à moins de 2 mètres, peut causer une chute grave. Le Code du travail impose la protection systématique.

     Quels sont les risques après une chute ? 

    Les risques immédiats sont : traumatismes crâniens, lésions vertébrales, fractures ouvertes, saignements internes ou coma. À moyen terme, des complications peuvent apparaître : hémorragies, perte de mobilité, troubles cognitifs, douleurs chroniques. Il faut consulter dès qu’il y a choc à la tête ou perte de connaissance, même brève.

     Quels sont les signes inquiétants en cas de chute ? 

    Maux de tête, vomissements, vertiges, troubles de la parole, vision floue, perte de connaissance, perte d’équilibre, douleurs dorsales ou abdominales : ces signes nécessitent une prise en charge médicale immédiate. Ne jamais banaliser une chute, même si la personne se relève.

     Comment puis-je savoir si une chute est grave ? 

    Tout choc sur la tête, le dos ou le thorax doit être considéré comme potentiellement grave. Si la chute a eu lieu de plus de 1 mètre, ou si la personne présente des troubles (équilibre, confusion, douleur aiguë), appelez le 15 ou rendez-vous aux urgences sans délai. Une radio ou un scanner peut être nécessaire.

     Quels sont les symptômes d'une hémorragie cérébrale suite à une chute ? 

    Les signes les plus fréquents sont : maux de tête violents, vomissements, troubles du langage ou de la vision, engourdissement d’un côté du corps, somnolence, convulsions. Une hémorragie intracrânienne peut être progressive : le moindre doute impose un scanner en urgence.

     Quand consulter suite à une chute ? 

    Consultez immédiatement si la chute a entraîné un choc à la tête, un étourdissement, une douleur vive, ou une difficulté à marcher. En cas de doute, faites appel au **15** ou à une visite médicale de chantier. Ne jamais minimiser un traumatisme, même sans plaie visible.

     Quel est le facteur de chute le plus dangereux ? 

    Le facteur le plus dangereux est le manque de protection collective ou individuelle : absence de garde-corps, pas d’ancrage, EPI non portés ou mal réglés. Les chutes en bord de toiture, trémie ou échafaudage sont les plus mortelles. L’humidité et l’improvisation sur chantier aggravent les risques.

     Quelle hauteur de chute est mortelle ? 

    On considère qu’une chute de plus de 3 mètres peut être fatale, surtout en l’absence de harnais ou de surface d’amortissement. Mais des chutes de moins de 2 mètres peuvent entraîner des décès ou handicaps graves, notamment en cas de choc à la tête ou au thorax.


    Dans la mĂŞme rubrique

    Commentaires

    Derniers articles publiés

     

    Confidentialité