Comment faire un devis de peinture qui signe ? Mentions, TVA, modèles

Ce matin encore, vous enchaînez la tournée des chantiers avec l’odeur de peinture fraîche collée aux vêtements et un client qui attend votre devis avant même que le mur ne soit sec. Faire un devis peinture, c’est simple sur le papier… sauf quand votre journée ressemble à un marathon en chaussures de sécurité. Et évidemment, le client « voudrait un prix rapide », comme si vous aviez un superpouvoir caché dans le rouleau. Bref, on connaît la musique : pression, délais, papier qui s’empile. Ici, vous allez apprendre à structurer vos coûts, éviter les pièges et sortir un devis clair, pro et signé.

Chaque mois, plus de 270 particuliers recherchent un peintre via Habitatpresto. Les pros de notre réseau ont déjà transformé ces demandes en chantiers pour un montant moyen de 6 512 € à chaque signature. Saisissez, vous aussi, ces opportunités.

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Les mentions obligatoires : le socle légal à ne pas louper

Un devis peinture engage autant le client que l’entreprise. Et en cas de contestation, c’est souvent une mention manquante qui complique tout : délais, tarifs, conditions de réalisation… Pourtant, ces points sont simples à verrouiller dès le départ. L’objectif n’est pas de faire un document “administratif”, mais un devis clair, opposable et protecteur pour votre entreprise.

💡 Bon à savoir :
Le client est engagé contractuellement à partir du moment où il a signé le devis avec la mention manuscrite "bon pour travaux" en indiquant la date de signature.

Les 17 mentions imposées par la réglementation

Les artisans les connaissent… mais dans la vie réelle, il manque presque toujours “un petit quelque chose”. Pour être tranquille, voici les 17 mentions à intégrer systématiquement :

• Identité complète de l’entreprise (nom, adresse, SIREN).
• Statut juridique.
• Numéro RCS ou RM.
• Assurance RC Pro + coordonnées de l’assureur.
• Identité du client.
• Date d’émission du devis.
• Lieu d’exécution des travaux.
• Description détaillée des prestations.
• Quantités et unités (m², h, forfait).
• Prix unitaires HT.
• Taux horaire ou prix au m² si applicable.
• Total HT, TVA, total TTC.
• Frais annexes éventuels (déplacement, location matériel).
• Délais ou durée prévisionnelle d’exécution.
• Conditions de paiement et modalités d’acompte.
• Date de validité du devis.
• Mention « bon pour accord » + signature du client.

Pourquoi être aussi rigoureux ? Parce que d'après les retours terrain de nos peintres, 90 % des litiges en peinture naissent d’un détail non écrit : un enduit supplémentaire, une protection oubliée, un délai pas précisé. Plus le devis est complet, moins vous perdez de temps à discuter… et plus votre marge reste intacte.

Focus peinture : TVA, sous-traitants, conditions de paiement

Certaines mentions sont critiques pour les peintres, car elles reviennent systématiquement dans les chantiers de rénovation.

1. La TVA appliquée

• 10 % lorsque vous intervenez sur un logement de plus de 2 ans (rénovation).
• 20 % pour les logements neufs, locaux pros ou cas particuliers.
• Auto-entrepreneur : la mention obligatoire « TVA non applicable, art. 293 B du CGI ».

La bonne TVA rassure le client et évite des corrections de dernière minute au moment de la facture.

2. Le cas des sous-traitants

Si vous travaillez avec un sous-traitant (enduit, préparation lourde, échafaudage), mentionnez :

• son nom ou la mention « sous-traitant qualifié »,
• le poste confié,
• et le fait que votre entreprise reste responsable vis-à-vis du client.

Cela évite les suspicions du client quand il voit arriver une équipe qu’il ne connaît pas.

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3. Conditions de paiement adaptées à la peinture

Pour sécuriser votre trésorerie :

• Acompte conseillé : 30 % à la signature ;
• Intermédiaire pour les chantiers de plusieurs jours (50 % en cours) ;
• Solde à la fin, après réception.

Ajoutez aussi votre délai de paiement, vos pénalités de retard (obligatoires) et les modalités en cas de modification du chantier (travaux supplémentaires sur devis complémentaire).

Ces mentions ne servent pas qu’à être « dans les clous ». Elles vous protègent au quotidien contre les imprévus, les incompréhensions et les chantiers sous-évalués. Ce sont elles qui transforment un devis peinture… en contrat solide.

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Comment chiffrer un devis peinture étape par étape ?

Un devis peinture fiable, c’est d’abord une bonne méthode. L’idée n’est pas de sortir un prix “au doigt mouillé”, mais de suivre toujours la même logique : mesurer, qualifier l’état des supports, choisir les produits, estimer le temps, puis ajouter les frais annexes. Plus cette méthode est stable, plus vos devis sont rapides à faire… et rentables.

Étape 1 : relever les surfaces à peindre chez le client

Sur place, le mètre ruban ou le télémètre laser doit devenir votre meilleur allié. Le but est d’obtenir rapidement des surfaces fiables pour chaque poste : murs, plafonds, boiseries, radiateurs, portes, etc.

Commencez par les murs :

• calculez le périmètre de la pièce (longueur + largeur) x 2 ;
• multipliez par la hauteur sous plafond ;
• déduisez les surfaces de fenêtres et de portes.

Exemple simple : salon de 5 m x 4 m, hauteur 2,50 m

• Périmètre = (5 + 4) x 2 = 18 m
• Surface des murs = 18 x 2,5 = 45 m²
• Fenêtres et porte = 3 m² → 45 – 3 = 42 m² de murs à peindre

Pour le plafond, calculez simplement la surface au sol : 5 x 4 = 20 m².

Pensez aussi aux éléments spécifiques : plinthes, encadrements, poutres, radiateurs. Même si vous les chiffrez au forfait, notez le nombre pour éviter les oublis. Un croquis rapide sur votre carnet ou tablette, avec les surfaces notées, vous fera gagner du temps au moment de rédiger le devis.

Étape 2 : lister les travaux préparatoires (rebouchage, ponçage, dépose)

Deux chantiers qui font la même surface ne demandent pas du tout le même temps si l’un est en placo neuf et l’autre en vieux plâtre fissuré. D’où l’importance d’évaluer l’état des supports dès la visite.

Vous pouvez, par exemple, classer l’état en 3 niveaux :

• Niveau 1 : supports propres, petits trous à reboucher, ponçage léger ;
• Niveau 2 : fissures, anciens trous de chevilles nombreux, traces d’humidité sèches ;
• Niveau 3 : peinture écaillée, vieux revêtements à déposer, enduits à reprendre sur de grandes surfaces.

Sur le devis, ces travaux préparatoires doivent apparaître clairement, sous forme de lignes distinctes :

• « Préparation des supports : rebouchage, ponçage, dépoussiérage – 42 m² » ;
• « Dépose de l’ancien revêtement (papier peint, toile de verre, etc.) – 20 m² » ;
• « Traitement localisé anti-humidité / anti-moisissure ».

Cela évite les malentendus et justifie le temps passé. En interne, vous pouvez associer à chaque « niveau » un temps par m² (ex. 0,10 h/m² pour le niveau 1, 0,20 h/m² pour le niveau 2, etc.) afin de chiffrer toujours de la même façon.

Étape 3 : choisir le type de peinture et le nombre de couches

Le choix de la peinture pèse directement sur le coût du chantier : prix du pot, rendement au m², temps de séchage, difficulté d’application. Là aussi, le devis doit refléter la réalité.

Pour les pièces de vie, on retrouve souvent :

• une acrylique mate pour les plafonds ;
• une acrylique velours ou satinée pour les murs ;
• une peinture plus résistante pour les pièces humides.

Précisez bien dans le devis :

• le type de peinture (acrylique, glycéro, mono-couche, peinture technique, etc.) ;
• la qualité (entrée de gamme, gamme pro, haut de gamme) ;
• le nombre de couches prévues.

Chaque couche est un passage supplémentaire : temps d’application + temps de séchage + éventuelles retouches. Entre une couche et deux couches, le temps de main-d’œuvre ne sera pas le même, surtout si les murs demandent une finition soignée. Sur votre devis, cela peut se traduire par deux lignes : « Fourniture et application de 2 couches de peinture acrylique velours – 42 m² ».

Étape 4 : intégrer la main-d’œuvre (heure, m², coefficient de difficulté)

Une fois les surfaces et les travaux définis, il faut traduire cela en temps de travail. Beaucoup d’artisans raisonnent à la surface, mais c’est bien le temps passé qui doit rester votre référence.

Vous pouvez, par exemple, fixer un temps moyen par m², puis l’ajuster :

• murs en bon état : 0,20 à 0,30 h/m² pour préparation + 2 couches ;
• murs très abîmés ou supports compliqués : 0,40 h/m² et plus ;
• plafonds, escaliers, hauteurs > 2,50 m : appliquez un coefficient de difficulté (x1,2 voire x1,5).

Exemple : 40 m² de murs, état correct, 2 couches

• Temps moyen retenu : 0,25 h/m²
• 40 x 0,25 = 10 heures de travail
• Au taux horaire de 45 € HT → 450 € HT de main-d’œuvre

Ce calcul se fait en coulisses, mais il vous permet de savoir si le prix au m² que vous affichez est cohérent avec votre taux horaire cible et votre marge. Si vous voyez que vous tombez à 25 € de l’heure, c’est un signal d’alerte.

Étape 5 : ne pas oublier les frais annexes (déplacement, location matériel, protection)

Les devis peu rentables sont souvent ceux où les frais annexes sont oubliés ou sous-estimés. Pourtant, ils font partie du chantier :

• temps et frais de déplacement (carburant, péages, stationnement) ;
• protection des sols et du mobilier (bâches, adhésifs, films, temps de mise en place) ;
• location ou amortissement de matériel spécifique : échafaud, tour d’escalier, ponceuse, aspirateur ;
• évacuation des déchets (anciens revêtements, pots vides, gravats légers) ;
• retour pour retouches et finitions si nécessaire.

Deux approches sont possibles :

• ligne spécifique « Frais de chantier et protection – forfait XX € HT » ;
• ou intégration dans le prix au m², en veillant à ne pas sous-évaluer.

L’important est d’en être conscient et de les chiffrer. Ce sont ces « détails » qui font la différence entre un devis qui paye bien la semaine… et un devis où l’on travaille quasiment pour rien.

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Exemple de devis type d’auto-entrepreneur (salon de 50 m²)

Prenons un salon de 50 m² au sol, hauteur 2,50 m, murs en état correct, à repeindre entièrement dans une teinte claire.

Vous notez lors de la visite :

• longueur : 10 m
• largeur : 5 m
• hauteur : 2,50 m
• 2 grandes fenêtres + 1 porte-fenêtre (environ 6 m² d’ouvertures)

1. Calcul des surfaces

• Périmètre des murs : (10 + 5 + 10 + 5) = 30 m
• Surface des murs : 30 m x 2,5 m = 75 m²
• Ouvertures : ~ 6 m² → 75 – 6 = 69 m² de murs à peindre
• Plafond : 10 m x 5 m = 50 m²

Total : 119 m² à traiter (murs + plafond).

2. Définition du contenu du chantier

Vous proposez :

• préparation des supports (rebouchage léger, ponçage, dépoussiérage) ;
• 2 couches de peinture acrylique mate au plafond ;
• 2 couches de peinture acrylique velours sur les murs ;
• protection soignée du sol (salon souvent meublé) ;
• nettoyage de fin de chantier.

Sur le devis, cela donne plusieurs lignes claires :

• « Préparation des supports (rebouchage léger, ponçage, dépoussiérage) – 119 m² »
• « Fourniture et application de 2 couches de peinture acrylique mate – plafond 50 m² »
• « Fourniture et application de 2 couches de peinture acrylique velours – murs 69 m² »
• « Protection des sols et du mobilier, nettoyage de fin de chantier – forfait »
• « Déplacement – forfait »

3. Calcul en coulisses

En interne, vous faites votre calcul de temps et de coût :

Le client voit un prix global clair pour « Peinture complète du salon 50 m² », et vous savez que votre temps, vos charges et vos fournitures sont couverts, avec un vrai bénéfice à la clé.

4. Et voilà le résultat ! Un devis rentable pour vous et lisible pour le client

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Comment l’IA peut vous aider à construire vos devis peinture ?

Pour beaucoup d’artisans, l’IA reste un truc flou ou un gadget. Pourtant, bien utilisée, c’est un assistant administratif qui ne dort jamais, et un bon coup de main pour se mettre d’accord avec le client sur le projet. L’idée n’est pas de laisser une machine décider des prix à votre place, mais de lui confier tout ce qui est répétitif : rédaction, reformulation, scénarios, supports de communication.

Transformer vos notes de visite en base de devis

Après une visite, vous avez souvent des notes rapides sur un carnet ou dans votre téléphone : dimensions, état des murs, souhaits du client. Plutôt que de repartir d’une page blanche, vous pouvez :

• Dicter ou taper vos notes dans un outil d’IA (« salon 50 m², murs en état moyen, plafond jauni, client veut teinte claire sur murs, mat au plafond, meubles à protéger… »).
• Demander à l’IA de structurer ces infos : surfaces, pièces, contraintes, points à vérifier.
• Lui demander de produire une liste de postes de devis prêts à être intégrés dans votre modèle (préparation, peinture murs, peinture plafonds, protections, nettoyage).

Vous gardez bien sûr la main sur les prix, mais vous gagnez un temps précieux sur la partie « quoi écrire ».

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Générer des descriptifs clairs et rassurants pour le client

Beaucoup d’artisans le disent : ils savent faire, mais n’aiment pas forcément rédiger. Un devis avec des lignes floues comme « peinture murs » peut inquiéter un particulier qui ne comprend pas ce qui est prévu.

L’IA peut vous aider à :

• reformuler vos postes en langage simple :
  au lieu de « prépa supports », écrire « rebouchage des trous, ponçage et dépoussiérage des murs avant peinture » ;
• adapter le niveau de détail selon le client (particulier très inquiet, investisseur pressé, etc.) ;
• harmoniser vos devis : même façon de présenter les choses d’un chantier à l’autre.

Simuler plusieurs scénarios de chantier pour se mettre d’accord

L’IA est aussi utile pour se projeter avec le client et l’aider à choisir. Par exemple :

• scénario 1 : uniquement murs et plafond, peinture blanche simple ;
• scénario 2 : ajout d’un mur accent de couleur + peinture plus haut de gamme ;
• scénario 3 : traitement de fissures et révision des enduits plus poussée.

Vous pouvez demander à l’IA de vous aider à présenter ces trois options de manière lisible, avec avantages et impacts sur le budget. Cela vous permet, au rendez-vous ou par mail, de dire au client :

« Je vous propose trois niveaux d’intervention, on choisit ensemble ce qui vous convient. »

Pour certains outils d’IA capables de générer des images, vous pouvez même créer des simulations avant / après très simples : mur foncé derrière le canapé, plafond éclairci, etc. Ce ne sera pas un rendu de décorateur, mais suffisant pour aider le client à visualiser et à se décider.

Préparer vos mails d’envoi et de relance de devis

Là encore, l’objectif est de vous décharger de la partie rédaction :

• mail d’envoi du devis après la visite, personnalisé mais rapide à écrire ;
• message de relance quelques jours après sans être insistant ;
• réponse à une question technique du client en reformulant proprement votre explication.

Vous gardez le fond (vos conditions, vos délais, vos tarifs), l’IA vous aide sur la forme. Résultat : des échanges plus pro, plus réguliers, sans y passer vos soirées.

Relancer un client prend du temps. Et si vous receviez des demandes de devis vraiment engagées, prêtes à signer rapidement ?

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Gagner du temps sans perdre la maîtrise de vos prix

L’IA ne connaît ni vos charges, ni votre façon de travailler, ni les surprises d’un vieux mur. Elle ne doit jamais décider à votre place du prix final. En revanche, elle vous permet de :

• structurer vos idées ;
• ne pas oublier de postes ;
• rédiger plus vite ;
• mieux expliquer votre travail au client.

Vous, vous gardez la main sur :

• les métrés ;
• les temps estimés ;
• le choix des produits ;
• la décision finale sur les montants.

En résumé : l’IA ne remplace pas le métier de peintre, elle vous aide à vendre plus clairement ce métier et à récupérer du temps sur l’administratif.

Auto-entrepreneur : comment fixer vos prix et présenter vos devis ?

Quand on démarre en auto-entrepreneur, la tentation est forte de “casser les prix” pour signer ses premiers chantiers. Le risque, c’est de se retrouver à enchaîner les heures sans dégager de vrai revenu. L’enjeu est donc double : choisir une méthode de prix lisible pour le client et garantir votre rentabilité, même sur un petit chantier.

Prix au m², à l’heure, ou mix : quand utiliser quoi ?

En peinture, les trois logiques de prix coexistent, et chacune a ses avantages :

• Prix au m² : idéal pour des travaux répétitifs et bien cadrés (murs et plafonds d’un logement, pièces de forme simple). Le client comprend facilement et peut comparer.
• Prix à l’heure : utile pour les interventions difficiles à prévoir (reprises ponctuelles, petites réparations, pièces très encombrées, chantier où l’état des supports est incertain). Cela couvre votre temps réel, mais peut inquiéter certains clients s’il n’y a pas de plafond.
• Prix mix (m² + régie) : très adapté aux chantiers de rénovation. Une partie est chiffrée au m² (peinture des murs, plafonds), et une partie en régie horaire pour les imprévus (découverte de supports abîmés, reprises d’enduit supplémentaires).

Concrètement, vous pouvez, par exemple, proposer dans un devis : « Peinture murs et plafonds : XX €/m² » + « Travaux complémentaires non prévus au devis : XX €/h, sur devis complémentaire accepté par le client ».

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Marges minimales pour rester rentable

En auto-entreprise, la TVA n’est pas applicable (mention « TVA non applicable, art. 293 B du CGI »), mais cela ne signifie pas que tout ce que le client paye vous revient. Vous devez absorber :

• les cotisations sociales ;
• l’assurance RC Pro ;
• le véhicule (carburant, entretien, stationnement) ;
• le matériel, l’usure de l’outillage, les consommables ;
• tout le temps non facturé (devis, trajets de repérage, achats de matériaux, administratif).

Pour rester à flot, l’idée est de viser un taux horaire réaliste, généralement bien au-dessus d’un salaire net classique. Une méthode simple consiste à :

• Estimer votre « salaire net souhaité » par mois.
• Ajouter vos charges mensuelles (assurance, véhicule, outillage, etc.).
• Diviser par le nombre d’heures réellement facturables (souvent 60 à 80 h/mois une fois tout le reste déduit).

On se rend alors vite compte qu’un taux horaire à 40–50 € HT n’a rien d’excessif. Sur vos prix au m², vérifiez que, une fois vos coûts de peinture, d’abrasifs, de protection et de temps estimés, il vous reste une marge confortable. Si, sur un chantier, vous tombez à 20–25 € de l’heure réelle, il faut revoir le chiffrage.

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Exemple complet de devis peinture maison 100 m²

Comment est structuré ce devis ?

Pour une maison de 100 m², le devis doit être simple à comprendre, sans perdre les détails techniques essentiels. Il se découpe en quatre blocs que le client identifie rapidement :

• Préparation : tout ce qui conditionne la qualité du rendu (rebouchage, ponçage, dépoussiérage).
• Application : murs, plafonds, boiseries, radiateurs, chacun avec son traitement spécifique.
• Services inclus : protection, nettoyage, déplacements (indispensable pour rassurer le client).
• Synthèse financière : un total HT/TTC + la TVA adaptée + un calendrier de paiement clair.

Le but : que le client voie où va son argent, sans noyer le devis dans un jargon technique.

Devis détaillé

Objet : Travaux de peinture intérieure complète – murs, plafonds, boiseries, radiateurs

Date de livraison estimée : 15/12/2025
Durée estimée des travaux : 10 jours ouvrés

Détail du devis

Total HT : 4 877,00 €
TVA (10 % rénovation) : 487,70 €
Total TTC : 5 364,70 €
Acompte à la commande (30 %) : 1 609,41 € TTC

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Comment faire un devis peinture sans logiciel coûteux ?

Dans une petite entreprise ou en auto-entreprise, investir tout de suite dans un logiciel de devis à 40 ou 60 € par mois n’a rien d’obligatoire. L’essentiel, ce n’est pas l’outil… c’est la méthode et un modèle clair qui évite les oublis. Beaucoup d’artisans travaillent très bien avec un simple fichier Excel, à condition qu’il soit structuré et pensé pour le quotidien d’un peintre.

Un modèle bien construit vous permet déjà de :

• reprendre toujours les mêmes postes essentiels (préparation, murs, plafonds, boiseries, protections, fournitures) ;
• intégrer votre taux horaire et vos prix au m² sans les recalculer chaque fois ;
• ajuster rapidement selon les chantiers sans repartir de zéro ;
• garder une présentation lisible et professionnelle pour le client.

Si vous préférez aller plus loin, il existe aussi des solutions gratuites ou très basiques qui suffisent largement au début : elles gèrent les contacts, génèrent un PDF propre et facilitent le suivi des devis signés. Elles ne remplaceront pas un logiciel complet de gestion, mais elles permettent déjà de gagner du temps.

Les logiciels plus avancés deviennent utiles quand l’entreprise prend de l’ampleur : plusieurs équipes, relances automatiques, catalogue interne de prestations, calcul de marge, suivi chantier… Là, l’outil peut vraiment structurer votre organisation.

Pour démarrer ou rester léger, retenez surtout ceci :

👉 un bon modèle + une méthode carrée valent mieux qu’un logiciel coûteux mal utilisé.
C’est ce qui fera la différence dans la qualité de vos devis… et dans votre rentabilité.

Pas besoin de logiciel complexe pour signer des chantiers. Il vous faut surtout des demandes de devis bien ciblées.

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🔍 Le vrai du faux sur le devis de peinture

3 hacks de persuasion et de prix que les PME utilisent pour signer plus (sans casser leurs marges)

1. Le "devis à 3 niveaux" :

Ne proposez pas un seul prix. Offrez toujours trois options claires avec des intitulés marketing :

• "Économique": Finition mate standard, marques d'entrée de gamme, 1 couche sur murs clairs. Prix le plus bas.
• "Confort": Finition velours/satinée, marque premium PME, sous-couche + 2 couches. C'est celui que vous voulez vendre.
• "Premium": Peinture dépolluante/lessivable, garantie étendue, petite prestation additionnelle incluse (ex: nettoyage de fin de chantier supérieur, petit meuble offert). Prix le plus élevé.

Résultat : Le client choisit rarement l'extrême bas et est psychologiquement attiré par l'option du milieu.

2. La "ligne zéro coût" :

Ajoutez une ligne dans votre devis avec une valeur de 0,00 € pour des services que vous faites de toute façon, mais qui ont de la valeur perçue.

Exemples : "Protection intégrale des sols et mobilier (Bâchage)", "Nettoyage quotidien du chantier", "Test de couleur gratuit (échantillon)".

Cela justifie votre prix global en montrant que ces "extras" sont inclus.

3. L'intégration "fourniture vs. pose" :

Dans votre logiciel de devis, créez des articles/lignes qui intègrent directement la fourniture et la main-d'œuvre. Ne les séparez pas.

Exemple : Au lieu de : Ligne 1 : Peinture Mat 12L | Ligne 2 : Pose peinture Mat. Vous avez une seule ligne : "Surface Murs Peints (Préparation Standard + 2 couches Mat)" avec un prix au mètre carré.

Cela rend le devis plus lisible pour le client et vous permet de masquer votre prix d'achat de la peinture.

Vos tarifs sont justes et vos devis bien présentés ? Il est temps d’attirer des clients prêts à payer pour de la qualité.

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👷 Le Conseil du Pro : consacrez votre temps aux devis qui peuvent vraiment aboutir

Habitatpresto Pro vous évite la prospection longue et incertaine : les demandes de travaux arrivent déjà formulées par des particuliers qui cherchent un peintre et ont un projet concret. Vous passez moins de temps à chercher des chantiers… et plus de temps à chiffrer ceux qui ont une vraie chance d’aboutir.

Références :

• * Enquête client Habitatpresto juillet 2025
• https://www.iris-st.org/medias/7/rapport-barometre-2024-VF.pdf
• https://www.capeb.fr/actualites/publication-de-la-11e-edition-du-barometre-artisante-des-chefs-d-entreprise-du-btp-et-du-paysage-toujours-sous-pression-malgre-une-volonte-de-mieux-concilier-vie-professionnelle-et-personnelle
• Devis obligatoire : comment ça marche ?, Ministère de l'Economie
• Tous nos conseils pour un devis réussi, FFB
• Image Adobe Stock - andrey gonchar

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