Bâtiment : à quel temps de pause avez-vous droit au travail ?

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Bâtiment : à quel temps de pause avez-vous droit au travail ?

Dans le secteur du bâtiment, les métiers sont généralement assez physiques... et les pauses bien méritées sur les chantiers ! À quel temps de pause avez-vous droit ? Combien de pauses pouvez-vous faire dans la journée ? Dans quels cas le temps de pause doit-il être rémunéré ? Que ce soit pour la pause déjeuner ou les mini-pauses supplémentaires dans la journée, voici toutes les règles à connaître pour se conformer à la loi !

Temps de pause dans le bâtiment : les 7 points à connaître

On a beau aimer son travail et ne pas voir les heures passer, une pause de temps en temps ne fait de mal à personne ! C'est l'occasion de souffler un peu, de vaquer à ses occupations personnelles, d'échanger avec vos collègues ou encore de remotiver les équipes.

1. Temps de pause au travail : que dit le droit du travail ?

Sans grande surprise, c'est le Code du travail qui définit le cadre dans le secteur du bâtiment, plus particulièrement l’article L3121-16 : "Dès que le temps de travail quotidien atteint six heures, le salarié bénéficie d'un temps de pause d'une durée minimale de vingt minutes consécutives."

En revanche, une pause peut être accordée avant d’atteindre les 6 heures de travail consécutives. Autrement dit, un salarié peut tout à fait prendre sa pause de 20 minutes après seulement 4 heures de travail, sans devoir attendre d’avoir atteint le seuil des 6 heures de travail effectif.

temps de pause minimum

À noter que certains accords d'entreprises et les conventions collectives du bâtiment peuvent accorder des temps de pause supérieurs à ceux mentionnés dans le Code du travail (article L3121-17 du Code du travail). Si votre entreprise a signé un accord d'entreprise sur les temps de pause, c'est celui-ci que vous devez consulter. En l'absence d'accord d'entreprise, c'est dans votre convention collective qu'il vous faudra chercher la réponse à vos questions.

2. Temps de pause cigarette : que prévoit le Code du travail ?

Le Code du travail ne prévoit pas de pause spécifique pour aller fumer. Toute interruption pour faire une "pause clope" doit donc s’inscrire dans les pauses prévues par la loi ou être expressément autorisée par l’employeur.

Une entreprise peut limiter, voire interdire, les pauses cigarette pour des raisons de sécurité, en particulier sur des chantiers à risques exposés aux solvants, gaz ou produits inflammables. Dans tous les cas, lorsque ces pauses sont permises, elles ne comptent pas comme du temps de travail effectif.

☕ Est-il légal de prendre une pause-café pendant le temps de travail ?

Prendre une pause-café pendant le temps de travail est largement toléré dès lors que cela reste raisonnable et n’affecte pas le rendement et la productivité. Le Code du travail ne prévoit aucune règle spécifique sur ce point, mais ces pauses sont généralement admises, surtout lorsqu’elles s’intègrent dans la pause légale de 20 minutes.

Sur un chantier du bâtiment, une courte pause pour boire un café ou s’hydrater peut même contribuer à la sécurité et à la concentration des salariés et favoriser la cohésion d'équipe, à condition d’être encadré et limité. Ainsi, ces courtes pauses peuvent parfois être implicitement intégrées dans l'organisation quotidienne.

👉
À noter :
Quoi qu'il en soit, les pauses liées aux besoins personnels — café, cigarette ou aller aux toilettes — ne sont pas comptabilisées comme du temps de travail effectif. Elles ne sont donc pas rémunérées, sauf disposition particulière.

3. Est-il possible de fractionner son temps de pause au travail ?

Non, la pause obligatoire de 20 minutes ne peut pas être fractionnée par l’employeur : elle doit être accordée d’un seul tenant.

Néanmoins, sauf consignes spécifiques de la part du chef de chantier pour organiser le temps de pause sur le lieu de travail, les ouvriers du bâtiment peuvent scinder ce temps en plusieurs courtes pauses, mais cela ne dispense pas l’employeur de proposer une pause continue de 20 minutes dès 6 heures de travail.

Par exemple : un salarié peut, de sa propre initiative, prendre 4 pauses de 5 minutes, alors qu'un autre peut très bien prendre 2 pauses de 10 minutes.

4. Quel est le temps de repos entre deux journées de travail ?

Par ailleurs, le repos quotidien entre deux journées de travail doit être d’une durée minimum de 11 h, comme le stipule l'article L3131-1 du Code du travail. Cependant, comme toutes les règles ou presque ont des exceptions, sachez qu'on peut vous demander de travailler davantage en cas de :

  • surcroît d’activité,
  • travail urgent.

Malgré ces exceptions, l'employeur n'a pas le droit d’octroyer moins de 9 h de pause consécutives entre 2 jours travaillés.


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5. Est-ce que le temps de pause obligatoire est payé ?

Non, le temps de pause légal n'est pas rémunéré puisqu'il n'est pas comptabilisé comme du temps de travail effectif.

En revanche, il existe une exception à cette règle :

  • Si votre employeur vous demande d'exécuter une tâche pendant votre temps de pause (par exemple, surveiller le téléphone parce qu'il attend un appel important), votre temps de pause est alors assimilé à du travail effectif et donc rémunéré comme tel, puisque vous restez à disposition de votre patron, prêt à intervenir.

Cependant, certaines conventions collectives ou accords d’entreprise peuvent prévoir des dispositions plus favorables (pauses rémunérées, majorations...), notamment dans le cas d'un travail jugé "pénible". Il convient donc de vérifier la convention collective applicable dans le bâtiment ou l’entreprise pour savoir si de telles règles s’appliquent.

6. Quel est le temps de pause pour un apprenti du bâtiment ?

Si des jeunes ouvriers sont âgés de moins de 18 ans, ce qui est relativement fréquent chez les apprentis, un minimum légal de 30 minutes de pause doit être accordé toutes les 4 h 30 de travail consécutives.

Si vous ne respectez pas cette disposition et que vous avez par exemple embauché 2 apprentis de moins de 18 ans dans votre entreprise, vous encourez une amende d'un montant de 1 500 € multiplié par autant de jeunes travailleurs dans cette situation. Si nous reprenons l’exemple ci-dessus : 1 500 € x 2, soit une amende de 3 000 € !

📌
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7. Temps de pause minimum midi : qu'en est-il de la pause repas ?

Un patron peut-il décider que les 20 minutes de pause obligatoire serviront de pause déjeuner ? Oui, absolument !

Le Code du travail n’impose aucune durée spécifique pour la pause déjeuner, hormis le minimum légal de 20 minutes. Les conventions collectives ou accords internes peuvent prévoir des pauses plus longues. Dans une organisation classique, la pause méridienne s’étend souvent d’une à deux heures.

Lorsque la journée est organisée en continu, la pause méridienne est réduite pour permettre de finir la journée plus tôt. Elle dure alors généralement entre 20 et 30 minutes. Elle est fréquemment prise directement sur le chantier, à condition que les salariés disposent d’un espace propre, abrité et compatible avec les exigences d’hygiène et de sécurité.

👉
À noter :
Si le salarié reste à la disposition de l’employeur durant sa pause déjeuner, par exemple pour surveiller le chantier ou rester en alerte, ce temps peut être reconnu comme du travail effectif et être rémunéré, conformément à l’article L3121-1 du Code du travail.

📈 En chiffres
47 min
Temps moyen consacré à la pause déjeuner en France
TF1 Info
45 %
Des travailleurs qui mangent sur leur lieu de travail préparent leur repas du midi chez eux
Observatoire Cetelem
1/3
Des repas, hors petit-déjeuner, pris à l'extérieur (boulangerie, pizzéria, fast-food...)
Observatoire Cetelem


📌
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Quel temps de pause par heure travaillée ?

Il n’existe pas de durée de pause proportionnelle à chaque heure travaillée. Le seul seuil légal est l’obligation pour l'employeur d’accorder un temps de pause de 20 minutes consécutives au minimum dès que 6 heures de travail sont atteintes. Certains employeurs du bâtiment aménagent des pauses supplémentaires pour tenir compte de la pénibilité des tâches, mais cela relève d’accords internes ou de la convention collective.

Temps de travail sans pause : combien d'heures d'affilée peut-on travailler ?

Un salarié ne peut pas dépasser 6 heures de travail effectif sans bénéficier d’une pause d’au moins 20 minutes. Au-delà de ce seuil, l’employeur est en infraction et engage sa responsabilité, surtout dans le bâtiment où la fatigue augmente les risques d’accident. Cette pause doit être prise avant de poursuivre la journée de travail pour garantir la sécurité et la récupération minimale des équipes.


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Calcul du temps de travail effectif avec pause : comment ça marche ?

Le temps de travail effectif correspond aux heures pendant lesquelles le salarié est à la disposition de l’employeur et accomplit ses tâches, sans pouvoir vaquer à des occupations personnelles.

Cela signifie que la pause obligatoire ou imposée de 20 minutes, accordée après 6 heures de travail consécutives, n’est généralement pas considérée comme du travail effectif et n’est donc pas rémunérée.

En conséquence, si la journée débute à 8h et se termine à 17h avec 20 minutes de pause, le temps de pause doit toujours être déduit, sauf exception prévue contractuellement, ce qui correspond à 7 h 40 de travail effectif.

👉
À noter :
Lorsque les conventions collectives ou le règlement intérieur, via un accord collectif d'entreprise, prévoient des conditions différentes, ces dispositions particulières ou avantageuses s’imposent.

Que faire si un salarié ne respecte pas la durée du temps de pause ?

Sur un chantier, les pauses doivent rester raisonnables et conformes aux règles établies par l’entreprise. Si un salarié prolonge systématiquement sa pause ou quitte le chantier sans autorisation, l’employeur peut le sanctionner en cas d'abus répétés.

Selon la gravité et la répétition des faits, la sanction peut aller du simple avertissement à la mise à pied disciplinaire, voire au licenciement pour faute. Cependant, l’employeur doit être en mesure de prouver l’abus, notamment grâce aux pointages, à des témoignages ou aux constats réalisés sur le chantier.

❌ Non-respect du temps de pause : quelles sanctions pour l'employeur ?

Si un employeur ne permet pas à ses salariés de bénéficier d’un temps de pause d’au moins 20 minutes après 6 heures de travail consécutives, il enfreint le Code du travail. Le salarié peut d’abord le signaler par écrit, puis saisir l’inspection du travail ou le conseil de prud'hommes (CPH) si la situation persiste.

En cas de manquement avéré, les pauses non accordées peuvent être requalifiées en temps de travail effectif, ouvrant droit à un rappel de salaire et, dans certains cas, à des dommages et intérêts. Le respect des pauses n’est donc pas une option : il s’agit d’une obligation légale.


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🔍 Le vrai du faux

A-t-on vraiment droit à 15 minutes de pause toutes les deux heures ?

Faux...
La loi n’impose qu’une pause minimale de 20 minutes après 6 heures de travail consécutives. Le Code du travail ne prévoit pas spécifiquement de pause toutes les deux heures. Ce type de rythme peut exister dans certains secteurs très réglementés, comme le transport, ou si un accord collectif le prévoit, mais ce n’est pas la règle générale.

💡 Ne vous fiez pas aux “on-dit” : seul un texte officiel ou un accord d’entreprise peut instaurer des pauses supplémentaires.

Peut-on m’imposer de prendre ma pause à un moment précis ?

Faux...
L’employeur peut organiser les horaires de pause, mais ne peut pas empêcher de prendre la pause minimale légale. Il peut fixer une plage horaire précise pour des raisons d’organisation ou de sécurité, mais le droit à 20 minutes de pause après 6 heures de travail reste obligatoire.

💡 Si la pause est trop tardive ou inaccessible, cela peut constituer un manquement aux obligations légales de l’employeur.

Si je travaille moins de 6 heures, j’ai droit à aucune pause ?

Vrai... en principe
En dessous de 6 heures de travail effectif, aucune pause n’est légalement obligatoire. Pour autant, certaines entreprises peuvent l’accorder volontairement ou l’imposer dans leur règlement intérieur.

💡 Même sans obligation légale, s’accorder quelques minutes de pause reste une bonne pratique pour prévenir la fatigue.

🗣️ Le témoignage du Pro : une organisation pensée avec les équipes

À la tête de l'entreprise CFP Techni-façades, basée à Brugheas (Allier) et spécialisée dans l’isolation par l’extérieur et le ravalement de façade, Philippe Gentil a décidé, en accord avec ses salariés, d'adopter le travail en journée continue. Cette décision réfléchie, prise en concertation avec ses équipes, vise à améliorer l’organisation des chantiers tout en maintenant la cohésion et l’équilibre de l’équipe. Avec des journées condensées, une courte pause à midi et un rythme de travail adapté aux réalités du terrain.

"J’ai laissé le choix à mes gars, ça les arrange de fonctionner en journée continue toute l’année, et pas seulement en été, lorsqu'il fait très chaud. Chacun amène son petit truc à grignoter et on mange rapidement sur le pouce. L’été, on n’a pas le choix, c’est vite intenable. L’hiver, ça ne fait plaisir à personne de manger dehors par 4 ou 5 °C, donc on enchaîne, ça fait une belle journée, mais on rentre plus tôt derrière", souligne le co-gérant de la société, façadier de métier.

"Lorsqu'on travaille en extérieur, la météo peut avoir un gros impact et ralentir l'avancée d'un chantier. Dans certains cas, il est même impossible de travailler, notamment en cas de gel (pour la pose d'enduits, par exemple, NDLR) ou de grosses chaleurs", précise Philippe Gentil, qui a créé l'entreprise en 2017, avec deux associés.

"Au retour des très grosses chaleurs, on adapte les journées en prenant plus tôt le matin et en s'arrêtant avant que les conditions de travail ne deviennent trop compliquées. En temps normal, on attaque à 7h-7h30 et on finit à 15h. L’été, on s’organise en fonction de la chaleur et des températures annoncées, on peut prendre à 6h ou même à 5h30 et on termine à 13h, mais ça fait deux ans qu’on ne bouge pas : on reste globalement sur du 7h-15h", complète le chef d'entreprise.


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PME du bâtiment : anticipez les besoins pour éviter les pauses qui s’éternisent !

Sur les chantiers éloignés ou sans base-vie, prévoyez systématiquement une glacière isotherme et plusieurs thermos dans les véhicules de chantier. Cela évite aux ouvriers de devoir quitter le chantier pour acheter de quoi boire ou manger, ce qui rallonge les pauses et casse le rythme. Avec ce matériel toujours prêt, les équipes restent sur place, reprennent plus vite et travaillent dans de meilleures conditions, surtout en période de fortes chaleurs ou de froid intense.

Vous pouvez aussi y ajouter quelques indispensables : de l'eau en quantité suffisante, des barres énergétiques, des fruits ou encore un kit de premiers secours. Cette organisation en amont, facile à mettre en place, réduit les imprévus, sécurise les temps de pause et améliore nettement le confort des équipes au quotidien.

👷 Le Conseil du Pro : faites des pauses pour éviter les accidents !

Il vaut mieux prendre soin de votre force de travail et lui laisser suffisamment de répit pour rester motivée et efficace sur les chantiers. Vous le savez mieux que quiconque, le secteur du bâtiment est globalement très accidentogène. En cas d’accident grave survenu pendant les horaires de travail du salarié, ses horaires effectifs vont être épluchés par l’inspection du travail ou les services de l’ordre, à savoir gendarmerie ou police. Des documents à charge donc...


Références :

  • "Pauses au travail : que prévoit la loi ?", Capeb
  • "Temps de pause du salarié dans l'entreprise : quelles sont les règles ?", Service Public
  • "Le temps de pause d'un salarié peut-il être réduit à 30 minutes quand le règlement intérieur prévoit 1 heure ?", Prévention BTP
  • "Code du travail : quel temps de pause au travail est accordé aux salariés ?", Aésio Mutuelle
  • "La pause déjeuner : un moment (toujours) sacré pour les Français", TF1 Info
  • Image principale de l'article - Adobe Stock

❓ Foire aux questions (FAQ)

Temps de travail et pause obligatoire : quelle réglementation ?

La loi impose une pause d’au moins 20 minutes dès que le salarié a travaillé 6 heures consécutives. Dans le bâtiment, cette pause est essentielle pour limiter la fatigue et préserver la sécurité sur chantier. En revanche, elle n’est pas comptée comme du travail effectif, sauf si le salarié reste à la disposition de l’employeur. Des pauses plus longues, notamment pour le repas, peuvent néanmoins être prévues afin d’adapter le rythme aux exigences physiques du métier.

Est-ce légal de travailler 12h de suite ?

La loi fixe la durée maximale quotidienne à 10 heures. Elle ne peut atteindre 12 heures que dans des situations exceptionnelles, strictement justifiées ou autorisées par l’inspection du travail. En dehors de ces cas, travailler 12 heures d’affilée est illégal et contrevient aux règles de repos et de protection de la santé des salariés. L’employeur s’expose alors à des sanctions administratives et peut voir sa responsabilité engagée en cas d’accident du travail.

Quel est le temps de pause légal pour 8 heures de travail ?

Le minimum légal est de 20 minutes de pause après 6 heures de travail effectif. Dans le bâtiment, une pause repas plus longue est souvent prévue afin d’assurer la récupération physique et la sécurité sur chantier. Cette pause doit être prise en dehors du temps de travail effectif, sauf disposition particulière de l’entreprise.

Quel est le temps de pause pour 7h de travail ?

Au-delà de 6 heures consécutives, le salarié bénéficie d’une pause d’au moins 20 minutes. Pour une journée de 7 heures, cette durée reste la référence, même si certaines entreprises prévoient des pauses plus longues, notamment pour le repas. Ce temps n’est généralement pas considéré comme du travail effectif, sauf si le salarié reste à la disposition de l’employeur.

Quel est le temps de pause réglementaire entre 2 jours de travail ?

Le repos quotidien obligatoire est d’au moins 11 heures consécutives entre deux journées de travail. Cette règle s’applique aussi dans le bâtiment, sauf dérogation très encadrée pour des chantiers particuliers ou des circonstances exceptionnelles. Ce repos vise à préserver la sécurité et la santé des travailleurs, en particulier sur des postes physiquement exigeants.

Temps de pause travail de nuit : quelle réglementation ?

Pour les salariés de nuit, la pause minimale passe à 30 minutes dès que le travail atteint 6 heures d’affilée. Cette pause vise à limiter la fatigue liée au travail nocturne, reconnu comme facteur de pénibilité. Elle est généralement prise sur un temps distinct du travail effectif.

Temps de pause mi-temps thérapeutique : que prévoit le Code du travail ?

Le mi-temps thérapeutique n’ouvre pas droit à un temps de pause spécifique. Les règles habituelles s’appliquent, dont la pause minimale de 20 minutes après 6 heures de travail. Toutefois, l’organisation du poste peut être adaptée sur recommandation médicale, avec l’accord de l’employeur, afin de faciliter la reprise et d’éviter toute surcharge physique ou fatigue excessive.

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