La fosse septique, appelée désormais fosse toutes eaux, est obligatoire. Et son installation est à votre charge... Alors quel est le prix d'une fosse septique ? Avec un coût entre 4.000 et 7.000 €, il en existe plusieurs sortes. Découvrez dans notre article les prix à connaître suivant le type, l'installation et l'entretien !
€ Combien coûte l'installation d'une fosse septique ? € Un professionnel de l’assainissement vous facturera en moyenne 4 000 € à 7 000 €.
Prix d'une fosse septique en béton : la qualité et la longue durée pour moins de 1 000 €
La fosse septique en béton est fabriquée en béton armé, traité pour un enfouissement de longue durée. Leur tenue dans le temps est imbattable, sur sol stable.
Attention, ces fosses sont très lourdes et doivent être installées à l’aide d’un camion grue ou d’une pelleteuse. Vérifiez donc que ces engins peuvent avoir accès à votre terrain.
Litrage
Prix moyen
3.000 L
550 €
4.000 L
900 €
Besoin d’un professionnel pour l’installation de votre fosse septique ? Comparez les devis gratuits et trouvez le meilleur artisan près de chez vous !
Une fosse septique en béton est le choix de la sûreté. 88studio - Adobe Stock
Prix d'une fosse septique synthétique : la légèreté à partir de 425 €
La fosse septique synthétique est fabriquée à partir de plastique ou de polymères.
Elles sont très légères et, surtout celles en PVC, moins chères, mais aussi moins résistantes à la déformation que les fosses septique béton.
Prix minimum (3.000 ou 4.000 L)
425 €
Prix maximum (10.000 L ou plus)
4.500 €
Une fosse septique synthétique se révélera souvent moins cher. gozzoli - Adobe Stock
Prêt à mettre votre installation aux normes ? Obtenez rapidement des devis gratuits pour un système d'assainissement adapté à votre maison et à votre budget !
5 pièces = 3000 L ou 4000 L + 1000 L pour chaque pièce supplémentaire
Prix de la pose : entre 4 000 et 7 000 €
La pose d’une fosse septique requière les compétences d’un professionnel du bâtiment.
En effet, la manipulation de certains engins, les raccordements à faire ou le respect de normes environnementales, représentent des travaux complexes.
Vous l’avez compris, l’installation d’une fosse septique est un projet de gros œuvre qui nécessite l’intervention d’un professionnel.
Coût d'entretien : ne négligez pas les frais annexes
L’entretien de la fosse septique n’est pas à négliger.
Vidange du bac à graisses : nécessaire tous les 6 mois, afin qu’elle fonctionne toujours correctement.
Vidange de l’intégralité de la cuve : obligatoire tous les 4 ans.Le prix d’une vidange de fosse septique se situe entre 150 € et 350 €.
Avant l’installation de la fosse, le SPANC (Service public d’assainissement non collectif) procède à un diagnostic assainissement qui coûte en moyenne 85 €.
Le SPANC effectue aussi une étude des sols dont le prix varie entre 200 € et 500 €.
Sachez qu’il existe des subventions de l’ANAH, et des aides telles que la TVA à taux réduit ou des prêts à taux 0, pouvant vous aider à financer vos travaux d’installation de fosse septique.
Attention, si vous revendez votre maison et qu’elle est encore équipée d’une ancienne fosse septique qui n’est plus aux normes, le nouveau propriétaire pourra exiger de vous que vous financiez les travaux de mise en conformité. Plus d’éléments pour tout savoir sur l’assainissement de votre maison
Références :
Image principale de l'article : gozzoli - Adobe Stock
Le prix moyen d’une fosse septique varie entre 3 500 et 10 000 €, installation comprise. Le coût dépend du type de fosse (classique, toutes eaux, micro-station), de sa capacité et des travaux nécessaires pour l’installation. Une fosse septique en béton est plus coûteuse mais plus durable que celles en plastique. La pose représente une part importante du budget, notamment si des travaux de terrassement sont nécessaires. Il est conseillé de demander plusieurs devis pour comparer les offres et bénéficier d’un bon rapport qualité-prix.
Quelles sont les aides pour une fosse septique ?
Plusieurs aides financières existent pour l’installation ou la mise aux normes d’une fosse septique. L’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) propose des subventions sous conditions de revenus. Certaines collectivités locales et agences de l’eau accordent des aides financières. L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) permet de financer ces travaux sans intérêts. La TVA réduite à 10 % est applicable si l’installation est réalisée par un professionnel. Il est recommandé de se renseigner auprès de la mairie ou du SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) pour connaître les aides disponibles.
Quelle fosse septique pour 4 personnes ?
Pour un foyer de 4 personnes, une fosse septique d’une capacité minimale de 3 000 litres est recommandée. Une fosse toutes eaux est préférable, car elle traite à la fois les eaux usées domestiques et les eaux vannes. Une micro-station d’épuration peut être une alternative compacte et écologique si l’espace est limité. Le choix du modèle dépend de la nature du sol, du niveau de la nappe phréatique et des réglementations locales. Il est essentiel de faire valider son installation par le SPANC avant de commencer les travaux.
Quel est le prix d'une fosse septique de 3000 litres ?
Le prix d’une fosse septique de 3 000 litres varie entre 800 et 2 500 € hors pose, selon le matériau (béton ou plastique) et la marque. Avec l’installation, le coût total se situe généralement entre 4 000 et 7 000 €, en fonction des travaux de terrassement et du système d’épandage. Une fosse en béton est plus résistante mais plus chère à poser en raison de son poids. Il est recommandé de demander plusieurs devis pour comparer les tarifs et de vérifier les aides financières disponibles.
Lexique utile
Aération primaire et secondaire : Dispositifs assurant la ventilation de la fosse septique et des canalisations pour éviter les mauvaises odeurs et favoriser un bon écoulement des eaux usées.
Bactéries anaérobies : Micro-organismes présents dans la fosse septique qui décomposent les matières organiques en l’absence d’oxygène, permettant la liquéfaction des boues.
Bac dégraisseur : Compartiment placé en amont de la fosse septique pour retenir les graisses et huiles provenant de la cuisine, évitant ainsi l’engorgement des canalisations et la surcharge du système d’épuration.
Boues septiques : Déchets solides issus de la dégradation des matières organiques, s’accumulant dans la fosse et nécessitant une vidange régulière pour éviter le colmatage du système.
Capacité nominale (en EH - Équivalent Habitant) : Indique la taille de la fosse septique en fonction du nombre d’utilisateurs. Une fosse de 3000 litres est généralement adaptée pour une maison de 4 à 5 personnes.
Colmatage du champ d’épandage : Obstruction progressive des drains d’infiltration par un excès de boues ou de matières grasses, réduisant l’efficacité du traitement des eaux et pouvant entraîner des remontées d’eaux usées.
Drain d’épandage : Conduits perforés placés dans le sol pour diffuser les eaux prétraitées par la fosse septique, favorisant leur infiltration dans le sol et leur épuration naturelle.
Effluent prétraité : Eaux usées partiellement purifiées à la sortie de la fosse septique, contenant encore des matières dissoutes qui doivent être traitées par un dispositif complémentaire (épandage, filtre à sable).
Filtre à coco ou à zéolithe : Média filtrant utilisé dans certains systèmes d’assainissement pour remplacer le filtre à sable, offrant une meilleure capacité d’épuration et nécessitant moins d’espace.
Filtre à sable : Système de traitement secondaire où les eaux prétraitées s’écoulent à travers plusieurs couches de sable et de graviers, permettant une filtration efficace avant l’infiltration dans le sol.
Fosse toutes eaux : Version améliorée de la fosse septique classique, capable de traiter l’ensemble des eaux usées domestiques (WC, cuisine, salle de bains), contrairement à l’ancienne fosse septique qui ne traitait que les eaux-vannes.
Inspection et regard de contrôle : Points d’accès situés sur la fosse septique et le réseau d’épandage permettant de vérifier le bon fonctionnement et d’effectuer des entretiens ou débouchages si nécessaire.
Lixiviats : Résidus liquides issus de la décomposition des matières organiques dans la fosse septique, pouvant être polluants s’ils ne sont pas correctement traités avant leur rejet dans le sol.
Masse filtrante (pouzzolane, sable, fibres végétales) : Matériau utilisé pour améliorer l’épuration des effluents après le passage dans la fosse, en favorisant le développement des bactéries épuratrices.
Micro-station d’épuration : Alternative à la fosse septique, utilisant un système de traitement biologique aérobie (avec oxygène) pour dégrader plus efficacement les matières organiques, souvent utilisée lorsque l’épandage est impossible.
Norme DTU 64.1 : Règle technique régissant l’installation des dispositifs d’assainissement autonome, imposant des distances minimales entre la fosse, les habitations, les puits et les limites de propriété.
Percolation du sol : Capacité du sol à absorber et filtrer les eaux usées traitées. Un test de perméabilité est souvent requis avant l’installation d’un système d’épandage pour s’assurer que le sol est adapté.
Pompe de relevage : Dispositif utilisé lorsque l’évacuation gravitaire des eaux usées n’est pas possible, permettant de remonter les effluents vers un champ d’épandage ou un filtre.
Poste de refoulement : Installation permettant de transporter les eaux traitées vers un exutoire plus éloigné (fossé, ruisseau, réseau d’assainissement) lorsque la pente naturelle est insuffisante.
Préfiltre (ou filtre à pouzzolane) : Élément placé à la sortie de la fosse septique pour retenir les matières en suspension et éviter l’obstruction prématurée des drains d’épandage.
Remontées d’odeurs : Problème pouvant être causé par un défaut d’aération, un siphon vide ou une fosse saturée, nécessitant une vérification du système de ventilation et une éventuelle vidange.
Séparateur d’hydrocarbures : Dispositif utilisé dans certaines installations spécifiques pour filtrer les hydrocarbures contenus dans les eaux usées avant leur rejet dans le sol ou un réseau d’épuration.
Tamis décolloïdeur : Dispositif limitant le passage des particules fines en suspension, améliorant la qualité de l’effluent envoyé vers le système de traitement secondaire.
Traitement tertiaire : Étape supplémentaire de purification après la fosse septique et l’épandage, nécessaire dans certains cas pour rejeter l’eau traitée dans un milieu naturel sensible (exutoire, nappe phréatique).
Vidange réglementaire : Opération d’entretien devant être réalisée tous les 3 à 4 ans (selon l’accumulation des boues), effectuée par un professionnel agréé pour éviter tout dysfonctionnement de la fosse septique.
Zone d’infiltration : Aire où les eaux usées prétraitées sont dispersées dans le sol, devant être éloignée des sources d’eau potable pour éviter toute contamination.
Commentaires