Vous avez un terrain en pente et vous ne savez pas par où commencer ? Qu’il s’agisse d’aménager un jardin, d’installer une piscine ou de préparer une construction, le terrassement est souvent une étape incontournable. Côté budget, comptez entre 30 et 160 € du m² selon la méthode choisie. Dans cet article, on vous explique les techniques, les étapes, les coûts et les précautions à prendre pour faire les bons choix.
Quel est le prix d'un terrassement de terrain en pente ? Tarifs au m2 & exemples
Terrasser un terrain en pente peut coûter entre 30 et 160 € le m² selon la technique employée. Certaines méthodes s’appuient sur le relief naturel, d’autres nécessitent des travaux plus lourds. Voici les tarifs moyens au m² pour les 4 méthodes les plus courantes.
Technique de terrassement | Prix moyen au m²* |
Surélévation du sol | 30 à 70 € |
Accompagnement de la pente | 40 à 90 € |
Encastrement dans le sol | 80 à 130 € |
Déplacement du terrain | 90 à 160 € |
Prix moyens au m2 observés évacuation comprise mais hors raccordements éventuels
Surélévation du sol : créer une plateforme plane
Cette méthode consiste à rehausser une partie du terrain avec du remblai (terre, gravats stabilisés, grave compactée), pour créer une plateforme plane au niveau souhaité. Elle est souvent utilisée lorsqu'on veut construire sur une portion basse du terrain sans creuser le reste.
Exemple de prix concret :
Un terrain présente une pente de 15 % sur 12 mètres de profondeur. Pour créer une plateforme plane de 50 m² destinée à accueillir une terrasse en bois, il faut rapporter 60 m³ de remblai. L'accès est aisé, ce qui permet une livraison en vrac et un compactage mécanique.
➡️ Coût global estimé : 3 500 € TTC, incluant remblai, compactage, stabilisation et nivellement.
Accompagnement de la pente : s’intégrer à la pente par paliers
Plutôt que d’aplanir complètement un terrain pentu, cette technique consiste à créer des paliers de terrassement partiels, adaptés à l’inclinaison naturelle du terrain. Cela permet de limiter le volume de terre à déplacer tout en construisant des fondations sur plusieurs niveaux ou demi-niveaux.
Exemple de prix concret :
Une maison de 120 m² a été construite sur un terrain avec une pente naturelle de 12 %. Pour aménager une terrasse à l’arrière et un jardin sur le côté, le terrain est modelé en 3 paliers successifs, chacun avec un décaissement léger (entre 30 et 60 cm). Des petits murets en blocs béton sont posés pour soutenir les niveaux, avec un bon drainage et un remblai compacté sur chaque palier.
➡️ Coût global estimé : 7 200 € TTC.
📌
Découvrez le guide complet des prix :
Prix d'un terrassement au m2 : décryptage complet des coûts
Encastrement dans le sol : creuser pour intégrer la construction
Ici, on creuse le terrain pour "inscrire" la construction ou l’aménagement dans la pente. Cela implique souvent un décaissement important, un mur de soutènement et parfois un drainage.
Exemple de prix concret :
Pour une extension de maison de 30 m² en semi-enterré dans un talus, il faut décaisser 90 m³ de terre, créer un mur en béton banché de 1,80 m, et poser un drain périphérique.
➡️ Coût global estimé : 9 200 € TTC, incluant terrassement, évacuation, mur et drain.
Déplacement du terrain : remodeler complétement le terrain
Technique plus radicale, elle consiste à réorganiser complètement les volumes du terrain en déplaçant des masses de terre d’un endroit à l’autre pour aplanir ou adoucir la pente. C’est une solution envisagée pour des terrains accidentés ou mal orientés.
Exemple de prix concret :
Un terrain de 400 m² présente des bosses et creux rendant l’aménagement du jardin impossible. Le professionnel utilise une pelle mécanique pour niveler l’ensemble : 120 m³ de terre déplacée, avec stockage sur place et compactage.
➡️ Coût global estimé : 7 800 € TTC, engins, main-d'œuvre et finition compris.
Pourquoi terrasser un terrain pentu ?
Le terrassement d’un terrain en pente n’est pas toujours obligatoire. Mais dans certains cas, il devient indispensable pour stabiliser le sol, faciliter les aménagements ou préparer une construction. Voici les situations les plus courantes où le terrassement s’impose.
Pour installer une piscine creusée
Une piscine ne peut pas être posée sur un sol incliné. Il faut d’abord aplanir la surface ou créer une plateforme stable pour garantir la tenue de l’ouvrage et éviter les glissements. Le terrassement permet aussi de gérer les écoulements d’eau autour du bassin.
Pour construire une maison ou une extension
Les fondations doivent reposer sur un sol nivelé et stable. Si la pente est trop marquée, des travaux de terrassement sont nécessaires pour poser la maison sur un terrain sécurisé. Cela peut passer par un terrassement en plateforme ou en cascade.
Pour créer un accès carrossable
Qu’il s’agisse d’une allée de garage ou d’un parking il faut un sol stabilisé et régulier. Une pente trop abrupte ou irrégulière rend les accès difficiles, voire dangereux. Le terrassement permet d’adoucir les inclinaisons et d'assurer un bon drainage.
Pour aménager un jardin ou une terrasse
Impossible de poser une terrasse ou un salon de jardin sur un terrain instable ou trop incliné. Le terrassement rend ces espaces accessibles, plats et sécurisés, tout en permettant de mieux gérer les différences de niveau du terrain.
Pour éviter l’érosion ou les ruissellements
Un terrain pentu mal aménagé peut favoriser le ravinement, les coulées de boue ou l'accumulation d'eau en contrebas. Un bon terrassement permet de modeler le sol, de canaliser l’eau et de limiter les dégâts liés à la météo.
Quels sont les avantages et inconvénients d'un terrain en pente ?
Acheter un terrain en pente peut sembler risqué, mais ce type de configuration présente aussi des atouts. Avant de décider d’acheter ou d’aménager, voici un tour d’horizon des points forts et des contraintes à anticiper.
Avantages | Inconvénient |
Une vue dégagée Un terrain en hauteur offre souvent une belle perspective, avec peu de vis-à-vis et une orientation plus facile à optimiser. | Des travaux de terrassement presque toujours nécessaires Même pour de petits aménagements. Le coût peut vite grimper selon l’inclinaison et l’usage prévu. |
Un bon écoulement des eaux Par nature, l’eau ruisselle plus facilement, ce qui limite les risques de stagnation. | Un entretien plus délicat Tonte difficile, glissements de terrain après fortes pluies, ruissellement mal maîtrisé… tout cela peut poser problème si le terrain n’a pas été bien préparé. |
Des constructions architecturales originales Maisons en demi-niveau, toits végétalisés intégrés à la pente, murs en restanque | Des contraintes pour la construction Fondations adaptées, murs porteurs renforcés, gestion des niveaux intérieurs… Construire sur pente implique souvent des surcoûts techniques. |
Un prix souvent plus bas Les terrains pentus sont parfois moins chers à l’achat, car jugés plus complexes à aménager. | Un risque naturel accru Tassements, glissements de terrain ou éboulements sont plus fréquents si le sol n’est pas bien stabilisé. |
Comment terrasser un terrain pentu ? Les grandes étapes
Piquetage et repérage du terrain
Avant toute chose, il faut connaître la nature du sol, le taux de pente, et les risques (glissement, infiltration, mauvaise portance…). Cette étude permet de déterminer la technique de terrassement la plus adaptée et de dimensionner correctement les travaux (talus, soutènements, drainages…).
Décaisser, remblayer ou déblayer pour modeler la pente
Une fois le piquetage réalisé, on passe à la mise en forme du terrain. On procède à un décaissement (retrait de terre), à un remblaiement (apport de terre), voire à un déblaiement massif selon le relief. Sur terrain en pente, ces opérations sont combinées pour créer des zones planes ou des niveaux successifs.
⚠️
La gestion des terres est un point clé : en moyenne, 1 m³ de terre pèse entre 1,4 et 1,8 tonne. Il faut donc prévoir son stockage ou son évacuation.
Drainage : anticiper les ruissellements et infiltrations
Un terrain en pente mal drainé peut se transformer en toboggan en cas de forte pluie. Il est donc crucial de prévoir des drains périphériques, caniveaux, ou tranchées drainantes, en particulier en bas de pente ou au niveau des futures fondations.
Stabilisation et compactage du sol
Une fois le terrain mis en forme, on le stabilise mécaniquement avec une plaque vibrante, un rouleau ou une dameuse. Pour les pentes plus raides, des murs de soutènement, des enrochements ou des géotextiles peuvent être nécessaires pour éviter les glissements.
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Pour en apprendre plus sur les étapes du terrassement :
Travaux de terrassement : les 7 étapes pour niveler son terrain
Est-il possible d'aplanir un terrain en restanques ?
Techniquement, c’est possible. Mais en pratique, remettre à plat un terrain aménagé en restanques implique des travaux lourds et coûteux. Chaque niveau doit être démoli, comblé ou nivelé, ce qui suppose :
- la déconstruction des murets de soutènement (souvent en pierre ou béton),
- l’évacuation ou le déplacement de grandes quantités de terre,
- une reprise complète du drainage, initialement pensé palier par palier,
- et parfois, la stabilisation de la pente restante après modification.
Cette opération peut être envisagée si l’objectif est, par exemple, d’installer une grande dalle pour une maison de plain-pied ou une piscine enterrée. Mais elle présente un double inconvénient :
➡️ un coût élevé (engins, main-d’œuvre, évacuation),
➡️ et un risque de déséquilibre si la structure du terrain n’est pas reprise correctement.
💡 Dans bien des cas, il est plus pertinent de conserver les paliers existants, voire de les retravailler ou les adapter, plutôt que de tout aplanir.
Voici un exemple de terrain aménagé en restanques.
Image générée à l'aide de l'intelligence artificielle.
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Comment faire des paliers sur un terrain en pente ?
La création de paliers est une forme de terrassement adaptée aux terrains en forte pente. Elle consiste à transformer la déclivité en plusieurs zones planes successives, chacune soutenue par un muret. C’est une solution efficace pour stabiliser le terrain, éviter l’érosion et faciliter les aménagements (potager, terrasse, cabanon…).
1. Décaisser la partie haute
On commence par creuser la partie amont du futur palier. Cette terre servira à remblayer plus bas. Le décaissement se fait en fonction de la hauteur du palier à créer. En terrain meuble ou pentu, il peut aller jusqu’à 80 cm.
2. Construire le mur de soutènement
Une fois la terre dégagée, on construit le mur de retenue à la base du futur palier. Il doit être bien dimensionné, fondé en profondeur (semelle béton armé recommandée), et adapté à la hauteur du talus.
Matériaux possibles : béton banché, blocs à bancher, pierre maçonnée, rondins…
Un drain derrière le mur est indispensable pour évacuer l’eau et éviter la pression hydrostatique.
3. Vérifier la stabilité et l’ancrage du mur
Avant de poursuivre, on s’assure que le mur est solidement fondé, ferraillé si nécessaire, et protégé contre les infiltrations. Une mauvaise conception peut entraîner un basculement ou un affaissement dès les premières pluies.
Pour les murs de plus de 1 mètre, une validation par un pro est fortement conseillée.
4. Remblayer la partie basse
On remplit la zone derrière le mur avec la terre issue du décaissement, en couches successives de 20 à 30 cm. Chaque couche doit être compactée à la plaque vibrante ou au rouleau. C’est ce compactage qui assurera la bonne tenue du palier dans le temps.
5. Niveler et stabiliser le palier
Une fois la hauteur souhaitée atteinte, on peaufine le nivellement à la règle ou au râteau. Si le palier est destiné à recevoir un aménagement (terrasse, cabanon…), on peut poser un géotextile, une couche de graviers ou une dalle en béton selon l’usage prévu.
Terrassement du jardin : quelles précautions faut-il prendre ?
Terrasser un jardin en pente ne s’improvise pas. Pour éviter les mauvaises surprises, glissements, affaissements, fissures ou stagnation d’eau, il est essentiel de prendre quelques précautions avant de faire intervenir un engin ou de creuser à la pelle. Voici les points à vérifier avant de commencer :
Connaître la nature du sol
Un terrain argileux ne se travaille pas comme un sol sableux ou rocailleux. La portance, la stabilité, et le risque de glissement dépendent directement de la composition du terrain. En cas de doute, une étude de sol G1 est vivement conseillée, surtout si une construction suit le terrassement.
Anticiper les écoulements d’eau
Sur un terrain en pente, l’eau ne stagne pas… elle ruisselle. Il faut penser à orienter les pentes, prévoir des drains ou caniveaux si nécessaire, et éviter de créer des zones où l’eau pourrait s’accumuler au pied des murs ou des fondations.
Respecter les limites de propriété et les règles d’urbanisme
Un terrassement modifie la topographie du terrain, ce qui peut avoir un impact sur les parcelles voisines (écoulement des eaux, vue, mitoyenneté). Avant d'engager les travaux, il est essentiel de consulter les règles d’urbanisme locales :
PLU (Plan Local d’Urbanisme) ou, dans certaines communes, encore le POS (Plan d’Occupation des Sols).
Ces documents fixent notamment :
- la hauteur maximale des talus ou remblais,
- les distances minimales à respecter en limite de propriété,
- les éventuelles déclarations préalables à déposer en mairie.
Vérifier l’accessibilité pour les engins
Mini-pelle, tractopelle, rouleau compacteur… Ces machines ont besoin d’un accès dégagé, stable et large. Il faut aussi penser à la zone de stockage temporaire de la terre. Si l'accès est étroit ou escarpé, cela peut complexifier ou renchérir fortement l'intervention.
Prévoir les aménagements à venir
Avant de niveler ton terrain, anticipe les projets futurs : terrasse, cabanon, allée, bassin… Cela permet d’adapter le terrassement aux bons niveaux, d’éviter les doubles travaux, et de passer les fourreaux, gaines ou réservations nécessaires au bon moment.
Terrassement de terrain en pente avant/après
Dans ce jardin situé en périphérie d’une zone pavillonnaire, le terrain présentait une pente abrupte de près de 25 % sur 10 mètres de profondeur. Le dénivelé rendait tout aménagement impossible, y compris l’accès à la façade arrière de la maison.
Le projet consistait à créer trois paliers successifs, chacun soutenu par un muret en blocs béton reconstitué, avec accès par escaliers. L’objectif : stabiliser le terrain, éviter l’érosion et surtout rendre le jardin accessible et aménageable.
🔧 Travaux réalisés
- Décaissement et nivellement par palier
- Construction de 3 murs de soutènement drainés
- Compactage, géotextile, puis pose d’un gazon synthétique pour un entretien minimal
- Escaliers maçonnés sur chaque niveau
💰 Coût total TTC des travaux : entre 16 000 et 22 000 € TTC, selon les matériaux choisis et les contraintes d’accès.
Résultat en image
À gauche, le terrain tel qu’il se présentait avant les travaux : pente brute, sol sableux instable, accès impossible.
À droite, la simulation réaliste du projet finalisé : des paliers stables, végétalisés, et une terrasse haute avec mobilier.
Vos doutes, nos réponses sur le terrassement d'un sol en pente
Terrasser un terrain en pente peut paraître impressionnant, tant les enjeux techniques et financiers sont importants. Donc logiquement vous vous posez des questions, voire vous avez des inquiètudes. Pas de panique, la rédaction prend le temps d'y répondre pour y voir plus clair :
Est-ce que le terrain risque de s’effondrer après les travaux ?
C’est une inquiétude légitime. Un terrassement mal réalisé peut en effet déstabiliser le sol, surtout en cas de forte pente ou de sols argileux. Mais les professionnels ont des solutions précises pour éviter cela : murs de soutènement dimensionnés selon les DTU (Documents Techniques Unifiés), drainage efficace pour éviter la pression de l'eau, compactage mécanique par couches successives.
Faire appel à un professionnel, c’est aussi bénéficier de son expérience sur des configurations de terrain variées, et de sa capacité à anticiper les contraintes invisibles pour un particulier. Et surtout, son travail est couvert par une garantie décennale : en cas de désordre structurel lié au terrassement, les réparations sont prises en charge. C’est une sécurité qu’aucun chantier amateur ne peut offrir.
Peut-on faire les travaux soi-même pour économiser ?
Techniquement, oui, mais dans les faits il vaut mieux éviter. Ce travail demande des connaissances pointues, de la rigueur et surtout un matériel adéquat : laser pour les niveaux, engins pour le déblai/remblai, compacteur... Or, une mauvaise pente ou un compactage insuffisant peut créer des glissements ou des fissures plus tard. Certains particuliers s’en sortent sur de tous petits projets, pour un potager ou un cabanon par exemple, mais pour une maison ou une piscine, ne prenez pas de risque et faites appel à une entreprise de terrassement.
Mon sol est argileux ou sableux : est-ce un problème pour le terrassement ?
On ne peut pas qualifier cela de problème mais il est vrai que le type de sol change radicalement la façon de terrasser. Un sol argileux gonfle et se rétracte selon l’humidité, ce qui peut fissurer des ouvrages non adaptés. Un sol sableux, lui, ne se tient pas bien s’il est trop sec. C’est pourquoi un professionnel adaptera les fondations, le drainage et les méthodes de compactage selon la nature du sol.

Lexique utile
- Accroche mécanique : Capacité d’un matériau ou d’un ouvrage à rester fixé ou stable sur une pente. En terrassement, elle est essentielle pour stabiliser des talus ou ancrer des géotextiles et éviter les glissements de terrain.
- Banquette de talus : Petite plateforme horizontale créée à intervalles réguliers sur un talus en pente pour limiter l’érosion et favoriser la stabilité. Cruciale pour les pentes importantes, elle facilite également les opérations d’entretien.
- Bassin de rétention : Infrastructure creusée pour collecter temporairement les eaux de ruissellement. Indispensable en terrain pentu pour éviter les inondations et maîtriser l’écoulement vers les réseaux d’eaux pluviales.
- Berme : Rebord horizontal aménagé entre deux niveaux de pente pour interrompre le glissement des matériaux. C’est une barrière de sécurité naturelle ou artificielle pour stabiliser les remblais.
- Butoir de pied de talus : Masse ou structure installée à la base d’un talus pour en empêcher le pied de s’éroder ou de se déplacer. Un élément critique pour les zones sujettes aux glissements.
- Décapage : Étape initiale du terrassement consistant à enlever la couche végétale (terre arable). Sur terrain en pente, cela permet de travailler sur une base plus stable et d'éviter la contamination des remblais.
- Déblais : Terre ou roche retirée d’un site pour atteindre le profil de terrain voulu. En pente, une gestion précise des déblais est nécessaire pour éviter un déséquilibre du terrain.
- Éboulement : Chute soudaine de matériaux en pente, souvent due à un mauvais compactage ou à un ruissellement mal géré. Sa prévention repose sur une bonne étude géotechnique et des aménagements adaptés.
- Épierrage : Opération de retrait des pierres présentes en surface. Sur terrain en pente, elle est cruciale pour éviter l’endommagement du matériel de terrassement et garantir une base homogène.
- Expert géomètre : Professionnel certifié chargé de mesurer, borner et modéliser un terrain avec précision. Son intervention est déterminante sur un terrain en pente pour éviter des erreurs d’altimétrie ou des conflits de limites.
- Film géotextile : Feuille synthétique non tissée utilisée pour séparer, filtrer ou stabiliser les couches de sol. En terrassement, elle est posée avant les remblais pour éviter le mélange des matériaux et limiter l’érosion.
- Fouille en rigole : Tranchée étroite creusée pour poser des canalisations ou fondations. En pente, elle doit être rigoureusement nivelée pour éviter des contre-pentes ou affaissements.
- Géotextile : Membrane filtrante posée entre le sol naturel et les couches de remblai. Elle évite le mélange des matériaux et stabilise les sols en pente, notamment contre l’érosion.
- Nivellement : Action de rendre un terrain uniforme. Sur pente, il ne s’agit pas de l’aplanir totalement mais d’aménager des paliers sécurisés (restanques, plateformes) pour les futures constructions.
- Paroi clouée : Technique de stabilisation d’un talus par injection de tiges métalliques (clous) ancrés dans le sol. Essentielle pour les pentes raides ou les terrains meubles.
- Pente admissible : Inclinaison maximale qu’un talus peut avoir sans compromettre sa stabilité. Elle dépend du type de sol et doit être respectée scrupuleusement pour éviter tout risque d’éboulement.
- Profil en long : Représentation en coupe d’un terrain suivant une ligne directrice. En terrassement de pente, ce document est indispensable pour prévoir les volumes de déblais/remblais et les solutions de stabilisation.
- Ravinement : Érosion du sol causée par le ruissellement de l’eau, formant des rigoles qui déstabilisent les terrains. Indique souvent un défaut de drainage à corriger pour éviter affaissements ou glissements.
- Remblai : Amas de matériaux apportés pour rehausser ou stabiliser une partie du terrain. En pente, leur compactage et leur nature (granulométrie, humidité) doivent être adaptés pour éviter les tassements différenciés.
- Ripisylve : Végétation implantée en bordure de cours d’eau, souvent utilisée en terrassement de pente pour renforcer naturellement les berges contre l’érosion.
- Talus en gradins : Disposition en escaliers du terrain pour compenser une forte pente. Chaque niveau peut accueillir un aménagement et limite le ruissellement de surface.
Références :
- Étude de sol obligatoire, Capeb
- DTU 12 - Terrassement pour le bâtiment, Afnor
- Maison : travaux extérieurs, service-public
NB : Certaines images de cet article ont été réalisées grâce à un logiciel IA. Elles peuvent donc présenter certaines imperfections. Leur but est uniquement de vous inspirer dans vos projets.
FAQ utile
Combien de temps faut-il pour stabiliser un terrain ?
Quelle terrasse choisir pour un terrain en pente ?
Comment faire l'aménagement d'un jardin en pente forte ?
- Évaluer la pente et sécuriser le sol
- Installer des murs de soutènement
- Créer des paliers plats
- Planter des végétaux adaptés (couvre-sols, arbustes)
- Prévoir un bon drainage
Quelle est la meilleure fondation pour un terrain en pente ?
Comment puis-je renforcer un talus de terre ?
- Gabions ou murs de soutènement
- Végétaux à racines profondes (graminées, arbustes)
- Géotextiles pour maintenir la terre
- Terrasses ou escaliers pour réduire la pente
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