Faux plafond en placo : prix au m² & étapes de pose par un pro

Q: Quel est le prix d’un faux plafond en placo BA13 ?

Le prix d’un faux plafond en placo BA13 varie généralement entre 25 et 45 € par m², pose comprise. Ce tarif dépend du type de plafond (suspendu ou autoportant), de la surface à couvrir, du niveau de finition souhaité et de la complexité du chantier. Sans la pose, le prix du BA13 seul se situe entre 8 et 15 € par m² selon la qualité du matériau et les options (hydrofuge, acoustique...).

Q: Quelles plaques de plâtre pour un faux plafond ? BA13, BA15 ou BA18 ?

Le BA13 est la plaque la plus utilisée pour les plafonds, car elle est légère, facile à manipuler et compatible avec la majorité des ossatures. Le BA15 et le BA18, plus épais, sont réservés aux murs ou aux plafonds nécessitant une isolation acoustique renforcée ou une résistance mécanique accrue. Dans la plupart des cas, le BA13 suffit largement pour un usage résidentiel.

Q: Comment poser un faux plafond en placo ?

La pose d’un faux plafond en placo passe par la création d’une ossature métallique fixée au plafond ou aux murs, sur laquelle sont vissées les plaques de placoplâtre. Après la pose, les joints sont réalisés avec une bande et un enduit pour obtenir une surface lisse prête à peindre. Cette méthode garantit une installation stable, conforme au DTU 25.41, et permet d’intégrer un isolant ou des spots encastrés.

Q: Comment faire un plafond en placo design ?

Pour un plafond en placo design, il est possible de jouer sur les niveaux, les formes (courbes, décaissées) ou l’éclairage intégré avec des spots encastrés ou des bandeaux LED. Le plâtre permet une grande liberté créative : corniches, effets de lumière, îlots suspendus... Ces aménagements demandent une ossature adaptée et un savoir-faire précis pour garantir un rendu esthétique et durable.

Q: Comment faire un plafond suspendu ?

Un plafond suspendu se réalise en fixant une ossature métallique à l’aide de suspentes accrochées au plafond existant. Les fourrures sont ensuite vissées sur ces suspentes, puis les plaques de placo y sont fixées. Cette technique permet de rabaisser la hauteur, masquer les gaines électriques et améliorer l’isolation. C’est la méthode la plus courante pour créer un faux plafond dans le cas d'une rénovation.

Q: Quels sont les inconvénients d’un faux plafond ?

Le principal inconvénient d’un faux plafond est la perte de hauteur sous plafond, souvent de 8 à 15 cm. Il peut aussi réduire la luminosité naturelle si la pièce est peu éclairée. Enfin, son installation nécessite une expertise et un certain savoir-faire pour éviter les désordres (fissures, affaissement, mauvaise isolation...).

Un faux plafond en placo est une solution esthétique pour intégrer discrètement l'éclairage et la ventilation, tout en masquant les câbles et améliorant l'isolation thermique et acoustique. Niveau budget, le prix d'un faux plafond en placo varie en moyenne entre 25 € et 55 € par m². Découvrez dans le détail le coût moyen à prévoir, un devis détaillé ainsi que les étapes de pose d'un faux plafond en placo.

Vous envisagez de rénover votre plafond en faisant poser un faux plafond en placo ? Les avantages d’un faux plafond en placo sont nombreux : isolation thermique et acoustique, esthétique, installation rapide... Mais avant de vous lancer dans ce projet de travaux, il est essentiel de connaître le budget à prévoir.

Quel est le prix au m2 d’un faux plafond en placo ?

En général, le prix d'un faux plafond en placo pose et fournitures incluses varie entre 25 € et 55 € par m². Hors pose, le tarif d’un plafond en placo reste abordable, entre 8 € et 15 € par m².

Concrètement, pour une surface de 50 m², le coût total d'installation d'un faux plafond en placo ne dépasse pas généralement 2 750 €, incluant tous les frais associés.

Prix pose faux plafond placo sans fournitures : le coût de la main d'œuvre

En ce qui concerne le coût de la main d’œuvre, le prix pratiqué par un professionnel plaquiste pour la pose d’un faux plafond en placo va de 15 € à 35 €/m², hors fournitures.

Vous envisagez de poser chez vous un faux plafond en placo ? Pour un rendu à la hauteur de vos espérances, profitez de l'expertise et des conseils d'un professionnel qualifié !

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Les facteurs qui influencent le coût de la pose d'un faux plafond

Plusieurs éléments entrent en jeu pour déterminer le coût de la pose de plaques de plâtre. Cela inclut :

le tarif horaire du professionnel
le temps nécessaire
le choix du type de placo (un placo hydrofuge étant plus onéreux qu'un placo standard)
la superficie à couvrir (en mètres carrés) et la facilité d'accès à la pièce
la méthode d'installation
le type de pièce à traiter.

💡
Bon à savoir :
Il est conseillé de demander des devis à plusieurs professionnels pour obtenir une estimation précise en fonction de vos besoins spécifiques.

Devis faux plafond en placo BA13 sur rails + éclairage rubans LED

Les propriétaires d’un bel appartement ancien dans le centre-ville de Toulouse, souhaitent moderniser leur salon de 20 m². Le plafond d’origine, légèrement fissuré et irrégulier, ne permet pas une finition esthétique conforme à leurs attentes.

Le couple opte donc pour une solution contemporaine et élégante : un faux plafond en plaques de plâtre (BA13) suspendu sur une ossature métallique, avec l’intégration de rubans LED périphériques pour un éclairage doux et indirect. Ils font appel à une entreprise spécialisée dans l'aménagement intérieur haut de gamme.

👀 Les recos du pro

Lors de la visite technique, le professionnel a orienté les clients sur plusieurs points techniques essentiels :

Hauteur sous plafond : initialement, les clients souhaitaient une retombée de plafond minime. Or, pour intégrer les rubans LED avec un jeu d’éclairage diffus sans point lumineux visible, une retombée de 12 cm a été recommandée. Cette hauteur permet aussi de masquer les gaines électriques dans le plénum.
Choix du placo : un BA13 standard a été retenu car il s’agit d’un salon, non exposé à l’humidité. Le placo hydrofuge n’était pas justifié ici, ce qui optimise les coûts sans sacrifier la durabilité.
Éclairage : le professionnel a proposé des rubans LED de 24V avec profilé aluminium encastré et diffuseur opale, pour éviter l’effet de points lumineux et assurer une meilleure dissipation thermique. Les clients n’y avaient pas pensé, mais cela change beaucoup le rendu final.
Prévoir un variateur mural LED : cette option a été ajoutée au devis après échange avec les propriétaires, permettant d’adapter l’ambiance selon les moments de la journée.

DEVIS N° PDH-20251028-04

Date : 28/06/2025

Objet : pose d'un faux plafond en placo + éclairage rubans LED

Détail du devis

Désignation	Quantité	Prix unitaire	Total HT
Fourniture et pose d'une ossature métallique type Stil F530 – Fourniture de rails, fourrures, suspentes à ressort, cavaliers et mise à niveau avec suspentes réglables tous les 1,20 m	Forfait	120 €	120 €
Fourniture et pose de plaques de plâtre BA13 – Marque Placo® BA13 ; vissage sur ossature métallique, traitement des joints (bandes + 3 passes d'enduit) pour finition prête à peindre	20 m²	12 €	240 €
Création d’un décroché périphérique pour éclairage indirect LED – Réalisation d’une retombée de 12 cm en placo avec niche pour profilé LED sur 4 côtés, y compris renforts métalliques	17 m linéaires	25 €	425 €
Fourniture et intégration de rubans LED 24V – Marque Paulmann MaxLED 1000 ; 14,5 W/m, 3000K blanc chaud, IP20 ; pose dans profilé aluminium encastré avec diffuseur opale ; transformateur inclus	17 m linéaires	42 €	714 €
Fourniture et pose d’un variateur mural LED compatible 24V – Schneider Odace variateur tactile 400W avec plaque blanche – câblage et raccordement inclus	1 unité	115 €	115 €
Préparation et protection du chantier – Mise en place de bâches de protection, nettoyage quotidien, évacuation des gravats et chutes en déchetterie professionnelle	Forfait	100 €	100 €
Main-d'œuvre (hors fournitures) – Pose complète du plafond, LED, niches, joints, nettoyage – équipe de 2 personnes sur 3 jours	Forfait	680 €	680 €

Total HT : 2 394 €
TVA (10 %) : 239,40 €
Total TTC : 2 633,40 €

Acompte demandé à la commande (30 %) : 790,02 € TTC
Durée estimée des travaux : 3 jours ouvrés
Date de livraison prévue : 15 juillet 2025

Comment faire un faux plafond en placo ? 4 étapes clés

Pour la pose d’un faux plafond en placo, voici comment procède un professionnel plâtrier-plaquiste :

1. Fixation de l'ossature porteuse au plafond

L’expert fixe l'ossature porteuse, qu'elle soit métallique ou en bois, de manière sécurisée à la structure du logement. Cela crée une structure solide à la hauteur désirée, capable de supporter le poids des plaques de plâtre.

2. Accrochage des plaques de plâtre

Une fois l'ossature solidement en place, le professionnel vient accrocher les plaques de plâtre à l'aide de vis spécialement conçues à cet effet. Si l'ossature est en bois, l'utilisation de clous est autorisée mais peu recommandée pour une fixation optimale.

3. Finition avec les bandes de joints

La pose se poursuit en appliquant soigneusement les bandes de joints. Celles-ci sont cruciales pour assurer une liaison solide entre les plaques, évitant ainsi les fissures futures.

4. Ratissage pour une surface lisse

Pour obtenir une surface plus lisse, il est courant d’effectuer un ratissage du plâtre. Cette étape est importante puisqu’elle permet d’éliminer les imperfections et de garantir une finition impeccable avant la mise en peinture.

Un faux plafond bien posé nécessite tout un savoir-faire et des gestes précis et maîtrisés. Pour un travail de qualité et des finitions parfaites, faites appel à un professionnel qualifié !

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Est-il possible de coller des plaques de placo BA13 au plafond ?

Non, coller directement des plaques de BA13 au plafond sans structure porteuse est fortement déconseillé. En effet, ce n’est pas une solution adaptée pour supporter le poids d’un parement à l’horizontale, surtout sur une surface plane au-dessus de la tête.

Le risque ? Que les plaques se décollent avec le temps, se fissurent ou finissent par tomber, du fait du poids des plaques, des vibrations ou des mouvements du bâtiment.

Comment fixer un faux plafond en placo ?

Pour un faux plafond, la pose mécanique reste la seule méthode fiable et durable :

les plaques de plâtre doivent obligatoirement être vissées sur une ossature métallique (fourrures et suspentes), fixée au plafond d'origine, pour un faux plafond suspendu.
ou vissées sur des rails fixés directement au support pour un plafond autoportant : l'ossature est fixée d'un mur à l'autre, sans attache au plafond existant.

C'est cette ossature métallique qui garantit la bonne tenue, la sécurité et la planéité de l’ensemble, facilite l’intégration d’un isolant et assure une ventilation de la sous-face du plafond.

👉
À retenir :
Il est possible de coller du placo sur un mur, mais jamais au plafond. Pour une pose durable et sécurisée, que ce soit en rénovation ou dans le neuf, mieux vaut confier les travaux à un plaquiste professionnel qui saura dimensionner l'ossature et respecter les règles de mise en œuvre des structures en plaques de plâtre, notamment la norme DTU 25.41, applicable depuis le 1ᵉʳ mai 2022 et qui concerne les plafonds et faux plafonds.

Pose d'un faux plafond en placo : 6 erreurs courantes (qu'un pro ne fait pas)

La pose d’un faux plafond en placo peut sembler simple, mais elle exige une grande précision technique. Un professionnel maîtrise toutes les étapes de pose et anticipe les erreurs qui compromettent la solidité ou l’esthétique du plafond. Voici les 6 erreurs les plus fréquentes qu’un artisan qualifié, lui, ne commettra pas.

1. Mauvais traçage et niveaux approximatifs

Un faux plafond mal nivelé se repère immédiatement à l’œil nu. L’erreur la plus courante consiste à négliger le traçage du niveau avant de fixer l’ossature métallique. Un décalage de seulement quelques millimètres suffit à créer des joints visibles ou un plafond en “vague”. Le plaquiste utilise un laser rotatif pour garantir une horizontalité parfaite sur toute la surface.

2. Oubli des éléments et réseaux à dissimuler

Beaucoup de particuliers oublient de prévoir le passage des gaines électriques, de la VMC, des spots encastrés ou de l'isolant avant la pose. Résultat : il faut rouvrir le plafond ou tout refaire. Un artisan anticipe ces éléments dès la phase de montage, en laissant les réservations nécessaires et en assurant la conformité électrique.

3. Ossature mal dimensionnée ou mal fixée

Une ossature trop espacée, fixée sur des supports fragiles ou sans suspentes adaptées peut provoquer un fléchissement des plaques avec le temps. Un professionnel choisit les rails et fourrures conformes au DTU 25.41, ajuste l’espacement selon la charge et renforce les points d’ancrage dans les murs porteurs. La stabilité du plafond en dépend.

4. Plaques mal posées ou joints bâclés

Des plaques mal alignées, posées perpendiculairement aux fourrures, et non de façon parallèle, trop jointives ou vissées trop profondément entraînent des fissures et des désordres esthétiques après séchage. Un pro respecte l’espacement des vis, les sens de pose croisés et la jointure alternée pour éviter tout risque de fissuration. Il soigne les bandes et l’enduit pour obtenir une surface parfaitement lisse et prête à peindre.

5. Non-respect des règles d’humidité

Dans une cuisine ou une salle de bain, poser du placo standard plutôt que du placo hydrofuge (BA13 H2) est une erreur fréquente. L’humidité déforme les plaques et favorise les moisissures. Le professionnel adapte toujours le type de plaques de plâtre et prévoit une ventilation suffisante pour préserver la durabilité du plafond.

6. Finitions et séchage des bandes à joint négligés

Les bandes à joint nécessitent un temps de séchage minimum de 24 heures entre deux passes. Brûler les étapes entraîne cloques, fissures et différences de niveau. Un plaquiste travaille par couches fines et laisse sécher complètement pour garantir un rendu parfaitement lisse et durable.

👉
À retenir :
Un faux plafond mal posé peut vite devenir une source de désordres coûteux. Confier le chantier à un plaquiste qualifié ou à une entreprise de rénovation garantit non seulement un rendu impeccable, mais aussi un plafond durable, stable et conforme aux normes.

C’est souvent après coup qu’on réalise qu’un plafond mal posé coûte deux fois plus cher à reprendre. Un professionnel, lui, anticipe les erreurs et garantit la planéité, les bons matériaux et des finitions impeccables. Autant le faire bien dès le départ !

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🔍 Le vrai du faux

Faut-il forcément doubler les plaques de placo au plafond ?

❌ Faux...
Le doublage des plaques de placo au plafond n’est pas systématique. Il dépend surtout des performances acoustiques ou thermiques recherchées ou de la réglementation dans certains cas précis (plafond entre étages, établissements recevant du public...). Un simple parement peut suffire dans une pièce calme ou peu chauffée. En revanche, un doublage améliore l’isolation et limite les vibrations sonores entre étages.

💡 Choisissez le nombre de plaques en fonction des besoins techniques réels, pas par habitude ou surdimensionnement inutile.

Est-il possible de fixer du placo directement sur un plafond existant ?

❌ Faux...
Il est vivement déconseillé de visser directement les plaques de plâtre sur l'ancien plafond, surtout s’il est irrégulier ou en mauvais état. Sans ossature, le placo risque de se fissurer, de se décoller ou de ne pas rester bien plat. Une structure métallique ou en bois garantit un support stable et durable.

💡 Préférez une pose sur rails ou suspentes, même en rénovation, pour assurer solidité et planéité du plafond.

Faut-il toujours coller les bandes pour faire la jonction entre le mur et le plafond ?

❌ Faux...
Dans la plupart des cas, un joint acrylique ou un angle armé est utilisé plutôt que des bandes classiques pour faire la jonction entre un mur et le plafond. Cette jonction est une zone sensible aux microfissures, surtout dans les constructions neuves. Une bande seule ne résiste pas toujours aux mouvements structurels.

💡 Utilisez un mastic acrylique souple ou une cornière armée pour des finitions plus durables dans le temps.

Pose d'un faux plafond en placo : dans quels cas est-ce pertinent ?

Poser un faux plafond en placo peut être une option à considérer dès qu’on souhaite améliorer le confort, l’esthétique ou l’isolation d’une pièce sans engager de gros travaux structurels. Cette solution légère et modulable s’adapte à toutes les configurations de logement, qu’il s’agisse de masquer un plafond abîmé, de dissimuler des gaines techniques ou de créer un effet déco. Voici les cas les plus fréquents.

Dans un salon ou une pièce de vie

Le faux plafond en placo permet d’intégrer un éclairage encastré et de créer des jeux de volumes. En abaissant légèrement la hauteur sous plafond, il améliore l’acoustique et donne une impression de cocon, surtout dans les grands espaces. Il est aussi possible d'y ajouter un isolant pour limiter les déperditions de chaleur vers les combles.

Dans une cuisine

Très pratique pour masquer la hotte, les câbles ou la VMC, le faux plafond rend la pièce plus propre visuellement. Il peut accueillir des spots LED orientables, parfaits pour un éclairage fonctionnel. En version hydrofuge, le BA13 résiste bien à l’humidité ambiante et à la condensation.

Dans une salle de bain

Ici, le faux plafond est surtout posé pour protéger les installations électriques et isoler la pièce de l’étage supérieur. Le placo doit impérativement être hydrofuge (type BA13 H2) pour éviter tout risque de gonflement ou de moisissures. Certains en profitent souvent pour encastrer un éclairage doux et homogène.

Dans une chambre

Un faux plafond en placo permet de réduire la hauteur sous plafond dans les maisons anciennes tout en renforçant l’isolation thermique et phonique. Il contribue à une ambiance plus chaleureuse et calme, surtout lorsqu'un isolant acoustique est intégré entre les fourrures.

Dans un couloir ou une entrée

C’est une solution idéale pour uniformiser des hauteurs différentes ou cacher un plafond fissuré sans gros chantier. Le faux plafond apporte aussi un éclairage intégré discret, idéal pour valoriser un lieu de passage souvent négligé.

👉
À retenir :
Le faux plafond en placo s’adapte à presque toutes les pièces de la maison, à condition de choisir le bon type de plaques de plâtre (standard, hydrofuge ou acoustique) et de confier la pose à un professionnel pour garantir sécurité et durabilité.

Quel professionnel contacter pour la pose d'un faux plafond ?

Avant d’envisager la pose d’un faux plafond en placo, il est essentiel d'identifier le professionnel le plus adapté à votre projet. Le choix dépend du niveau de finition souhaité, du type de plafond à créer et de l’ampleur des travaux. Voici vers qui vous tourner selon votre situation.

Le plaquiste

C’est le spécialiste incontournable du faux plafond. Formé à la pose des ossatures métalliques, des plaques de plâtre et des joints, il maîtrise toutes les étapes du chantier, du traçage au lissage final. Il intervient aussi bien dans les constructions neuves que les rénovations et connaît les normes en vigueur (NF DTU 25.41). C’est le professionnel à privilégier pour un résultat propre, durable et conforme.

L’entreprise de rénovation ou de second œuvre

Si la pose du faux plafond s’inscrit dans un projet global de rénovation, mieux vaut faire appel à une entreprise qui regroupe plusieurs corps de métier : plaquistes, électriciens, peintres... Elle assure la coordination du chantier, la gestion de l’isolation, de l’électricité et des finitions. C’est la solution la plus pratique si vous souhaitez un interlocuteur unique.

L’architecte d’intérieur ou le maître d’œuvre

Pour un plafond design ou sur mesure, avec jeux de lumière, volumes ou corniches intégrées, un architecte d’intérieur ou un maître d’œuvre est le bon choix. Il conçoit le projet dans le respect des contraintes techniques et fait intervenir des artisans qualifiés pour la réalisation des travaux. Cette option garantit un rendu esthétique haut de gamme et une parfaite intégration au style de la pièce et du logement.

👉
En résumé :
Le plaquiste reste l’artisan de référence pour la pose d’un faux plafond en placo. Pour un projet plus vaste ou plus esthétique, vous avez aussi la possibilité de faire appel à une entreprise de rénovation ou à un architecte d’intérieur capable d’orchestrer l’ensemble du chantier.

Trouver le bon professionnel, c’est souvent la clé d’un chantier sans stress et sans accrocs. Si vous tenez à un résultat net et durable, confiez la pose à un plaquiste qualifié ! N'attendez pas pour déposer une demande de devis !

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Pose d'un faux plafond suspendu en placo : témoignage d'un client

Éléonore, propriétaire d’une maison de 100 m2 en Seine-Maritime (76) :

“Ma maison avait besoin d'un sérieux rafraîchissement. Le devis pour l'installation d'un faux plafond suspendu dans mon salon, comprenant des plaques de plâtre de type BA13 et les joints, s'est élevé à 1 320 €. Un investissement certes, mais qui a transformé complètement l'atmosphère de mon espace de vie : j'y ai intégré des spots et le plafond plus bas rend les pièces plus faciles à chauffer. Puis, en prenant la décision d’installer ce nouveau faux plafond, j'ai saisi l'occasion pour améliorer l'isolation. Alors, j’ai demandé à mon plâtrier s’il pouvait ajouter un isolant thermique et phonique écologique. Les aides de l'État, notamment MaPrimeRénov’, ont allégé le coût de mes travaux". Un choix gagnant à tous les niveaux !

Le Conseil Habitatpresto :

Faites isoler votre faux plafond en placo !

Si vous souhaitez vous sentir plus à l'aise chez vous et faire des économies sur vos factures énergétiques, demandez à isoler thermiquement et phoniquement votre faux plafond en placo. Pendant l'installation, un plâtrier-plaquiste se chargera d’ajouter un matériau isolant adapté dans la structure métallique du plafond existant, puis de le recouvrir de plaques de plâtre. Il existe trois options d'isolant efficaces : la laine de roche, la laine de verre, et la mousse polyuréthane.

❓ Foire aux questions (FAQ)

Quel est le prix d’un faux plafond en placo BA13 ?

Le prix d’un faux plafond en placo BA13 varie généralement entre 25 et 45 € par m², pose comprise. Ce tarif dépend du type de plafond (suspendu ou autoportant), de la surface à couvrir, du niveau de finition souhaité et de la complexité du chantier. Sans la pose, le prix du BA13 seul se situe entre 8 et 15 € par m² selon la qualité du matériau et les options (hydrofuge, acoustique...).

Quelles plaques de plâtre pour un faux plafond ? BA13, BA15 ou BA18 ?

Le BA13 est la plaque la plus utilisée pour les plafonds, car elle est légère, facile à manipuler et compatible avec la majorité des ossatures. Le BA15 et le BA18, plus épais, sont réservés aux murs ou aux plafonds nécessitant une isolation acoustique renforcée ou une résistance mécanique accrue. Dans la plupart des cas, le BA13 suffit largement pour un usage résidentiel.

Comment poser un faux plafond en placo ?

La pose d’un faux plafond en placo passe par la création d’une ossature métallique fixée au plafond ou aux murs, sur laquelle sont vissées les plaques de placoplâtre. Après la pose, les joints sont réalisés avec une bande et un enduit pour obtenir une surface lisse prête à peindre. Cette méthode garantit une installation stable, conforme au DTU 25.41, et permet d’intégrer un isolant ou des spots encastrés.

Comment faire un plafond en placo design ?

Pour un plafond en placo design, il est possible de jouer sur les niveaux, les formes (courbes, décaissées) ou l’éclairage intégré avec des spots encastrés ou des bandeaux LED. Le plâtre permet une grande liberté créative : corniches, effets de lumière, îlots suspendus... Ces aménagements demandent une ossature adaptée et un savoir-faire précis pour garantir un rendu esthétique et durable.

Comment faire un plafond suspendu ?

Un plafond suspendu se réalise en fixant une ossature métallique à l’aide de suspentes accrochées au plafond existant. Les fourrures sont ensuite vissées sur ces suspentes, puis les plaques de placo y sont fixées. Cette technique permet de rabaisser la hauteur, masquer les gaines électriques et améliorer l’isolation. C’est la méthode la plus courante pour créer un faux plafond dans le cas d'une rénovation.

Combien de suspentes faut-il au m² pour un faux plafond en placo ?

Pour un faux plafond en plaques de plâtre standard, il faut compter en moyenne 2 à 3 suspentes par m². Ce chiffre peut varier selon la charge du plafond (isolant lourd, plafond chauffant...), les caractéristiques de l’ossature ou la portée entre fixations : plus le poids ou l’espacement est important, plus il faut multiplier les points de suspension. Pour un plafond de salle de bain, acoustique ou chauffant, il peut être nécessaire de prévoir 3 à 5 suspentes par m².

Quels sont les inconvénients d’un faux plafond ?

Le principal inconvénient d’un faux plafond est la perte de hauteur sous plafond, souvent de 8 à 15 cm. Il peut aussi réduire la luminosité naturelle si la pièce est peu éclairée. Enfin, son installation nécessite une expertise et un certain savoir-faire pour éviter les désordres (fissures, affaissement, mauvaise isolation...).

Références :

Image principale de l'article madhourse - Adobe Stock
"Comment réaliser un plafond suspendu ? Les Tutos Placo®", YouTube
"Évolutions du DTU 25.41 applicables depuis le 1er mai 2022 pour les ouvrages en plaques", Placo Saint-Gobain

Lexique utile

BA13 : plaque de plâtre standard d’épaisseur 12,5 mm, utilisée pour la plupart des plafonds et cloisons. Légère et polyvalente, elle s’adapte à toutes les ossatures.
BA13 H2 (hydrofuge) : version traitée du BA13 pour résister à l’humidité dans les pièces d’eau (salle de bain, cuisine). Reconnaissable à sa teinte verte.
Ossature métallique : structure porteuse composée de rails, fourrures et suspentes sur laquelle les plaques de plâtre sont vissées. Elle assure la stabilité et la planéité du plafond.
Fourrure : profilé métallique horizontal qui soutient directement les plaques de plâtre. Les fourrures sont fixées aux suspentes et espacées selon les normes du DTU.
Suspente : tige métallique servant à relier l’ossature au plafond d’origine. Elle permet d’ajuster la hauteur du faux plafond et d’en assurer le niveau.
Rail : profilé fixé sur les murs latéraux pour supporter les extrémités des fourrures. Il délimite la hauteur et le périmètre du faux plafond.
NF DTU 25.41 : norme française qui encadre la mise en œuvre des plafonds et faux plafonds en plaques de plâtre. Elle définit les entraxes, matériaux et techniques à respecter.
Plénum : espace vide laissé entre le plafond d’origine et le faux plafond. Il sert à dissimuler les câbles, gaines de ventilation ou isolants.
Bande à joint : ruban en fibre ou en papier appliqué à la jonction des plaques pour renforcer l’enduit et éviter les fissures.
Enduit de jointoiement : pâte de finition utilisée pour lisser les raccords entre plaques et obtenir une surface homogène avant peinture.
Décroché périphérique : partie abaissée du plafond formant une corniche ou une retombée, souvent utilisée pour intégrer un éclairage LED indirect.
Isolant acoustique ou thermique : matériau inséré dans le plénum (laine de roche, laine de verre, mousse polyuréthane) pour réduire le bruit et les pertes de chaleur.
Pose mécanique : méthode de fixation consistant à visser les plaques sur une ossature, contrairement à la pose collée réservée aux murs.
Variateur LED : dispositif mural permettant de moduler l’intensité lumineuse des rubans ou spots intégrés dans le plafond, pour un confort visuel optimal.

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