Cris, insultes, voire gestes violents : oui, vous avez bien affaire à un client agressif… Vous avez du mal à placer un mot, et son comportement commence sérieusement à vous énerver… Reprenez-vous et respirez ! En tant que professionnel, vous vous devez de calmer votre client agressif avant que la situation ne dégénère. Pour calmer un client qui ne maîtrise pas sa colère, voici tous nos conseils !
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Comment calmer un client agressif ? 9 astuces
Ce que vous voulez éviter, c’est que votre client :
- vous fasse mauvaise réputation : il serait plus difficile de trouver des chantiers,
- ne vous laisse plus entrer sur le chantier : et donc vous fasse perdre votre temps et votre argent !
On vous comprend, ce n'est pas facile : vu sa manière de se comporter, vous voudriez plutôt lui faire manger votre marteau... mais ce n'est pas une option ! Voici nos conseils pour gérer l’insatisfaction de votre client et désamorcer la situation.
1. Gardez votre calme à tout prix
L’équilibre relatif de la situation ne repose que sur votre comportement. Si vous commencez à répliquer, la situation va dégénérer. Il faut donc que vous gardiez votre calme à tout prix. Votre colère ne fera qu’attiser celle de votre client agressif !
🔧 Ce qui fonctionne bien :
- Ne pas couper la parole : laissez-le vider son sac 30 à 60 secondes
- Reformuler un point clé : “Je vois que vous êtes inquiet à cause du retard”
- Proposer un plan immédiat : “Voici ce qu’on peut faire dès aujourd’hui”
📌 À retenir : Vous n’êtes pas obligé de tout accepter — mais vous devez rester celui qui tient la barre.
2. Allez dans son sens
Tout comme lorsque vous rencontrez votre client pour la première fois, vous devez être à son écoute. Posez-lui également des questions pour montrer que toute votre attention est dans la résolution de son problème. En effet, ceci n’est pas simple étant donné son comportement ; néanmoins, montrez que vous comprenez sa réaction. Ainsi, il réalisera tout seul qu’il n’a pas besoin de s’énerver pour obtenir ce qu’il souhaite de votre part.
3. Concentrez-vous sur la situation
Rappelez-vous : il ne faut pas prendre les remarques de votre client agressif à cœur ! Il parle sous le coup de la colère et emploie les grands mots pour se donner raison... C’est bien la situation qui l’énerve, et non pas votre personne. De ce fait, aucune raison de vouloir s’emporter. Il vaut mieux se focaliser sur le problème que votre client veut résoudre.
4. Pesez vos mots
Contrairement à ce que nous avons fait précédemment, ne lui demandez pas de se calmer. “Calmez-vous” est paradoxalement la phrase qui peut faire dégénérer la situation. Attention à ce que vous dites : diplomatie, maîtrise de soi et tact sont vos alliés face à cette situation.
5. Proposez-lui de parler à un collègue ou à votre supérieur
Si le client vous en veut à vous et ne se montre pas coopératif, vous devrez envisager de faire intervenir une autre personne. Demandez à un collègue s’il peut vous épauler ou s’adresser lui-même à la personne. Il se calmera rapidement s’il fait face à quelqu’un qu’il ne considère pas coupable.
En revanche, s’il reste impossible à calmer, il faudra certainement faire appel à votre supérieur pour gérer la situation.
6. Évitez les promesses
Ne vous risquez pas à faire des promesses à votre client juste pour le calmer. Si vous ne pouvez pas tenir la promesse que vous lui avez faite, non seulement vous allez perdre un client, mais en plus, il risque bien de porter préjudice à votre réputation !
7. Prêtez attention à votre langage corporel
Attention, votre langage corporel peut trahir votre frustration ou votre énervement. Voici quelques gestes auxquels vous devez faire très attention :
- Lever les yeux au ciel,
- Froncer les sourcils,
- Dévisager le client,
- Croiser les bras,
- Avoir la mâchoire serrée.
Il est préférable d’opter pour ces comportements suivants afin de calmer votre client :
- Hocher la tête,
- Maintenir le contact visuel.
8. Tenez-vous éloigné de votre client
Ne vous approchez pas de votre client agressif. Son comportement est révélateur d’une distance qu’il veut entretenir avec vous ; vous ne feriez qu’empirer la situation en réduisant la distance physique entre vous deux. Le client énervé n’appréciera pas votre proximité donc tenez-vous éloigné.
9. Tentez de trouver une solution à son problème
L'essentiel est bien sûr de résoudre le problème de votre client le plus rapidement possible. Votre mission est donc de l’amener à se calmer au fil de la conversation tout en pensant à une solution qui convienne à tous.
Ne restez pas bloqué par un seul client : accédez à plusieurs demandes de chantiers autour de vous.
Comment reconquérir un client insatisfait ?
Un client mécontent n’est pas forcément perdu. Si vous agissez vite et avec les bons mots, vous pouvez non seulement sauver la relation, mais aussi en faire un prescripteur. Reconquérir un client insatisfait, ce n’est pas s’excuser de tout — c’est montrer que vous prenez ses remarques au sérieux.
🔧 Étapes clés :
- Appeler dans les 24 h après le signalement d’un problème. Pas de mail impersonnel.
- Identifier le point concret de friction, sans généraliser. “C’est le rendu de la peinture qui vous pose souci, c’est bien ça ?”
- Proposer un correctif ciblé, avec un planning clair. “On repasse lundi pour rectifier.”
💬 Phrase à utiliser :
“Je veux qu’on termine ce chantier dans de bonnes conditions. Dites-moi ce qui, pour vous, remettrait les choses sur les rails.”
🎯 Ce qu’il faut éviter :
- Proposer une remise sans lien avec le problème
- Rejeter toute faute en bloc
- Réagir avec émotion ou lassitude
Client qui vous laisse un avis négatif : comment réagir ?
Un avis Google injuste, une critique sur une plateforme ou un commentaire rageur sur les réseaux sociaux : dans le BTP, l’image en ligne compte de plus en plus. Même un avis isolé peut impacter la décision d’un futur client.
Mais répondre à chaud est rarement une bonne idée. Il faut trouver le bon équilibre : ni silence total, ni justification maladroite.
✅ Ce qu’il faut faire :
- Attendre 24 h si la critique vous énerve : mieux vaut répondre à froid
- Répondre de façon factuelle, courtoise, et visible : vous ne vous adressez pas qu’au plaignant, mais aussi aux futurs lecteurs
- Proposer un contact direct : “Nous vous invitons à nous recontacter pour clarifier la situation”
💬 Exemple de réponse utile :
“Bonjour, nous sommes désolés que notre intervention n’ait pas été à la hauteur de vos attentes. Pour mieux comprendre ce qu’il s’est passé et vous proposer une solution, nous restons à votre écoute au [numéro ou email].”
🚫 À éviter absolument :
- Les réponses agressives ou ironiques
- L’envie de “rétablir la vérité” point par point : cela vous place en position défensive
- Les réponses génériques type “Merci pour votre avis” si la critique est grave
📍 Conseil pro : Incitez vos clients satisfaits à laisser un avis pour équilibrer. Une note moyenne avec des réponses professionnelles vaut mieux qu’un 5/5 suspect avec zéro explication.
Quand le client vous parle mal… devant vos équipes
Un client qui hausse le ton, vous interrompt ou vous rabaisse devant vos ouvriers peut ébranler votre position. La tentation de répondre du tac au tac est forte… mais rarement payante.
✅ Ce qui fonctionne :
- Respirer, rester droit et répondre d’une voix posée : “Je propose qu’on discute de ce point à l’écart, ce sera plus constructif.”
- Ne pas rentrer dans l’émotion. Reformuler ensuite à voix basse : “Je comprends votre agacement, mais on peut en parler calmement.”
- Une fois seul avec vos équipes, recadrer brièvement : “Pas d’inquiétude, j’ai pris en main la situation. Continuez comme prévu.”
🚫 À éviter :
- Laisser passer sans rien dire → vous perdez votre leadership
- Prendre vos équipes à témoin → vous les placez dans un conflit de loyauté
💡 Conseil pro : Si le comportement du client devient une habitude, actez-le dans un mail : cela permet de garder une trace et de vous protéger.
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Se faire insulter au travail par un client : quand dire stop
Sur un chantier, il arrive qu’un client perde les nerfs : “Vous êtes des bons à rien”, “C’est une arnaque ce que vous faites”, “Vous vous foutez de moi ?”. Ce ne sont pas de simples remarques désagréables. Ce sont des insultes, et elles ne doivent jamais devenir banales.
🔧 Ce que vous pouvez faire immédiatement :
- Couper court : “Si vous continuez comme ça, j’arrête le chantier. On ne travaille pas dans ces conditions.”
- Ne pas rester seul : faire intervenir un collègue ou témoin renforce votre crédibilité.
- Noter précisément l’incident (date, heure, propos exacts) dans votre rapport de chantier ou par mail.
🎯 Pourquoi agir vite :
Un client qui insulte une fois, recommencera. Et si vous laissez faire, il peut aller plus loin : diffamation en ligne, refus de paiement, ou agressivité physique. Votre autorité repose aussi sur votre capacité à poser des limites claires.
Agression sur le lieu de travail : ne prenez aucun risque
Vous entrez sur chantier, et le client vous attend de pied ferme : il crie, se rapproche trop, tape sur une table ou jette un outil. Ça va trop loin ? Ce n’est plus un conflit, c’est un danger.
💥 Exemples vécus par des pros du bâtiment :
- Un carreleur bloqué dans la pièce, le client debout devant la porte.
- Un ouvrier bousculé dans un escalier.
- Un artisan suivi jusqu’à sa voiture, insulté devant ses collègues.
En 2010, près d’un salarié sur six du régime général déclarait avoir été confronté à au moins une agression verbale provenant de l’extérieur au cours de l’année écoulée (source Prévention BTP).
Dans le secteur du bâtiment, les actes de violence physique ou les agressions graves restent rares. En revanche, les artisans et ouvriers sont souvent la cible d’invectives, de critiques virulentes ou de remarques déplacées. Ces tensions émanent fréquemment de voisins incommodés par les nuisances ou de clients mécontents du déroulement du chantier.
⚠️ Dans ces cas-là, réagissez immédiatement et fermement :
- Coupez tout : “On arrête ici. On sécurise les outils et on quitte les lieux.”
- Avertissez les forces de l’ordre. Faites-le immédiatement.
- Déposez un signalement à l’assurance ou au CSE si vous avez une structure. Faites écrire une attestation à vos ouvriers s’ils ont assisté à la scène.
📌 Clause utile à anticiper :
“Tout comportement agressif ou menaçant autorise l’entrepreneur à suspendre ou annuler le chantier, sans pénalité ni remboursement.”
Quand un client vous menace d’un procès ou d’une plainte
Quand la tension monte, certains clients brandissent la menace d’une action en justice :
“Je vais appeler mon avocat”, “Je vais saisir la DGCCRF”, “Je vais porter plainte contre votre société.”
Il est tentant de réagir sur le coup, mais le meilleur réflexe est de poser un cadre professionnel.
✅ Ce qu’il faut faire :
- Gardez votre calme : « C’est votre droit. De mon côté, je vais vous faire un point clair par écrit. »
- Envoyez un récapitulatif : ce qui a été dit, ce qui a été fait, ce qu’il reste à traiter.
- Documentez tout dès maintenant, avec traces écrites, photos, témoins si besoin.
- Faites appel à votre assurance ou à un conseiller juridique si la situation s’enlise.
📍 Conseil utile : intégrez dans vos CGV une clause de médiation préalable en cas de litige. Cela calme souvent les ardeurs et évite l’escalade judiciaire.
Client qui vous filme ou vous enregistre sans autorisation : vos droits
Quand un client est déjà tendu ou mécontent, certains n’hésitent pas à sortir leur téléphone pour filmer votre intervention ou enregistrer vos propos. Ce réflexe, souvent déclenché par la colère ou la suspicion, vise à vous mettre la pression ou à “garder des preuves”. Cela peut vite devenir intimidant, voire menaçant.
Mais attention : même en plein chantier, cela ne donne pas tous les droits au client.
🛠 Ce que vous pouvez faire :
- Ne pas vous laisser piéger dans un échange filmé. Gardez votre calme et dites simplement :
“Merci d’arrêter de filmer. Je préfère qu’on règle ça à l’oral, sans caméra.” - Si la tension monte ou si vous vous sentez mis en cause injustement :
“Dans ces conditions, je préfère suspendre l’intervention. Nous allons faire un point à l’écrit.”
📱 En cas de diffusion publique (réseaux sociaux, avis en ligne, envoi à des tiers), il ne s’agit plus seulement de protection personnelle : cela relève du droit à l’image et peut constituer un cas de diffamation.
👮 Ce qu’il faut faire :
Gardez une preuve de la diffusion (copie d’écran, lien), faites constater les faits (témoignage, huissier si nécessaire) et contactez votre assurance ou un conseil juridique.
🔒 Bon à savoir :
Filmer dans un lieu privé ou semi-privé comme un chantier ne donne pas le droit de diffuser l’image d’une personne sans son accord. Le Code civil protège votre image, votre voix, et votre intégrité.
Un client refuse l’accès au chantier en cours : que faire ?
Vous arrivez sur place et le portail est fermé, la serrure a changé ou le client vous empêche d’accéder au chantier. C’est une situation tendue, souvent liée à un désaccord ou une frustration accumulée. Mais ce refus d’accès peut avoir de lourdes conséquences… pour les deux parties.
🚫 Vos réflexes immédiats :
- Ne jamais forcer l’entrée. Même si vous êtes dans votre bon droit, vous risqueriez de basculer dans l’illégalité.
- Faire constater la situation : photo, témoin, ou simple mail daté à votre client. Exemple :
“Vous avez suspendu l’accès au chantier. Cela bloque notre planning et engage votre responsabilité contractuelle.”
📝 Ensuite :
- Notez précisément les jours d’interruption : ils pourront justifier un allongement des délais ou une facturation complémentaire.
- Envoyez un courrier ou un email de mise en demeure, si la situation perdure au-delà de quelques jours.
📌 Astuce préventive :
Ajoutez dans vos devis ou contrats une clause du type :
“L’accès au chantier devra être libre pendant les horaires convenus. Tout empêchement non justifié pourra entraîner un report de délai ou une facturation supplémentaire.”
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Comment gérer un client nerveux, instable ou changeant
Tous les clients mécontents ne sont pas agressifs. Certains sont simplement nerveux, très exigeants, ou changent régulièrement d’avis en cours de chantier. Si vous ne posez pas de cadre clair dès le début, le projet peut vite devenir incontrôlable.
🔧 Les bonnes pratiques à adopter :
- Tout consigner par écrit : chaque demande ou modification doit être validée par mail, devis complémentaire ou bon d’accord signé.
- Éviter les travaux “à la volée” : ne rien faire sans trace écrite ni chiffrage précis.
- Rester factuel et poser vos conditions : “Si vous souhaitez modifier cette partie, je vous envoie un devis d’avenant et on attend votre accord.”
📍 Petit conseil utile : dès le premier rendez-vous, exposez votre façon de fonctionner. Par exemple :
“Chez nous, tout changement passe par écrit. C’est plus sûr pour vous comme pour nous.”
👷 Le Conseil du Pro : gagnez la confiance de vos clients dès que possible !
Un client agressif se comporte ainsi car il ne vous fait plus confiance. Or, si vous rassurez votre client dès le début, il réagira de manière plus diplomate lorsqu’il aura un problème. Vous évitez ainsi de vous disputer et de devoir désamorcer une situation avant qu’elle ne dégénère.
Références :
- Entretenir la bonne relation client, FFB
- Artisans du bâtiment | 7 tips pour bien gérer sa relation client, Sabine Vuillermoz, avocate
FAQ – Gérer les clients difficiles dans le bâtiment
Définitions et typologies de comportements
Qu'est-ce qu'un client agressif ?
Un client agressif exprime sa frustration par des propos durs, menaçants ou humiliants. Cela peut aller d’un ton sec jusqu’aux cris, voire aux insultes. Ce comportement rend la communication difficile et peut nuire à la bonne marche du chantier.
Que sont les clients agressifs ?
Il existe plusieurs profils : l’agressif verbal (hausse le ton), le passif-agressif (remarques ironiques ou culpabilisantes), et le client impulsif (réactions à chaud, parfois violentes). Tous n’ont pas les mêmes intentions, mais tous doivent être recadrés rapidement.
Qu'est-ce qu'un client dominant ?
Un client dominant veut contrôler chaque étape du chantier, imposer ses choix et tester votre résistance. Il utilise souvent la pression psychologique ou des critiques déplacées pour affirmer son autorité.
Comment reconnaître un client à risque dès le premier rendez-vous ?
Certains signaux doivent alerter : propos dévalorisants sur vos confrères, négociation excessive dès le départ, méfiance excessive, exigences floues ou changement de discours selon les interlocuteurs. Mieux vaut poser un cadre clair immédiatement.
Posture et gestion des comportements irrespectueux
Comment recadrer un client irrespectueux ?
Commencez par poser un cadre clair, sans agressivité : « Je veux bien qu’on discute du chantier, mais pas sur ce ton. » Si le comportement persiste, suspendez l’échange temporairement ou proposez de poursuivre par écrit. L’objectif n’est pas de gagner le bras de fer, mais de garder le contrôle du dialogue.
Peut-on insérer une clause de respect mutuel dans un devis ou contrat ?
Oui, et c’est même recommandé. Vous pouvez prévoir une clause précisant que tout comportement insultant, menaçant ou diffamatoire pourra entraîner l’arrêt du chantier. Cela pose un cadre clair et peut dissuader les comportements abusifs. Exemple : « Tout comportement irrespectueux ou menaçant envers l’entreprise ou ses collaborateurs pourra entraîner une suspension immédiate des travaux. »
Quels mots utiliser pour apaiser un client mécontent sans s’excuser à tort ?
Évitez les formules qui admettent une faute si ce n’est pas justifié. Préférez des tournures factuelles : « Je comprends que vous soyez contrarié », ou « Merci de me faire part de votre retour, je vais vérifier ce point ». L’idée est de montrer que vous écoutez, sans vous placer en tort par défaut. Cela préserve la relation… et votre position en cas de litige.
Prévention des conflits en amont
Comment éviter les tensions dès le premier rendez-vous avec un client ?
Exposez clairement votre manière de travailler : devis détaillé, étapes du chantier, délais réalistes, modalités de communication. Soyez précis sur ce que le prix comprend (et ce qu’il n’inclut pas). En cadrant dès le départ, vous réduisez les risques de malentendus.
J’ai un mauvais feeling avec un prospect : est-ce une bonne raison pour refuser ?
Oui. Si le courant ne passe pas, si la personne semble instable, méprisante ou contradictoire dès le départ, mieux vaut décliner poliment. Un mauvais pressentiment en amont évite souvent un gros problème plus tard. Vous avez le droit de choisir vos clients.
Est-ce risqué d’accepter un chantier suite à une recommandation floue ou douteuse ?
Oui, surtout si la recommandation n’est pas directe ou si vous sentez un flou sur les attentes. Clarifiez toujours les besoins avec le client, demandez un devis signé et posez vos conditions noires sur blanc. Ne vous engagez jamais à l’oral sur des points vagues ou hors périmètre.
Problèmes en cours de chantier
Un client surveille tous les gestes du chantier : comment poser des limites ?
Expliquez poliment mais fermement que vous avez besoin de concentration et d’autonomie pour travailler efficacement : “Je comprends que vous souhaitiez suivre l’avancement, mais je vous rassure, chaque étape est maîtrisée. On peut faire un point ensemble en fin de journée si vous voulez.”
Un client veut discuter de tout avec mes ouvriers : que leur dire ?
Prévenez votre équipe de rediriger systématiquement les demandes vers vous : “Je vous invite à voir ça directement avec le chef de chantier, il est le mieux placé pour vous répondre.” Cela protège votre organisation et évite les consignes contradictoires.
Comment gérer un client qui fait intervenir d’autres artisans sur mon chantier ?
Demandez à ce que toute intervention extérieure soit déclarée et validée au préalable. Cela évite les erreurs ou les surcoûts que l’on pourrait vous imputer. Ajoutez dans vos conditions générales une clause précisant que vous déclinez toute responsabilité sur des travaux réalisés par un tiers non mandaté.
Faut-il toujours accepter une réclamation client, même injuste ?
Non. Une réclamation injustifiée peut nuire à votre image ou ouvrir la porte à d’autres abus. Prenez le temps d’analyser les faits, répondez par écrit de façon factuelle, sans agressivité, et justifiez techniquement votre position. Si besoin, appuyez-vous sur un constat ou un document signé.
Que faire si un client vous reproche une malfaçon… faite par un autre pro ?
Ne vous engagez pas à corriger ce que vous n’avez pas fait. Demandez à voir le devis ou le contrat du professionnel concerné, et indiquez que vous pouvez intervenir uniquement si un devis complémentaire est accepté. En cas de litige, proposez une expertise neutre.
Comment cadrer un client qui rajoute des demandes sans les faire chiffrer ?
Ne commencez jamais un travail supplémentaire sans accord écrit. Expliquez clairement que toute demande hors devis initial fait l’objet d’un avenant : “Pour éviter toute confusion, je vous propose un devis complémentaire. Une fois validé, on s’en occupe.”
rabea
lu et approuvé
La Rédaction Habitatpresto
Bonjour,
Nous sommes ravis que notre article vous ait plu et que vous l'approuviez. N'hésitez pas à lire notre autre article qui traite aussi d'une situation délicate à gérer avec un client : https://www.habitatpresto.com/pro/conseils/pratiques/mauvais-payeur
Belle journée.
L'équipe Habitatpresto.
BENPA
de bons conseils
La Rédaction Habitatpresto
Bonjour,
Merci pour votre retour. Ravis que notre article ait pu vous être utile.
Bonne journée.
L'équipe Habitatpresto
majoli94430
Très utile
La Rédaction Habitatpresto
Bonjour,
Merci pour votre retour. Nous sommes ravis que notre article ait pu vous être utile.
Bonne journée.
L'équipe Habitatpresto
fatiha
très interessant
La Rédaction Habitatpresto
Bonjour Fatiha,
Merci pour votre retour. Ravis que notre article ait pu vous être utile.
Bonne fin de journée.
L'équipe Habitatpresto
LAURIANE
DE TR7S BONS CONSEILS MERCI
La Rédaction Habitatpresto
Bonjour Lauriane,
Nous sommes ravis que notre article vous ait plu et qu'il puisse vous aider.
Belle journée.
L'équipe Habitatpresto
Astou
très important à savoir merci !
La Rédaction Habitatpresto
Bonsoir,
Merci pour votre retour. Ravis que notre article ait pu vous être utile !
Bonne soirée et bon week-end.
L'équipe Habitatpresto