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Disjoncteur qui saute trop souvent ? Voici le guide pour régler le problème

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Disjoncteur qui saute trop souvent ? Voici le guide pour régler le problème

Un dîner aux chandelles improvisé ? Pas vraiment… Pour la troisième fois de la semaine, tout s’éteint brutalement et vous vous demandez : pourquoi mon disjoncteur saute sans prévenir ? La cause peut être une surtension, un court-circuit ou un défaut à la terre. Relancer le disjoncteur suffit parfois, mais si la coupure revient, mieux vaut en chercher l’origine. Dans cet article, nous passons en revue les causes les plus fréquentes et les solutions pour éviter que votre installation électrique ne vous laisse dans le noir.

Pourquoi mon disjoncteur saute ? 5 causes possibles

Un disjoncteur qui saute n’est jamais un hasard. C’est un dispositif de sécurité qui coupe automatiquement l’alimentation lorsqu’il détecte une anomalie. Cela permet d’éviter des surcharges, des incendies électriques ou encore des électrocutions. Si cela se produit de manière ponctuelle, il n’y a pas forcément lieu de s’inquiéter. Mais si le phénomène se répète régulièrement, il est essentiel d’en identifier la cause. Voici 5 raisons fréquentes qui peuvent expliquer pourquoi votre disjoncteur saute et comment y remédier.

1. La puissance électrique souscrite est trop faible

Lorsque vous multipliez les équipements électroménagers ou que vous utilisez plusieurs appareils puissants en même temps (four, plaques à induction, machine à laver…), il est possible que la puissance maximale prévue dans votre contrat d’électricité soit dépassée. Dans ce cas, c’est généralement le disjoncteur général qui se déclenche.

  • Symptôme : coupure lorsque plusieurs gros appareils fonctionnent simultanément.
  • Solution : vérifier la puissance de votre compteur (3 kVA, 6 kVA, 9 kVA, etc.) et envisager une augmentation de votre abonnement. Un électricien peut aussi conseiller une meilleure répartition des circuits pour éviter les surcharges localisées.

2. Une surcharge locale sur un circuit électrique

Il arrive qu’un seul circuit de la maison soit trop sollicité. Par exemple, brancher un radiateur électrique, un aspirateur et un ordinateur sur une même multiprise peut suffire à faire disjoncter le circuit concerné.

  • Symptôme : seule une partie de la maison est privée de courant.
  • Solution : limiter les multiprises, répartir les appareils sur différentes prises et vérifier l’état des rallonges utilisées. Si le problème persiste, il est possible qu’un rééquilibrage des circuits électriques soit nécessaire.

3. Un court-circuit dans l’installation

Un court-circuit se produit lorsque deux conducteurs qui ne devraient jamais entrer en contact se touchent (phase et neutre par exemple). Cela provoque un afflux brutal d’électricité et fait immédiatement sauter le disjoncteur différentiel.

  • Causes fréquentes : fils dénudés, douille d’ampoule défectueuse, prise abîmée, interrupteur en mauvais état ou encore appareil électrique en surchauffe.
  • Solution : débrancher les appareils un par un pour identifier le fautif. Si le problème persiste même tout débranché, il faudra inspecter le câblage du circuit incriminé.

4. Un défaut d’isolement ou un problème de mise à la terre

Si un fil sous tension touche une partie métallique d’un appareil, le courant s’échappe vers la terre. Ce phénomène peut également être causé par l’humidité (par exemple dans une salle de bains, une buanderie ou une prise extérieure mal protégée). Le disjoncteur différentiel réagit alors immédiatement pour vous protéger.

  • Symptôme : coupures liées à un appareil précis, souvent quand il est humide ou endommagé.
  • Solution : tester l’appareil sur une autre prise, vérifier l’état des gaines électriques et contrôler la bonne installation de la prise de terre.

Qu'est-ce qu'une fuite de terre ?

Une fuite à la terre est une déperdition du courant électrique vers la terre. Un courant de fuite correspond à une déperdition du courant électrique vers la terre ou vers des éléments conducteurs comme de l'eau ou un objet métallique. Il s'agit donc dans ce cas d'une anomalie dans l'installation électrique de votre logement.

Si votre circuit est équipé d’un disjoncteur différentiel, ce phénomène de fuite occasionnera instantanément une coupure du courant. La fuite électrique a pour cause principale une installation vétuste, avec des fils endommagés ou dégradés. Ce phénomène peut occasionner une surconsommation électrique et surtout être dangereux. Il est important de savoir le repérer et l’éviter.

5. Un disjoncteur ou une installation vieillissante

Parfois, le problème ne vient pas de votre consommation mais du matériel lui-même. Un tableau électrique ancien, des câbles abîmés ou un disjoncteur fatigué peuvent déclencher des coupures intempestives sans raison apparente.

  • Symptôme : le disjoncteur saute même sans forte consommation ni appareil suspect.
  • Solution : faire vérifier l’installation par un électricien. Dans certains cas, le remplacement du tableau électrique ou la mise en conformité générale est nécessaire.

Un disjoncteur qui saute régulièrement est toujours un signal d’alerte. La panne peut être bénigne (puissance insuffisante, multiprises surchargées) ou révéler un défaut plus sérieux (court-circuit, humidité, câblage défectueux). Dans le doute, il est vivement recommandé de faire appel à un professionnel pour un diagnostic précis et une remise en sécurité de l’installation.

👉
À noter :
Gardez en tête que le disjoncteur est un appareillage situé sur le compteur électrique qui a pour but de protéger les habitants du logement d’un quelconque problème électrique. S’il s’enclenche, c'est donc une bonne chose, il évite les incidents domestiques comme les incendies ou les électrocutions.

tester les disjoncteurs

Comment trouver ce qui fait sauter un disjoncteur différentiel ?

Un interrupteur ou disjoncteur différentiel saute lorsqu’il détecte une fuite de courant vers la terre supérieure à 30 mA (valeur de sensibilité la plus courante dans les habitations). Cela peut être dû à un appareil défectueux, à un câble endommagé ou à de l’humidité infiltrée dans le circuit. Pour trouver l’origine :

  1. Identifier le circuit concerné

    • Relevez quel différentiel a sauté (généralement il protège un groupe de circuits : prises, éclairage, cuisine, etc.).
    • Réarmez-le et observez si la coupure se reproduit immédiatement ou après utilisation d’un appareil particulier.
  2. Tester les circuits un par un

    • Coupez tous les disjoncteurs divisionnaires reliés à l’interrupteur différentiel.
    • Réenclenchez le différentiel.
    • Réactivez ensuite les disjoncteurs divisionnaires un par un : si le différentiel saute à nouveau, le circuit rallumé est celui qui pose problème.
  3. Vérifier les appareils branchés

    • Une fois le circuit suspect identifié, débranchez tous les appareils qui y sont reliés (chauffe-eau, machine à laver, congélateur, etc.).
    • Branchez-les un par un pour déterminer si un appareil spécifique fait déclencher le différentiel.
  4. Prendre en compte l’humidité et l’usure

    • Dans les pièces humides (salle de bains, buanderie, garage), l’eau peut s’infiltrer dans une prise ou un luminaire et provoquer la fuite de courant.
    • Un câble fissuré ou une rallonge abîmée peut également être à l’origine du problème.
  5. Tester le différentiel lui-même

    • Les interrupteurs différentiels possèdent un bouton "Test". Appuyez dessus : le différentiel doit se déclencher immédiatement.
    • Si ce n’est pas le cas, l’appareil est probablement défectueux et doit être remplacé.

L'expertise de Michel, électricien dans le 33

« Un disjoncteur qui saute, ce n’est pas toujours une question de surcharge ou d’appareil défectueux. Là où beaucoup cherchent à remplacer le disjoncteur par un plus puissant (ce qui est une erreur), moi je regarde surtout les serrages des borniers et l’équilibrage des circuits. Avec le temps, les vis de serrage des fils se desserrent légèrement sous l’effet des dilatations, et on se retrouve avec des échauffements qui font tomber la protection. J’ai vu une maison où le disjoncteur du frigo sautait chaque nuit : en fait, c’était un neutre mal serré qui chauffait, refroidissait, puis faisait disjoncter. Un simple resserrage au couple prévu a réglé le souci définitivement. C’est un contrôle qu’un pro fait systématiquement avec un tournevis dynamométrique, et croyez-moi, c’est souvent là que se cache la vraie panne. »

Comment savoir si un disjoncteur est mort ?

Parfois, le problème ne vient pas du circuit ni des appareils, mais du disjoncteur lui-même. Un disjoncteur peut vieillir, s’encrasser ou simplement tomber en panne. Pour vérifier son état, il faut tester sa continuité électrique avec un multimètre :

  1. Couper l’alimentation électrique
    Avant toute manipulation, assurez-vous que le courant est totalement coupé pour éviter tout risque d’électrocution.
  2. Démonter le disjoncteur à contrôler
    Retirez-le soigneusement du tableau électrique afin d’accéder à ses bornes d’entrée (amont) et de sortie (aval).
  3. Tester la continuité
    • Placez le multimètre en mode ohmmètre (test de continuité).
    • Manette abaissée (OFF) : il ne doit pas y avoir de continuité entre amont et aval.
    • Manette relevée (ON) : la continuité doit être rétablie.
  4. Interprétation des résultats
    • Si la continuité est correcte en position ON et absente en position OFF, le disjoncteur fonctionne normalement.
    • Si rien ne se passe quand la manette est relevée (absence de continuité), c’est que le disjoncteur est hors service.

En résumé :

  • Si un disjoncteur différentiel saute, il faut d’abord isoler le circuit en cause, tester les appareils branchés puis vérifier l’état du câblage.
  • Si malgré tout, aucune anomalie n’est trouvée, il est possible que ce soit le disjoncteur lui-même qui soit en panne. Dans ce cas, seul un remplacement par un modèle équivalent assurera la sécurité de l’installation.

Quelle est la durée de vie d'un disjoncteur ?

La durée de vie d'un disjoncteur varie selon la manière dont vous l'avez utilisé et en fonction de votre environnement. Le remplacement préventif d'un déclencheur électronique est recommandé tous les 10 ans.

🔍 Le vrai du faux sur un disjoncteur qui saute

Un disjoncteur qui saute est-il toujours défectueux ?

Faux...
Un disjoncteur qui se déclenche joue son rôle de protection. La panne vient souvent d’une surcharge ou d’un appareil défectueux.
Le remplacer sans chercher la cause revient à ignorer le vrai problème, avec des risques persistants.

💡 Identifiez l’appareil ou la prise en cause avant d’envisager le changement du disjoncteur.

Est-ce que déclencher plusieurs fois le disjoncteur peut l’abîmer ?

Faux...
Le disjoncteur est conçu pour se réarmer en cas de déclenchement. Ce n’est pas lui qui s’use, mais le circuit qu’il protège qui peut poser souci.
Si le problème se répète, il faut chercher l’origine plutôt que forcer le réarmement.

💡 Ne réenclenchez pas plus de deux fois sans vérifier la cause de la coupure.

Un disjoncteur qui saute signifie-t-il toujours une surcharge ?

Faux...
La surcharge est une cause fréquente, mais un court-circuit ou un appareil endommagé peut aussi provoquer le déclenchement.
Chaque cas doit être analysé pour éviter un risque d’incendie ou de dégradation du circuit.

💡 Faites le test en débranchant vos appareils un à un pour isoler le responsable.

Faut-il augmenter la puissance du compteur quand le disjoncteur saute souvent ?

Faux...
Augmenter la puissance n’est pas toujours la bonne solution. Si le circuit est mal dimensionné ou surchargé, la coupure reviendra.
Un diagnostic précis permet de savoir si c’est un vrai besoin de puissance ou une installation à rééquilibrer.

💡 Faites contrôler la répartition de vos circuits avant de demander une augmentation de puissance.


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😉 Le Conseil Habitatpresto : si votre disjoncteur saute sans cesse : contactez un électricien !

Lors d’une coupure de courant, la première chose à faire est de vérifier si la panne est générale ou si elle ne concerne que votre réseau électrique. Si la position du disjoncteur est sur “on”, la panne est générale et concerne votre quartier. Dans ce cas, soyez patient. Cependant, si le problème persiste, contactez un électricien pour identifier la cause et vous apporter une solution. Enfin, si vous n’arrivez pas à réarmer votre disjoncteur, c’est-à-dire à remonter le bouton pour remettre le courant, n’attendez pas pour demander l'intervention d’urgence d'un électricien.


FAQ utile

Pourquoi le différentiel saute et pas le disjoncteur ?

Un différentiel saute lorsqu’il détecte une fuite de courant vers la terre, par exemple à cause d’un fil abîmé ou d’humidité dans un appareil. Le disjoncteur, lui, réagit surtout à une surcharge ou un court-circuit. Si seul le différentiel se déclenche, l’installation présente un défaut d’isolement dangereux.

Pourquoi le disjoncteur saute ?

Le disjoncteur saute en cas de surcharge électrique, de court-circuit ou de défaut à la terre. Une puissance souscrite trop faible, un appareil défectueux ou des câbles endommagés peuvent être responsables. Ce mécanisme de sécurité protège contre les risques d’incendie ou d’électrocution.

Comment remettre le courant ?

Pour rétablir l’électricité, commencez par baisser tous les disjoncteurs, puis réenclenchez le disjoncteur principal. Remontez ensuite chaque interrupteur un par un pour identifier le circuit en défaut. Si le courant ne revient pas, un appareil défectueux ou un court-circuit persistent et nécessitent un diagnostic.

Comment savoir si un disjoncteur est HS ?

Pour vérifier si un disjoncteur est HS, testez sa continuité électrique avec un multimètre. Sans alimentation, relevez et abaissez la manette : la continuité doit s’interrompre et revenir. Si aucune variation n’apparaît, le disjoncteur est défaillant. Sa durée de vie dépend de l’usage et des coupures répétées.

Comment trouver ce qui fait disjoncter mon compteur ?

Pour localiser l’origine d’une coupure, coupez tous les circuits et rallumez-les progressivement. Lorsque le disjoncteur saute, le problème vient du circuit testé. Débranchez ensuite chaque appareil électrique pour identifier celui qui crée le défaut. En cas de doute, un électricien qualifié est recommandé.

Comment tester un appareil qui fait disjoncter ?

Pour tester un appareil suspect, branchez-le seul sur une prise fonctionnelle. Si le disjoncteur saute immédiatement, l’appareil est en cause. Vous pouvez aussi utiliser un multimètre pour mesurer la résistance et vérifier l’absence de fuite à la terre. Un matériel défectueux doit être réparé ou remplacé.

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Lexique utile

  • Appareil défectueux : Un appareil en défaut d’isolement (chauffe-eau, lave-linge, éclairage extérieur) provoque un déclenchement du différentiel. Le test par débranchement successif des circuits/appareils identifie le fautif. Cette méthode simple accélère le diagnostic et limite coûts d’intervention.
  • Bouton test (T) d’un DDR : Le bouton “T” simule un défaut pour vérifier le déclenchement du différentiel. Un test périodique (mensuel recommandé) valide le bon fonctionnement. Négliger ce contrôle expose à une protection inefficace, impactant directement sécurité et conformité.
  • Calibre d’un disjoncteur (A) : Le calibre est l’intensité nominale supportée en continu (16 A, 20 A, 32 A…). Il doit correspondre à la section du conducteur et à l’usage (ex. 20 A pour prises spécialisées). Un mauvais calibre réduit sécurité et durabilité des câbles.
  • Chute de tension (%) : La chute de tension admissible (généralement ≤ 3 % pour éclairage, 5 % pour autres) se calcule selon longueur, section et intensité. Une chute excessive perturbe appareils et peut causer déclenchements de protection, impactant performance et confort.
  • Coordination protections–conducteurs : La coordination associe calibre, courbe et section pour garantir que le disjoncteur protège le câble sans déclencher intempestivement. Cette cohérence est centrale pour conformité NF C 15-100, sécurité et pérennité de l’installation.
  • Courant d’appel : Au démarrage, certains appareils (moteurs, alimentations) tirent un pic transitoire. L’usage d’une courbe C/D, d’un circuit dédié ou d’un relais temporisé limite les chutes de tension et déclenchements, améliorant confort et performance.
  • Courant de fuite : Le courant de fuite est une petite déperdition permanente ou intermittente vers la terre, cumulable entre appareils (alimentation, filtres EMI). Un cumul excessif proche de 30 mA peut faire tomber un ID. Le tri des circuits et le typage des DDR améliorent la continuité de service.
  • Court-circuit : Le court-circuit est la mise en contact accidentelle de la phase et du neutre (ou de deux phases), générant un courant très élevé déclenchant instantanément le magnétique. Il résulte souvent d’un conducteur abîmé, d’un appareil défectueux ou d’un serrage lâche. Diagnostic rapide = sécurité et réduction des coûts.
  • Couple de serrage & échauffement : Un bornier mal serré crée une résistance de contact, échauffe et peut déclencher pour surcharge apparente. Le respect des couples constructeurs et un recontrôle périodique augmentent la durabilité et préviennent coupures.
  • Courbe de déclenchement (B/C/D) : La courbe caractérise la tolérance au courant d’appel. B déclenche plus vite (éclairage), C est standard (prises), D accepte de forts appels (moteurs). Le choix adapté limite les disjonctions intempestives, tout en protégeant câbles et appareils selon l’usage.
  • Défaut à la terre : Un défaut à la terre est une fuite de courant vers la terre ou une masse métallique (carcasse d’appareil, humidité). Un DDR 30 mA déclenche immédiatement. Les causes fréquentes sont l’isolement endommagé ou l’humidité. Traiter la cause évite surconsommation et risques d’électrisation.
  • Disjoncteur de branchement (DB) : Le disjoncteur de branchement est l’appareil général en tête d’installation, placé après le compteur (ex. Linky). Il assure la coupure d’urgence et la protection contre surintensités. Son réglage (intensité en A) doit correspondre à la puissance souscrite (kVA). Un DB mal réglé provoque des coupures et impacte confort et conformité.
  • Disjoncteur différentiel : Un disjoncteur différentiel est un appareillage “magneto-thermique + différentiel” qui coupe en cas de surcharge, court-circuit ou défaut d’isolement (IΔn). Il se place en tête de ligne sensible (salle d’eau, extérieur). Il réduit les risques d’électrocution et améliore la conformité NF C 15-100. Des déclenchements répétés signalent un défaut à la terre.
  • Durée de vie des disjoncteurs : La durée de vie dépend des déclenchements, du serrage et de l’environnement (chaleur, humidité). Un remplacement préventif des déclencheurs électroniques autour de 10 ans peut être recommandé pour fiabilité et sécurité accrues.
  • Gaine Technique Logement (GTL) : La GTL regroupe compteur, DB, tableau, communications. Bonne organisation (réservations, dégagement) facilite maintenance, ajout de circuits et sélectivité. Elle conditionne la conformité NF C 15-100 et le coût futur d’évolutivité.
  • Humidité et zones extérieures : L’humidité dans boîtiers, luminaires extérieurs ou gaines favorise les fuites à la terre. Choisir IP adapté, presse-étoupes et boîtes étanches réduit les déclenchements différentiels et prolonge la durée de vie des équipements.
  • Indice de coupure omnipolaire : Une coupure omnipolaire (phase+neutre) garantit une isolation complète lors d’intervention ou défaut. Requise en tête d’installation, elle sécurise travaux et occupants, réduisant risques et non-conformités.
  • Indice de protection (IP/IK) : IP mesure l’étanchéité aux solides/liquides (ex. IPX4 en volume 1), IK la résistance aux chocs. Un appareillage sous-dimensionné (IP insuffisant en zone humide) favorise défauts à la terre et déclenchements, nuisant à durabilité et sécurité.
  • Interrupteur différentiel (ID) : L’interrupteur différentiel est un dispositif de protection des personnes qui coupe seulement sur défaut d’isolement (sensibilité 30 mA typiquement). Associé à des disjoncteurs divisionnaires, il structure le tableau par “familles” de circuits. Un dimensionnement et un typage corrects conditionnent sécurité et sélectivité.
  • Liaison équipotentielle : La liaison équipotentielle relie les masses et éléments conducteurs (eau, chauffage) pour égaliser les potentiels, surtout en salle d’eau (volumes). Elle réduit le risque d’électrisation et évite déclenchements lors de fuites vers l’eau. Indispensable pour conformité NF C 15-100.
  • Mesure d’isolement (MΩ) : La mesure d’isolement au mégohmmètre (500 V DC typ.) détecte des fuites latentes sur un circuit déconnecté. Une valeur basse explique des déclenchements différentiel récurrents. Cette mesure oriente les réparations et sécurise la remise sous tension.
  • NF C 15-100 : La NF C 15-100 est la norme française des installations électriques basse tension dans les locaux d’habitation. Elle prescrit sections, protections, zones de salle d’eau, GTL, DDR 30 mA, circuits spécialisés, etc. Son respect sécurise les occupants et conditionne assurances et valeur du bien.
  • Parafoudre (SPD) : Le parafoudre protège contre surtensions transitoires (foudre, manœuvres réseau). Obligatoire dans certains cas (exposition, réseau), il limite déclenchements induits et protège l’électronique, améliorant durabilité et coût de possession.
  • Pouvoir de coupure (Icn/Icu) : Le pouvoir de coupure est le courant de court-circuit maximal qu’un disjoncteur peut interrompre sans dommage (kA). Il se choisit selon le courant de court-circuit présumé (Icc) au point d’installation. Un Icn insuffisant compromet sécurité, durabilité et conformité.
  • Pouvoir de fermeture (Icm) : Icm est le courant maximal que le disjoncteur supporte au moment de la fermeture sur défaut. Un Icm conforme au schéma de liaison à la terre et à l’Icc du point garantit robustesse et évite collages de contacts.
  • Prise de terre & résistance de terre (Ω) : La prise de terre dissipe les défauts ; sa résistance doit être faible (valeur cible en TT souvent < 100 Ω, à optimiser). Une terre dégradée accroît tension de contact et déclenchements. Son amélioration renforce sécurité et fiabilité.
  • Puissance souscrite (kVA) : La puissance souscrite est le seuil contractuel déclenchant le disjoncteur de branchement électronique/Linky si consommation dépassée. Un logement mal dimensionné (kVA trop faible) provoque des coupures au DB lors de pointes (plaque + four + chauffe-eau). Un ajustement évite coupures et optimise coût d’abonnement.
  • Repérage et étiquetage : Un repérage clair des circuits (pièce, usage, calibre) au tableau accélère la recherche de défaut (ex. ID qui tombe). Il diminue temps d’intervention et erreurs, impactant à la fois coût et qualité de maintenance.
  • Schémas de liaison à la terre (TT, TN, IT) : TT (terre locale + neutre distribué), TN (terre commune), IT (neutre isolé). En logement, TT est courant. Le schéma dicte les réglages DDR et les mesures de terre. Mauvais choix = déclenchements intempestifs et non-conformité.
  • Section des conducteurs (mm²) : La section conditionne l’intensité admissible et la chute de tension. Ex. 2,5 mm² pour prises 16/20 A, 6 mm² pour plaques 32 A (selon NF C 15-100). Un sous-dimensionnement entraîne échauffement et déclenchements.
  • Sélectivité (magnétique/thermique/différentielle) : La sélectivité est l’art de faire déclencher l’appareil le plus proche du défaut (en aval). Par réglages, typage (S temporisé), et répartition des circuits, on évite qu’un défaut local coupe tout le logement. Elle améliore continuité de service et diagnostic.
  • Sensibilité différentielle (IΔn) : La sensibilité IΔn est le courant de fuite déclenchant un DDR (30 mA pour protection des personnes, 300 mA pour risque incendie). Elle s’exprime en milliampères. Choisir la bonne sensibilité améliore sécurité et limite les déclenchements intempestifs, avec un effet direct sur continuité de service et conformité.
  • Surcharge : La surcharge est une intensité prolongée au-delà du calibre admissible du circuit (A), détectée par la partie thermique du disjoncteur. Elle échauffe conducteurs et borniers, altérant durabilité des isolants. Un bon équilibrage des circuits et calibres évite coupures et sinistres.
  • Surtension / micro-coupure : Les surtensions et micro-coupures réseau peuvent faire tomber les protections sensibles et endommager l’électronique. L’association SPD + typage DDR adapté réduit les disjonctions injustifiées et sauvegarde les équipements.
  • Tableau électrique & peignes : Le tableau répartit protections via peignes d’alimentation et borniers. Un câblage soigné (couple de serrage, repérage) évite échauffements et faux-contacts, sources de coupure. La structure par rangée/ID améliore diagnostic et fiabilité.
  • Temps de déclenchement : Le temps de coupure admissible dépend de la tension et du dispositif (tableaux de la norme). Des temps rapides limitent l’énergie de défaut (I²t), réduisant les dommages. La coordination protège câbles et matériels, renforçant durabilité.
  • Test de continuité amont/aval : Le contrôle d’un disjoncteur se fait hors tension au multimètre : manette abaissée = pas de continuité, manette relevée = continuité entre bornes amont/aval. Absence de retour = appareil défectueux (“mort”). Ce test oriente le remplacement et évite pannes récurrentes.
  • Types de DDR (AC, A, F, B) : Les DDR de type AC détectent les défauts sinusoïdaux ; type A couvre aussi les composantes redressées (plaques, lave-linge) ; type F/B gèrent variateurs/VE. Le bon typage selon NF C 15-100 évite des coupures injustifiées et garantit performance et compatibilité des appareils.
  • Volumes salle de bains (0/1/2) : Les volumes définissent des zones autour de la baignoire/douche imposant des indices IP et des protections spécifiques (DDR 30 mA). Un non-respect (appareils interdits en volume 1, IPX4 requis) provoque risques et non-conformité, voire coupures.

Références

  • Que faire en cas de coupure de courant ? - Qualitel
  • Mon disjoncteur saute sans raison mais pourquoi ? - Youtube
  • Image principale réalisée avec l'aide de l'IA pour mieux vous inspirer

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