Tout savoir sur le prix d’une rénovation électrique d’appartement de 70 m² : budget, devis et cas pratiques

Un vieux compteur, des prises sans terre ou des fils usés derrière les murs… autant de signes qu’il est temps de rénover l’installation électrique de votre appartement. Mais quel budget prévoir ? Le prix d’une rénovation électrique d’appartement de 70m2 varie généralement de 3 000 à 6 000 € pour une mise aux normes partielle, et peut atteindre 12 000 € pour une refonte complète. Dans cet article, découvrez en détail les facteurs qui influencent le coût, les étapes incontournables et les raisons pour lesquelles ces travaux sécurisent votre logement tout en valorisant sa valeur.

Combien coûte la rénovation électrique d'un appartement de 70 m2 ?

Le budget à consacrer à une rénovation électrique varie en fonction de l’état initial de l’installation, du type de travaux engagés (partiels ou complets), ainsi que du niveau de confort recherché. En moyenne, le coût se situe entre 60 et 200 € par m², ce qui représente un budget global de 4 200 à 14 000 € pour un appartement de 70 m².

Rénovation partielle : modernisation et sécurisation

Une rénovation partielle concerne surtout la mise en sécurité d’une installation jugée vieillissante mais pas totalement obsolète. Elle inclut :

• Le remplacement du tableau électrique devenu obsolète,
• L’ajout ou le remplacement de quelques prises ou interrupteurs,
• L’installation d’un disjoncteur différentiel si nécessaire.

👉 Pour un logement de 70 m², il faut compter 3 000 à 5 000 € TTC. Cette solution est souvent privilégiée lors d’un achat immobilier quand le logement est encore habitable mais doit être mis rapidement en conformité avec la norme NF C 15-100.

Rénovation complète : refonte totale de l’installation

Quand l’installation est vétuste, dangereuse ou insuffisante pour supporter les besoins modernes (chauffage électrique, électroménager, domotique…), une réfection totale s’impose. Elle comprend :

• Le remplacement intégral du câblage et des gaines,
• La création de circuits électriques supplémentaires,
• Le changement complet du tableau électrique,
• L’ajout de prises électriques et de points lumineux selon les besoins actuels,
• La mise aux normes de sécurité (prise de terre, différentiels, protections contre la surtension).

👉 Dans ce cas, la facture grimpe entre 7 000 et 12 000 € TTC pour un 70 m².

Détail des principaux postes de dépense

• Remplacement du tableau électrique : entre 500 et 3 000 € selon la taille et le niveau d’équipement.
• Ajout d’un circuit électrique : 300 à 1 500 € par circuit.
• Ajout de prises électriques : 80 à 200 € par prise (selon encastrement, câblage existant et type de prise).
• Remplacement des câbles et gaines : 2 000 à 4 500 € selon la configuration de l’appartement.
• Mise aux normes NF C 15-100 : 1 000 à 3 000 € en fonction de l’ampleur des travaux.
• Installation d’un éclairage LED encastré : 50 à 150 € par spot.
• Encastrement des gaines dans les murs : 1 500 à 4 000 €, surtout si des saignées doivent être réalisées dans une dalle ou un mur porteur.
• Mise en place d’un disjoncteur différentiel : 150 à 400 € l’unité.

Facteurs supplémentaires pouvant impacter le budget

1. L’accessibilité de l’installation : un logement ancien avec des murs épais ou des faux plafonds difficiles à percer peut faire grimper la main-d’œuvre.
2. Les finitions : rebouchage, peinture ou reprise de maçonnerie après encastrement des gaines.
3. Le choix des équipements : un tableau domotique ou intelligent coûte plus cher qu’un tableau classique.
4. La région : les tarifs de main-d’œuvre varient fortement (plus élevés en Île-de-France qu’en province).
5. La certification de l’électricien : faire appel à un professionnel RGE garantit la conformité et peut ouvrir droit à certaines aides ou prêts avantageux.

Qu'est-ce qu'une rénovation électrique partielle ?

Une rénovation électrique partielle consiste à moderniser et sécuriser certains éléments de l’installation sans refaire entièrement le réseau électrique. Elle est souvent réalisée lorsque l’installation présente des anomalies ponctuelles mais reste globalement fonctionnelle.

Les interventions les plus courantes incluent :

• Le remplacement du tableau électrique pour intégrer des protections modernes (disjoncteurs différentiels, parafoudre…).
• L’ajout ou le remplacement de prises et d’interrupteurs pour répondre aux besoins actuels.
• La mise en sécurité des circuits existants, notamment en ajoutant une mise à la terre si nécessaire.
• L’ajout de nouveaux circuits pour alimenter des équipements récents (four, plaques à induction, pompe à chaleur…).

Ce type de rénovation est idéal pour les logements dont l’installation électrique est encore utilisable mais ne répond pas totalement aux normes actuelles. Elle permet d’améliorer la sécurité et le confort sans entreprendre un chantier trop lourd.

Qu'est-ce qu'une rénovation électrique complète ?

Une rénovation électrique complète est une refonte totale du réseau électrique afin de mettre le logement aux normes et d’adapter l’installation aux usages modernes. Elle est indispensable si l’installation est vétuste, dangereuse ou inadaptée.

Une rénovation totale comprend généralement :

• Le remplacement intégral du câblage et des gaines pour garantir la conformité aux normes actuelles.
• Le changement du tableau électrique, avec des protections adaptées (disjoncteurs, différentiel 30 mA).
• L’installation de nouveaux circuits électriques pour répartir correctement la puissance et éviter les surcharges.
• L’encastrement des fils et des prises, si souhaité, pour une meilleure intégration esthétique.
• La mise aux normes des pièces humides (cuisine, salle de bain) avec des équipements protégés contre l’humidité.

Ce type de rénovation est souvent nécessaire dans les logements anciens, notamment ceux construits avant 1975, où les installations électriques ne répondent plus aux exigences de sécurité actuelles.

Quels travaux implique une mise aux normes NF C 15-100 ?

La norme NF C 15-100 est la référence en matière d’installation électrique dans les logements. Elle définit les règles de sécurité et d’installation des équipements électriques.

Une mise aux normes implique plusieurs interventions :

• Ajout de protections différentielles 30 mA sur le tableau électrique pour protéger les occupants contre les risques d’électrocution.
• Création de circuits spécialisés pour certains équipements (four, lave-linge, congélateur…), chaque appareil devant avoir son propre circuit.
• Respect des règles de répartition des prises : par exemple, un séjour de plus de 28 m² doit comporter au moins 7 prises de courant.
• Mise en conformité des pièces humides, avec des volumes de sécurité définissant où les équipements peuvent être installés.
• Ajout ou amélioration de la mise à la terre, indispensable pour éviter les risques liés aux fuites électriques.

Ces travaux sont obligatoires en cas de rénovation complète et fortement recommandés dans le cadre d’une rénovation partielle si l’installation présente des anomalies de sécurité.

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Devis 1 : remise aux normes électrique d'un appartement de 70 m2

Ce devis concerne la mise en conformité électrique d’un appartement de 70 m² dont l’installation est ancienne mais fonctionnelle. L’objectif est de sécuriser le logement en remplaçant les éléments non conformes aux normes de sécurité et en assurant une protection adéquate des circuits existants, sans modifier la structure globale de l’installation. Les interventions comprennent la mise en place d’un tableau électrique aux normes, la modernisation des protections différentielles et le remplacement des équipements obsolètes tels que les prises et interrupteurs.

Devis 2 : réfection complète de l'installation électrique d'un appartement ancien de 70 m2 à Lyon

Ce devis de rénovation électrique concerne la réfection complète de l’installation électrique d’un appartement ancien de 70 m² à Lyon. L’installation actuelle est obsolète et ne permet pas d’assurer la sécurité et le confort des occupants. Les travaux comprennent le remplacement intégral du câblage, l’installation d’un nouveau tableau électrique, la création de nouveaux circuits adaptés aux besoins modernes, ainsi que la mise en conformité avec la norme NF C 15-100.

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Le tarif horaire d'un électricien

Le tarif horaire d’un électricien varie selon plusieurs critères, notamment la localisation, la nature des travaux et l’expérience du professionnel. En moyenne, le coût se situe entre 50 et 70 € TTC de l’heure, mais il existe des différences significatives selon les régions :

• À Paris et en Île-de-France, les prix sont les plus élevés en raison du coût de la vie et des charges professionnelles plus importantes. Un électricien peut facturer entre 60 et 70 € TTC de l’heure, voire plus pour des chantiers complexes.
• Dans les grandes villes comme Lyon, Marseille ou Bordeaux, les tarifs se situent en moyenne entre 50 et 65 € TTC de l’heure.
• En province, notamment dans les zones rurales, les prix sont souvent plus abordables, autour de 40 à 55 € TTC de l’heure, mais peuvent varier selon la demande et le niveau de qualification du professionnel.

Pourquoi une tarification horaire et pas un forfait fixe ?

Dans le cas précis d’une rénovation électrique d'appartement, les électriciens travaillent le plus souvent au forfait, plutôt qu’à l’heure, afin de proposer un tarif global plus transparent. Cela permet au client d’avoir une vision claire du budget, sans risque de dépassement lié à des imprévus techniques. Ainsi, selon le type de rénovation, l'électricien pourra estimer la durée du chantier, par exemple :

• 2 à 5 jours de travail pour une rénovation partielle soit un coût de main d'oeuvre estimé entre 800 et 2 800 €
• 7 à 10 jours de travail pour une rénovation complète soit un coût de main d'oeuvre estimé entre 2 800 et 5 600 €

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Comment chiffrer une rénovation électrique ?

Le coût d’une rénovation électrique dépend de plusieurs facteurs : l’ampleur des travaux, le choix du matériel, la main-d’œuvre et les éventuels frais annexes. Voici les principaux éléments à prendre en compte pour obtenir une estimation précise.

Définir l’ampleur des travaux

Avant de chiffrer votre projet, il est essentiel d’identifier le type de rénovation nécessaire :

• Rénovation partielle (mise en sécurité, remplacement du tableau électrique, ajout de prises) : 3 000 à 6 000 € pour un appartement de 70 m².
• Rénovation complète (remplacement de tout le câblage, des équipements et mise aux normes NF C 15-100) : 7 000 à 12 000 €.

💡 Un diagnostic électrique peut aider à identifier les travaux obligatoires et éviter les surcoûts.

Le prix des équipements et du matériel

Le choix du matériel impacte fortement le coût de la rénovation :

• Tableau électrique : 200 à 2 000 € selon le nombre de modules et le niveau de protection.
• Câbles et gaines : 5 à 15 € par mètre.
• Prises et interrupteurs : 5 à 50 € l’unité selon la gamme et la marque.
• Pose encastrée : +20 à 40 % sur le budget par rapport à une installation en apparent.

Le taux de TVA applicable

Le taux de TVA dépend de l’ancienneté du logement :

• 10 % si le logement a plus de 2 ans et que les travaux sont réalisés par un professionnel.
• 20 % si vous achetez le matériel vous-même ou si le logement a moins de 2 ans.

Les frais annexes à prévoir

Certains coûts peuvent s’ajouter au devis final :

• Frais de déplacement de l’électricien : 20 à 50 €.
• Travaux de finition après encastrement des câbles (rebouchage, peinture).

Quand faut-il rénover l'installation électrique de son appartement ?

Rénover l’installation électrique d’un appartement de 70 m² n’est pas une simple question de confort, c’est parfois une nécessité pour garantir la sécurité des occupants et la conformité du logement aux normes en vigueur. Plusieurs situations imposent ou rendent fortement recommandée une rénovation électrique :

Un diagnostic électrique révélant des anomalies

Si vous vendez un appartement construit avant 1975, un diagnostic électrique (DEO) est obligatoire. Il identifie les défauts qui peuvent mettre en danger les occupants :

• Absence de disjoncteur différentiel
• Présence de fils dénudés
• Tableaux électriques vétustes
• Prises non reliées à la terre
• Matériel électrique défectueux ou inadapté

Un diagnostic avec anomalies majeures signifie que votre installation représente un risque d’électrocution ou d’incendie. Dans ce cas, une rénovation devient indispensable.

[GRATUIT] Exemple de diagnostic électrique

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Une installation électrique dépassée (plus de 30 ans)

Les normes électriques évoluent, et une installation datant de plus de 30 ans est souvent obsolète. Elle peut être sous-dimensionnée pour les besoins actuels et ne pas répondre aux exigences de sécurité actuelles (NF C 15-100). Parmi les signes de vétusté :

• Fusibles en porcelaine au lieu de disjoncteurs
• Absence de différentiel 30 mA pour la protection des personnes
• Prises limitées en nombre et non conformes aux normes actuelles

Si votre installation est ancienne et que vous envisagez des travaux, il est préférable d’en profiter pour tout remettre aux normes en une seule fois.

Un tableau électrique vétuste ou dangereux

Le tableau électrique est le cœur de l’installation. Un modèle ancien avec des fusibles à cartouche ou des disjoncteurs vétustes doit être remplacé par un tableau moderne équipé de disjoncteurs différentiels et d’une protection contre les surtensions.

Si votre tableau n’a pas été changé depuis des décennies, il y a un risque de surchauffe, d’incendie et d’absence de protection en cas de défaut sur le réseau.

Une mise en conformité pour louer l’appartement

Si vous mettez votre bien en location, l’installation électrique doit être exempte d’anomalies dangereuses. Depuis 2018, le diagnostic électrique est obligatoire pour les logements de plus de 15 ans mis en location. Une rénovation est incontournable si l’installation présente des risques pour les locataires.

Des équipements sous-dimensionnés face aux besoins actuels

Les besoins électriques ont évolué : chauffage, climatisation, chargeur de voiture électrique, box Internet, électroménager puissant… Une installation conçue il y a plusieurs décennies ne suffit plus. Résultat :

• Disjoncteur qui saute dès qu’on utilise plusieurs appareils en même temps
• Multiprise surmultipliée (dangereuse)
• Fils électriques sous-dimensionnés provoquant une surchauffe

Une rénovation permet d’adapter votre installation à votre mode de vie et d’anticiper les besoins futurs.

L'expertise de Bernard, électricien dans le 31

Présence de câbles en aluminium

Si votre installation date des années 1960-1970, il est possible que les fils électriques soient en aluminium, un matériau plus fragile et plus sensible aux échauffements que le cuivre. Ces fils présentent un risque accru d’incendie et doivent être remplacés.

Un projet de rénovation plus global (cuisine, salle de bain, etc.)

Si vous entreprenez une rénovation complète de votre appartement, il est souvent judicieux de revoir l’installation électrique en même temps.

• Changer l’emplacement des prises et interrupteurs
• Ajouter des points lumineux
• Adapter l’installation à une nouvelle cuisine équipée
• Respecter les normes spécifiques des pièces humides (IPX4 en salle de bain)

Quel est l'impact d'une rénovation électrique sur la consommation électrique du logement ?

Une rénovation électrique bien réalisée peut avoir un impact direct et positif sur la consommation énergétique d’un logement, surtout lorsque l'installation est vieillissante. En mettant l’installation aux normes et en optimisant le réseau, on réduit non seulement les risques de surchauffe et de pannes, mais aussi les pertes d’énergie inutiles.

Moins de pertes énergétiques grâce à un réseau modernisé

Une installation vétuste, avec des câbles et équipements obsolètes, peut entraîner des déperditions électriques dues à une mauvaise isolation des fils ou à des connexions usées. Le remplacement des câblages anciens par des conducteurs modernes, mieux isolés et conformes aux normes actuelles, limite ces pertes et améliore le rendement global du réseau.

Une meilleure répartition des circuits pour éviter les surcharges

Un circuit mal dimensionné peut entraîner des pics de consommation inutiles et des déclenchements intempestifs du disjoncteur. Une rénovation permet de :

• Répartir les appareils énergivores sur plusieurs circuits spécialisés (four, lave-linge, chauffage électrique…)
• Éviter les surcharges sur une même ligne, qui peuvent provoquer une consommation excessive et une surchauffe des câbles.

Installation d’équipements électriques plus performants

Une rénovation est souvent l’occasion d’installer des équipements plus économes en énergie, comme :

• Un tableau électrique moderne avec un délesteur pour optimiser la consommation en fonction des besoins.
• Un éclairage LED en remplacement des ampoules halogènes ou fluocompactes, réduisant ainsi jusqu’à 80 % la consommation électrique liée à l’éclairage.

🔍 Le vrai du faux sur le prix d’une rénovation électrique

Le Conseil Habitatpresto :

Anticipez les délais !

Avant de lancer votre rénovation électrique, anticipez les délais d’intervention, surtout si vous habitez en zone urbaine où les électriciens sont très sollicités. Un projet peut nécessiter 2 à 4 semaines de planification avant le début des travaux, et encore plus si une certification Consuel est requise pour valider la conformité de l’installation. Ce document, obligatoire en cas de refonte totale du réseau, peut allonger les délais de plusieurs semaines. Pour éviter tout retard, mieux vaut faire établir un devis et réserver un professionnel dès que possible.

Lexique

• Borniers de connexion : Petites pièces permettant d’assurer une connexion sécurisée entre plusieurs fils électriques sans soudure. Leur choix est crucial pour garantir la fiabilité des connexions et éviter les faux contacts.
• Court-circuit : Contact accidentel entre deux conducteurs de polarité opposée, entraînant une circulation de courant excessive. Il provoque un échauffement brutal des fils et peut endommager les équipements ou provoquer un incendie si les protections (disjoncteurs, fusibles) ne réagissent pas correctement.
• Disjoncteur différentiel : Appareil qui coupe automatiquement le courant en cas de fuite à la terre, protégeant ainsi les occupants contre les électrocutions. Il est obligatoire pour toute installation récente ou rénovée.
• Gaine ICTA : Conduit en plastique semi-rigide utilisé pour protéger et guider les fils électriques dans les murs et les planchers. Indispensable pour respecter les normes de sécurité et faciliter une éventuelle maintenance.
• ID (Interrupteur différentiel) : Dispositif qui détecte les fuites de courant et coupe l’alimentation pour protéger les personnes. Il doit être calibré en fonction du type de circuit (30mA pour les circuits domestiques).
• NFC 15-100 : Norme électrique française régissant les installations domestiques. Elle impose des règles strictes sur la disposition des prises, la protection des circuits et la mise à la terre pour garantir la sécurité des habitants.
• Parafoudre : Équipement de protection installé dans le tableau électrique pour détourner les surtensions causées par la foudre. Indispensable dans les zones à risque ou pour les équipements sensibles comme les appareils informatiques.
• Piquet de terre : Élément métallique enterré permettant de dissiper les courants de fuite dans le sol. Sa bonne installation est essentielle pour éviter les chocs électriques et assurer le bon fonctionnement des dispositifs différentiels.
• Porte-fusible : Support destiné à accueillir des fusibles protégeant les circuits contre les surintensités. Moins courant aujourd’hui, il est remplacé par les disjoncteurs modulaires plus pratiques et réarmables.
• Réseau VDI (Voix, Données, Images) : Infrastructure permettant de distribuer la téléphonie, l’Internet et la télévision dans une habitation. Intégré dans les rénovations modernes, il optimise la connectivité et la gestion des flux multimédias.
• Section des conducteurs : Diamètre des fils électriques exprimé en mm², déterminant leur capacité à transporter le courant sans surchauffe. Un mauvais choix peut entraîner des pertes d’énergie ou des risques d’incendie.
• Tension nominale : Valeur de tension pour laquelle un circuit ou un appareil est conçu (ex. 230V en domestique). Une mauvaise adaptation peut entraîner des dysfonctionnements ou des dommages aux équipements.
• TGBT (Tableau Général Basse Tension) : Armoire électrique regroupant l’ensemble des circuits et protections dans un bâtiment. Dans une maison, son équivalent est le tableau électrique principal, garantissant une répartition sécurisée du courant.

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Références :

• Norme NF C 15-100, afnor
• NF C15-100 : la norme de référence pour l’installation électrique, promotelec
• Comment bien refaire l’électricité de votre logement ?, Association Qualitel
• Image principale réalisée avec l'aide de l'IA pour mieux vous inspirer

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