Rénovation électrique : prix décryptés, devis & tarifs d'électriciens

Les cartons s’entassent encore dans le salon, l’odeur de peinture fraîche flotte dans l’air, et au moment d’allumer la lumière… vous découvrez de vieux interrupteurs fatigués et un tableau électrique d’un autre âge. Refaire l’électricité devient alors une priorité, autant pour la sécurité que pour le confort. Le coût d’une rénovation électrique se situe généralement entre 60 € et 200 € par m², fournitures et main-d’œuvre comprises, si vous passez par un électricien certifié. Voici les tarifs détaillés pour anticiper sereinement votre budget travaux.

Quel est le prix au m² pour une rénovation électrique ?

L’électricité de votre futur logement n’est pas aux normes : absence de mise à la terre, câbles dénudés ou gaines en tissu anciennes… Si c’est le cas, il y a fort à parier que votre installation a plus de dix ans. Le charme de l’ancien est indéniable, mais il ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des occupants.

Des signes révélateurs doivent vous alerter : prises de courant et interrupteurs qui s’arrachent, compteur qui disjoncte régulièrement à cause de coupures, appareils électroménagers qui ne peuvent pas fonctionner simultanément… Ces incidents apparemment mineurs sont en réalité des signaux d’alerte. Ils indiquent que votre installation est obsolète et qu’il est urgent d’engager une mise en conformité électrique.

Côté budget, une rénovation électrique représente un investissement variable selon l’état de l’installation et l’ampleur des travaux. En moyenne, il faut compter entre 60 et 200 € par m², fournitures et main-d’œuvre comprises.

Pour donner un ordre d’idée plus concret :

• Un appartement de 50 m² nécessitera entre 2 500 et 8 750 € selon le type de rénovation.
• Une maison de 100 m² demandera un budget compris entre 6 500 et 20 000 €.
• Pour une grande maison de 200 m², les travaux peuvent aller de 13 000 à 40 000 €.

Ces tarifs incluent la main-d’œuvre d’un électricien qualifié, dont le tarif horaire se situe autour de 60 € HT de l’heure, ainsi que les fournitures (prises, câbles, tableau électrique…). Les prix peuvent varier selon la région, le type de matériel choisi (entrée, milieu ou haut de gamme) et la complexité de la pose (encastrée ou en saillie).

Une rénovation électrique passe par le remplacement des prises et interrupteurs vétustes

Les coûts moyens selon l'ampleur de la rénovation électrique

Le terme « rénovation électrique » recouvre une réalité très large : cela peut aller d’une simple mise en sécurité de l’installation à une réhabilitation complète répondant aux dernières normes en vigueur. Entre ces deux extrêmes, les niveaux d’intervention et donc les budgets varient fortement. En moyenne, le prix d’une rénovation électrique oscille entre 60 et 200 € par m², main-d’œuvre et fournitures comprises, dès lors que vous faites appel à un électricien qualifié.

Ce prix dépend non seulement de l’état initial de l’installation, mais aussi du type de logement (appartement ou maison), de sa superficie, du niveau de confort recherché (domotique, chauffage électrique, prises RJ45, etc.) et des contraintes techniques comme l’accessibilité des gaines ou la présence de faux plafonds.

Voici un panorama détaillé des différents types de rénovations électriques et de leurs fourchettes de prix.

1. La rénovation électrique partielle ou mise en sécurité (60 à 80 €/m²)

C’est l’intervention la plus courante dans les logements anciens qui présentent des risques pour la sécurité. Elle consiste à supprimer les éléments dangereux sans pour autant moderniser totalement l’installation.

En pratique, cela inclut :

• La mise aux normes du tableau électrique pour éviter les surcharges.
• Le remplacement des câbles endommagés.
• Le changement des prises de courant et interrupteurs défectueux ou non conformes.
• L’ajout d’un disjoncteur différentiel pour protéger les occupants contre les risques d’électrocution.

Ce type de rénovation est idéal pour un logement destiné à la location ou pour sécuriser rapidement un bien ancien avant une rénovation plus lourde.

2. La rénovation électrique complète sans chauffage électrique (110 à 145 €/m²)

Elle va au-delà de la simple mise en sécurité en intégrant la modernisation de l’ensemble de l’installation, mais sans inclure les équipements de chauffage.

Les travaux comprennent généralement :

• Le remplacement intégral des prises et interrupteurs.
• L’installation d’un coffret de communication avec prises RJ45, indispensable pour Internet haut débit.
• La création de nouveaux circuits électriques pour répondre aux besoins actuels (cuisine équipée, électroménager, multimédia).
• La pose éventuelle de gaines supplémentaires pour anticiper des extensions futures.

Ce niveau de rénovation est particulièrement adapté pour les logements où le chauffage est assuré par un autre système (gaz, pompe à chaleur, chauffage collectif).

3. La rénovation électrique complète avec chauffage électrique (130 à 200 €/m²)

Il s’agit d’une rénovation globale qui intègre non seulement la modernisation de l’installation mais aussi la pose d’un système de chauffage électrique.

Elle inclut tout ce qui est listé dans la rénovation complète sans chauffage, avec en plus :

• L’installation de radiateurs électriques performants (convecteurs, panneaux rayonnants, radiateurs à inertie).
• La mise en place de circuits indépendants pour chaque zone de chauffage afin d’éviter toute surcharge.
• L’intégration possible d’un pilotage domotique pour gérer la consommation pièce par pièce.

Cette solution est la plus coûteuse mais elle permet d’obtenir une installation 100 % conforme, moderne et autonome en énergie électrique.

4. La réhabilitation totale de l’installation électrique (85 à 130 €/m²)

C’est le chantier le plus lourd, souvent nécessaire dans les logements très anciens ou vétustes. Il ne s’agit pas seulement d’améliorer l’installation, mais de la refaire intégralement.

Concrètement, cela implique :

• Une mise à la terre complète de l’habitation.
• Le remplacement de tous les câbles, gaines et conduits.
• Le renouvellement du tableau électrique et du disjoncteur général.
• La mise aux normes actuelles NFC 15-100, garantissant sécurité et conformité.
• L’installation de nouvelles prises et interrupteurs dans toutes les pièces.

Cette intervention peut s’avérer indispensable dans les habitations datant de plus de 40 ans, où l’électricité ne répond plus du tout aux standards actuels.

Tarifs indicatifs au m² d'une rénovation électrique, fournitures et pose comprises

5. Les options complémentaires pouvant influencer le prix

En plus des travaux de base (sécurisation, rénovation complète ou réhabilitation totale), il est fréquent que les particuliers ajoutent des équipements ou fonctionnalités supplémentaires pour améliorer le confort, la performance énergétique ou la praticité de leur logement. Ces postes annexes peuvent représenter une part non négligeable du budget et doivent être anticipés dès la demande de devis.

> L’installation d’un système domotique (800 à 3 500 € selon l’ampleur)

La domotique permet de contrôler l’éclairage, le chauffage, les volets roulants, l’alarme ou encore les appareils électroménagers à distance, via un smartphone ou une tablette.

• Kit basique (gestion de quelques points lumineux ou prises connectées) : 800 à 1 200 €.
• Installation intermédiaire (volets roulants, chauffage, scénarios d’éclairage) : 1 500 à 2 500 €.
• Solution complète avec tableau électrique connecté, gestion multi-pièces et pilotage énergétique : 3 000 à 3 500 €.

La domotique est particulièrement intéressante pour réduire la consommation énergétique (jusqu’à 15 % d’économies selon l’ADEME).

> L’ajout de points lumineux intérieurs et extérieurs (100 à 400 € par point lumineux)

Lors d’une rénovation électrique, il est fréquent d’augmenter le nombre de points lumineux dans les pièces principales ou de prévoir un éclairage extérieur.

• Point lumineux intérieur simple (plafonnier avec interrupteur) : 100 à 150 €.
• Point lumineux avec variateur : 150 à 250 €.
• Éclairage extérieur (jardin, terrasse, allée, projecteur de sécurité avec détecteur) : 200 à 400 € selon le modèle et la difficulté de raccordement.

Prévoir ces ajouts au moment des travaux évite de devoir rouvrir les murs ou plafonds plus tard, ce qui coûterait plus cher.

> Le pré-équipement pour une borne de recharge de véhicule électrique (700 à 1 500 €)

Avec la hausse des ventes de voitures électriques, de plus en plus de particuliers intègrent ce besoin dans leur rénovation.

• Pré-équipement simple (tirage de câbles adaptés et installation d’un disjoncteur dédié) : 700 à 1 000 €.
• Installation complète de borne domestique (wallbox) : 1 200 à 1 500 €, hors éventuelles aides financières (le programme ADVENIR peut prendre en charge jusqu’à 50 % du coût).

Cette anticipation est fortement recommandée, même si vous n’avez pas encore de véhicule électrique, afin d’éviter des travaux supplémentaires coûteux plus tard.

> Le renforcement de puissance auprès du fournisseur d’électricité (40 à 400 €)

Si vos besoins en électricité augmentent (chauffage électrique, électroménager performant, domotique), il peut être nécessaire de demander à Enedis un changement de puissance souscrite.

• Changement de puissance simple (passer de 6 kVA à 9 kVA par exemple) : 40 à 60 €.
• Modification du compteur Linky : incluse dans l’abonnement, aucune intervention lourde.
• Renforcement avec travaux sur le branchement (cas plus rare) : 200 à 400 €.

Ce coût reste relativement faible par rapport au reste du chantier, mais il doit être anticipé pour éviter une installation sous-dimensionnée.

> L’installation de circuits spécialisés (200 à 800 € par circuit)

Certains appareils électroménagers nécessitent un circuit dédié (four, plaques à induction, lave-linge, sèche-linge).

• Circuit pour électroménager standard : 200 à 400 € (prise renforcée + disjoncteur dédié).
• Circuit pour cuisine équipée complète : 600 à 800 € pour plusieurs appareils.

Anticiper ces besoins est crucial, notamment dans les logements anciens où la cuisine n’était pas conçue pour accueillir autant d’appareils.

Tous ces ajouts peuvent représenter un surcoût de 10 à 30 % sur le budget global. Par exemple, une rénovation électrique complète sans chauffage estimée à 9 000 € pour un appartement de 80 m² peut facilement monter à 12 000 € si l’on inclut une installation domotique et un pré-équipement pour borne électrique.

Le prix au m² selon le type et la surface du logement

Les travaux d'électricité dans une maison ont tendance à revenir plus cher que pour un appartement. Découvrez ci-après les estimations de coûts d'une rénovation électrique selon la superficie de votre maison ou appartement :

Les éléments qui peuvent faire varier le prix

Les prix des équipements et fournitures varient du simple au double, voir triple, selon différents facteurs à prendre en compte :

• Leur qualité : interrupteurs, tableau électrique, câblage... Opter pour du moyen ou du haut de gamme peut s’avérer économique à long terme et assure une meilleure pérennité de l’installation ;
• La région : les prix sont indicatifs, car ils dépendent de la région dans laquelle vous vous trouvez. Les tarifs sont plus élevés en région parisienne qu'en province ;
• L'état de l'installation à remettre aux normes et la surface à rénover ;
• Le matériel choisi ;
• Le type de pose souhaité ;
• Les tarifs pratiqués par l'électricien qualifié.
  
  

Quels sont les tarifs d'un électricien ?

Le tarif horaire moyen d'un électricien se situe autour de 60 € HT de l'heure. Selon le type de prestation, il peut facturer au forfait ou à l'heure. À ce tarif horaire, il faut aussi ajouter la TVA de 10 % (pour une résidence principale ou secondaire datant de plus de 2 ans) et les frais de déplacement.

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Le coût en passant par un professionnel est certes élevé, mais pour une rénovation électrique, il est indispensable de faire appel à un professionnel. Seul son œil expert peut effectuer un diagnostic de l’installation électrique que vous possédez, déceler et établir les modifications nécessaires à votre sécurité et refaire une installation électrique dans les règles de l'art.

3 exemples de devis pour des travaux d'électricité

Exemple n°1 : remplacement d'un tableau électrique - maison de 120m2

Exemple n°2 : rénovation de l'électricité dans une maison de 130m2

Exemple n°3 : installation électrique dans une maison de 150m2

Quel type de pose privilégier ?

En parallèle de la rénovation de votre tableau électrique et du remplacement de vos prises et interrupteurs, un électricien professionnel peut se charger de refaire votre réseau électrique. 2 types de pose sont possibles :

1. la pose encastrée : plus esthétique et répandue, mais aussi plus coûteuse, elle entraîne des travaux plus importants. Les gaines électriques sont camouflées dans les cloisons ou dans les faux-plafonds. Des saignées peuvent être effectuées dans les murs. Il faudra ensuite les reboucher, avant de repeindre le mur et de procéder aux finitions ;
2. la pose en saillie : plus rapide, mais moins esthétique, cette méthode consiste à installer les fils électriques sur les murs et à les cacher derrière des plinthes ou des goulottes.

L'expertise de Pascal, électricien dans le 42

Quand remplacer une installation électrique ?

Comme tout équipement, une installation électrique s'use dans le temps et nécessite d'être refaite tous les 20 à 25 ans afin de gagner en sécurité et en confort. Vivre au quotidien avec des équipements vétustes et défectueux ou plus aux normes peut être contraignant et engendre des risques importants pour les occupants du logement :

• des pannes et coupures de courant fréquentes ;
• des courts-circuits ;
• des fuites électriques ou pertes d'énergie liées à des fils endommagés ou dénudés, entraînant une surconsommation électrique et des surtensions ;
• une électrisation ou une électrocution ;
• un incendie...

Pour se prémunir de tout risque ou danger, rien de tel qu'une installation électrique conforme aux normes et en très bon état, contrôlée régulièrement par un professionnel.

Comment augmenter sa durée de vie ?

Pour une installation électrique durable, veillez à adopter quelques réflexes et gestes simples au quotidien, qui vous permettront, en parallèle, de faire des économies d'énergie :

• n'attendez pas pour remplacer les prises électriques et interrupteurs quand ils sont défectueux, afin d'éviter les courts-circuits ;
• n'abusez pas des multiprises et veillez à ne pas les surcharger, pour éviter les surchauffes ;
• débranchez vos appareils (box Internet, télévision, console de jeux, chargeur de téléphone, micro-ondes...) la nuit et lorsque vous vous absentez, qui continuent à consommer de l'énergie même lorsqu'ils sont en veille ;
• faites inspecter régulièrement et au moindre doute votre installation électrique par un professionnel.
  
  

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La norme NF C 15-100 : à respecter obligatoirement

La norme électrique NF C 15-100 est actuellement en vigueur, que ce soit en construction ou en rénovation, mais tous les logements ne la respectent pas. Parce qu'elle n'était pas la norme à la construction de ceux-ci et qu'avec le temps, le matériel, les techniques évoluent, votre logement ou futur logement n'a pas été rénové. Tout ou partie de l'installation n'est pas conforme ? Pas de panique ! En effet, ne vous inquiétez pas, vous avez la possibilité de faire une mise en sécurité sans faire une mise en conformité.

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À noter :
Pour les logements en copropriété, les règles applicables en termes d'installation électrique sont régies par la norme NF C 14-100. Elle encadre les travaux réalisés dans les parties communes et concerne le réseau électrique situé avant le disjoncteur de branchement.

Mise en sécurité et mise en conformité : quelle différence ?

La différence entre les deux réside dans le statut :

• une mise en sécurité concerne un logement qui n'est pas aux normes et présente des éléments dangereux pour ses occupants. Un professionnel effectue donc des travaux de rénovation électrique afin de sécuriser l'habitation, mais sans mettre aux normes l'ensemble complet de l'installation électrique,
  
• une mise en conformité concerne un logement qui n'est pas conforme aux normes et présente des éléments dangereux pour ses occupants. L'ensemble de l'installation va être diagnostiqué et modifié de façon à répondre aux normes en vigueur (norme NFC 15-100, indice IP).

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🔍 Le vrai du faux sur la rénovation électrique

Propriétaire ou locataire : qui doit payer ?

Il est bon de rappeler qu'un diagnostic électrique doit obligatoirement être réalisé avant la mise en location d'un logement. Ce dernier est bien évidemment à la charge du propriétaire, qui doit s'assurer que son logement dispose d'une installation électrique en bon état et sécurisée.

Comme le stipule la loi, les gros travaux d'électricité qui ont trait à la vétusté et à la sécurité doivent être payés par le propriétaire.

En revanche, le remplacement des prises, interrupteurs, plinthes et goulottes endommagés par le locataire durant son bail est à sa charge.

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Le conseil Habitatpresto:

Laissez l'électricité à des professionnels !

L'électricité est un point important dans la rénovation. Toucher au système électrique est très délicat et nous ne saurons que vous conseiller de faire appel à un professionnel, plutôt que de réaliser vous-même les travaux d'électricité. Cela vous permettra d'éviter les incidents dus à une mauvaise pose, une erreur de non-initié et apportera aussi une plus-value à votre logement. L’électricité bien pensée et bien posée, c'est indispensable !

FAQ utile

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Lexique utile

• Norme NF C 15-100 : La norme NF C 15-100 est la référence réglementaire en électricité pour les logements. Elle encadre la conception, la réalisation et la vérification des installations. Sa conformité est obligatoire et garantit la sécurité des occupants.
• Mise en conformité : La mise en conformité désigne l’ensemble des travaux destinés à rendre une installation conforme à la norme NF C 15-100. Elle implique souvent une révision complète du tableau, du câblage et des protections. Elle est essentielle pour la sécurité et la revente du bien.
• Mise en sécurité : Une mise en sécurité est une intervention partielle visant à supprimer les risques immédiats d’une installation non conforme. Elle est moins coûteuse qu’une mise en conformité complète, mais ne garantit pas le respect intégral des normes.
• Tableau électrique : Le tableau électrique centralise les circuits de l’installation. Il contient disjoncteurs, interrupteurs différentiels et parfois un parafoudre. Son remplacement est crucial pour assurer la fiabilité et la sécurité du réseau.
• Disjoncteur divisionnaire : Un disjoncteur divisionnaire est un appareil de protection qui interrompt un circuit en cas de surcharge ou court-circuit. Il est dimensionné selon l’usage du circuit (10A pour l’éclairage, 20A pour les prises, etc.).
• Interrupteur différentiel : L’interrupteur différentiel protège les personnes contre les fuites de courant. Il est obligatoire sur chaque rangée du tableau électrique. Son bon fonctionnement conditionne la sécurité des occupants.
• Indice IP : L’indice de protection (IP) classe les équipements électriques selon leur résistance aux corps solides et à l’eau. En salle d’eau, il conditionne la conformité de l’installation (ex : IP44 minimum autour d’une douche).
• Goulottes : Les goulottes sont des conduits de surface permettant le passage des câbles. Utilisées en pose en saillie, elles simplifient l’installation mais peuvent impacter l’esthétique.
• Pose en saillie : La pose en saillie consiste à faire courir les câbles à la surface des murs, dans des goulottes ou plinthes. Elle est rapide et économique, mais moins discrète que la pose encastrée.
• Pose encastrée : En pose encastrée, les câbles sont dissimulés dans les murs ou plafonds. Elle nécessite des saignées et des travaux de finition, mais offre un meilleur rendu et une durabilité accrue.
• Coffret de communication : Le coffret de communication regroupe les arrivées de réseau (téléphone, internet, TV) dans le logement. Il est requis par la norme NF C 15-100 et permet une distribution propre du réseau.
• Réseau RJ45 : Le réseau RJ45 permet une connexion filaire haut débit à internet et au réseau local. Son installation est recommandée dans les logements neufs ou rénovés, pour une performance optimale.
• Conducteurs dénudés : Des conducteurs dénudés exposent les fils électriques à l’air libre, augmentant fortement le risque d’électrisation ou d’incendie. Leur présence impose une intervention immédiate.
• Peigne de raccordement : Un peigne de raccordement assure la liaison entre les disjoncteurs d’un tableau électrique. Il garantit une installation ordonnée et conforme, évitant les erreurs de câblage.
• Câblage électrique : Le câblage désigne l’ensemble des fils électriques acheminant l’électricité vers les appareils. Sa section, sa protection et sa disposition sont déterminants pour la conformité et la sécurité.
• Saignée : Une saignée est une rainure creusée dans un mur pour encastrer une gaine électrique. Elle fait partie des travaux lourds lors d’une rénovation en pose encastrée.
• Rénovation partielle : Une rénovation partielle inclut la mise en sécurité, le remplacement de quelques éléments (prises, interrupteurs) et parfois du tableau. Elle permet de rendre l’installation moins dangereuse sans tout refaire.
• Réhabilitation totale : Une réhabilitation totale implique la mise à la terre, le remplacement complet des câbles, du tableau et des équipements selon la norme NF C 15-100. Elle garantit la sécurité et valorise le logement.
• Prise de terre : La prise de terre évacue les courants de fuite vers le sol pour éviter l’électrocution. Elle est indispensable pour la sécurité de toute installation moderne.
• Disjoncteur de branchement : Ce disjoncteur, situé en amont du tableau, protège l’installation entière contre les surcharges. Il appartient souvent au fournisseur d’électricité, mais son paramétrage est crucial.
• Appareillage modulaire : Désigne l’ensemble des modules (disjoncteurs, interrupteurs différentiels, contacteurs) installés sur le tableau électrique. La qualité de ces équipements influe sur la durabilité et la fiabilité du système.
• Tension nominale : La tension nominale est la valeur standard d'alimentation du réseau (230 V en résidentiel). Elle détermine le choix des appareillages et protections.
• Courant assigné : Le courant assigné (exprimé en ampères) indique le courant maximal que peut supporter un appareil sans déclenchement. Il est à adapter selon l’usage du circuit.
• Section des câbles : La section d’un câble électrique (exprimée en mm²) doit être adaptée à la puissance des appareils raccordés. Un mauvais dimensionnement peut entraîner une surchauffe.
• Compatibilité norme RE2020 : Même si non spécifique à l’électricité, la RE2020 impacte le choix des équipements (chauffage, ventilation, etc.) et leur gestion électrique, pour améliorer la performance énergétique du logement.
• Logement vétuste : Un logement dont l’installation a plus de 25 ans est généralement considéré comme vétuste. Il nécessite une remise à niveau pour éviter risques et surconsommation.
• Diagnostic électrique : Le diagnostic électrique est obligatoire avant la mise en location d’un logement. Il identifie les anomalies selon les critères de sécurité définis par la norme.
• Propriétaire bailleur : En cas de location, le propriétaire bailleur est responsable des travaux de mise en sécurité ou de mise aux normes, sauf dégradations causées par le locataire.
• Indice de réparabilité : En électricité, cet indice s’applique aux appareils. Choisir des équipements faciles à réparer ou à remplacer améliore la durabilité du système installé.
• Réseau domestique : Le réseau domestique comprend tous les circuits électriques internes (prises, éclairage, électroménager). Son architecture influence la consommation et le confort d’usage.
• Chauffage électrique : Le chauffage électrique impose des circuits dédiés avec disjoncteurs adaptés. Il augmente le coût et les exigences de l’installation en rénovation.
• Installation monophasée : La plupart des logements individuels sont en monophasé (230 V). Les besoins plus importants (pompes à chaleur, bornes de recharge) peuvent nécessiter un passage en triphasé.
• Électrisation / électrocution : L’électrisation est un passage de courant sans décès ; l’électrocution en entraîne un. Le respect des normes et des protections différentielles est vital pour s’en prémunir.

Références :

• Le guide électricité - Legrand
• Comment bien refaire l’électricité de votre logement ? - Qualitel
• Je rénove entièrement mon installation électrique, comment procéder pour trouver un bon électricien ?  - Promotelec
• Électricité en rénovation : ce qu’il faut savoir avant de se lancer - Youtube
  
• image principale réalisée avec l'aide de l'IA pour mieux vous inspirer

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