Le parpaing est le matériau le plus utilisé en France pour la construction. La brique est cependant réputée être un bien meilleur isolant thermique. Comment faire son choix ? Comment démêler le vrai du faux ? Que faut-il penser de la brique monomur ? On vous explique tout !

Le comparatif en un coup d'œil !

Si vous êtes pressé, voici la synthèse technique pour visualiser les forces de chaque matériau. Notez que le "vainqueur" dépend surtout de votre priorité : le budget (+1 pour le parpaing) ou la performance énergétique (+1 pour la brique).

Le parpaing (bloc béton) : le choix économique et robuste

Le parpaing, que vous entendrez souvent appeler "agglo" ou "moellon" sur les chantiers, reste le roi incontesté de la construction en France. Composé de graviers, de sable et de ciment, ce bloc gris est la solution de référence pour les maçons depuis des décennies. Si environ 60 % des maisons individuelles sont encore construites en parpaings aujourd'hui, ce n'est pas un hasard : c'est une valeur sûre, maîtrisée par toutes les entreprises de gros œuvre.

Les avantages : le champion du rapport qualité/prix

L'atout majeur du parpaing est indiscutablement son coût. C'est le matériau le plus abordable du marché pour monter les murs d'une maison. Sa fabrication industrielle est simple et locale, ce qui limite les coûts de transport et rend la facture finale très douce pour le maître d'ouvrage.

Au-delà de l'économie, c'est un matériau d'une solidité à toute épreuve. Incombustible, il résiste parfaitement au feu et ne craint ni le gel ni les tempêtes. Sa forte densité lui confère une excellente résistance mécanique (il supporte de très lourdes charges) et une bonne isolation acoustique naturelle contre les bruits extérieurs. De plus, sa popularité est un réel avantage pratique : où que vous soyez en France, vous trouverez facilement un artisan maçon qualifié pour le poser, contrairement à certains matériaux moins répandus comme le bois ou la brique monomur qui demandent des savoir-faire spécifiques.

Les inconvénients : une "passoire" thermique sans isolant

Le talon d'Achille du parpaing réside dans sa performance énergétique. Soyons clairs : le béton est un matériau conducteur. En hiver, il laisse entrer le froid ; en été, il transmet la chaleur. À l'état brut, un mur en parpaing n'offre quasiment aucune isolation thermique. Construire en parpaing vous oblige donc systématiquement à poser une isolation rapportée performante (intérieur ou extérieur) pour compenser cette faiblesse et respecter les normes actuelles.

L'autre point de vigilance concerne l'humidité. De par sa nature poreuse, le bloc béton a tendance à absorber l'eau s'il n'est pas correctement protégé. Il est impératif de ne pas laisser les murs bruts exposés trop longtemps aux intempéries et de prévoir un enduit de façade extérieur de qualité pour assurer l'étanchéité à l'eau de la maison. C'est un matériau qui demande à être "habillé" rapidement.

Pour quel type de chantier le privilégier ?

Le parpaing reste le choix le plus rationnel pour plusieurs scénarios de construction. Il est évidemment la réponse idéale si votre budget est serré : l'économie réalisée sur le matériau brut peut vous permettre de financer d'autres postes de dépenses, comme une cuisine équipée ou de meilleures menuiseries.

Il est également incontournable pour les constructions techniques comme les sous-sols enterrés, les garagesou les murs de clôture, là où la résistance à la pression des terres et la solidité priment sur l'isolation thermique pure.

Enfin, ne rayez pas trop vite le parpaing de la carte pour une maison performante ! Associé à une Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE), il devient redoutable. Dans cette configuration, le parpaing stocke la chaleur ou la fraîcheur (grâce à son inertie) tandis que l'isolant extérieur fait barrière au climat. C'est un duo technique très efficace pour obtenir une maison confortable toute l'année.

La brique en terre cuite: le choix de la performance thermique

Oubliez la simple brique rouge d'autrefois ! Si elle est toujours fabriquée à base de terre cuite naturelle, la brique d'aujourd'hui est devenue un concentré de technologie. Elle est désormais conçue avec des alvéoles pleines d'air qui agissent comme un isolant puissant. Résultat : elle respecte parfaitement les dernières normes écologiques et reste le matériau préféré pour la construction de maisons neuves en France.

Les avantages : Une climatisation naturelle pour votre maison

La grande force de la brique réside dans sa structure alvéolaire. Ces milliers de petites cavités emprisonnent l'air immobile, qui est le meilleur isolant connu. En conséquence, un mur en brique offre une résistance thermique bien supérieure au béton : il freine naturellement la fuite des calories en hiver et la pénétration de la chaleur en été. C'est ce qu'on appelle un rupteur de ponts thermiques naturel.

Au-delà de la chaleur, la terre cuite est un matériau "respirant". Grâce à sa capillarité, elle régule l'hygrométrie de votre intérieur en absorbant l'excès d'humidité pour le restituer lorsque l'air devient trop sec. Cette régulation naturelle assainit l'air ambiant et limite l'apparition de moisissures, un atout santé indéniable pour les occupants. Enfin, sa composition 100 % minérale (argile et sable) en fait un matériau inerte, sans émissions de polluants volatils (COV), et durable dans le temps.

Brique creuse classique ou monomur : ne les confondez plus !

Il est crucial de distinguer les deux grandes familles de briques, car elles n'impliquent pas du tout la même mise en œuvre. La brique creuse traditionnelle (ou brique à coller), généralement de 20 cm d'épaisseur, est la plus courante. Bien plus isolante qu'un parpaing, elle nécessite tout de même l'ajout d'une couche d'isolant (laine de verre, polystyrène...) pour atteindre les standards actuels, même si cette couche sera moins épaisse.

À l'inverse, la brique Monomur est une catégorie à part. Beaucoup plus épaisse (30 à 37 cm, voire plus) et dotée d'une structure en nid d'abeille complexe, elle se suffit à elle-même. C'est un système à "isolation répartie" : le mur porteur est l'isolant. Avec la Monomur, vous n'avez besoin d'aucun doublage supplémentaire. C'est le nec plus ultra pour une maison saine, mais cette performance a un coût élevé et réduit légèrement la surface habitable à cause de l'épaisseur des murs.

Brique traditionnelles VS brique monomur

Les inconvénients : un ticket d'entrée plus élevé et une pose exigeante

La performance a un prix. À l'achat, la brique reste plus onéreuse que le bloc béton, ce qui peut alourdir le budget initial du gros œuvre, surtout si vous optez pour de la Monomur.

L'autre frein principal est technique. La brique moderne, dite "rectifiée", ne se pose pas avec une truelle chargée de mortier, mais avec un joint très fin de colle spéciale (le liant). Cette technique demande une précision chirurgicale : le premier rang doit être posé sur une arase parfaitement de niveau, au millimètre près. Si la pose est mal réalisée, les bénéfices thermiques s'effondrent. C'est pourquoi tous les maçons ne sont pas équipés ou formés pour travailler la brique rectifiée, bien que cela devienne la norme.

👉 À noter
La brique est un matériau plus dur mais plus cassant que le béton : la fixation d'objets très lourds nécessitera des chevilles spécifiques adaptées aux matériaux creux.

Parpaing ou brique : quelle différence de prix ?

Le budget est souvent le juge de paix dans un projet de construction. Si l’on s'en tient aux idées reçues, le parpaing est l'option "low-cost" et la brique l'option "premium". Dans les faits, la réalité économique est plus nuancée. Pour vous aider à chiffrer votre projet, voici une estimation des prix moyens constatés sur le marché pour la fourniture et la main-d'œuvre (hors isolation).

Ces fourchettes peuvent varier selon votre région et la complexité du chantier, mais la tendance est claire : sur le papier, le gros œuvre en brique coûte environ 15 à 20 % plus cher que le parpaing. Cependant, s'arrêter à ce tableau serait une erreur de calcul.

Ce qu'il faut vraiment regarder : le coût réel du "mur fini"

Pour comprendre le coût réel de votre maison, vous ne devez pas chiffrer le mur nu, mais le "mur fini", c'est-à-dire prêt à être peint (maçonnerie + isolation + placo). C'est ici que la brique rattrape son retard.

Le parpaing étant thermiquement inefficace, il exige une couche d'isolant plus épaisse (et donc plus chère) ainsi que des rupteurs de ponts thermiques additionnels pour respecter la réglementation. À l'inverse, la brique est naturellement isolante. Elle permet souvent d'économiser sur l'épaisseur du doublage (par exemple, 100 mm de laine de verre suffisent souvent là où le parpaing en demanderait 140 mm) tout en offrant la même performance finale.

De plus, la technique de pose joue en faveur de la terre cuite. La maçonnerie roulée (joints minces) est beaucoup plus rapide à exécuter pour les artisans que la maçonnerie traditionnelle au mortier. Ce gain de temps sur la main-d'œuvre vient compenser une partie du surcoût du matériau.

Le bilan financier : Sur un projet global de maison individuelle de 100 m², la différence de prix finale entre une solution "parpaing + isolation renforcée" et "brique + isolation standard" se réduit souvent à quelques centaines d'euros, rarement plus de 1 000 ou 2 000 € sur la totalité du chantier. La question du budget ne doit donc pas être le seul critère de votre choix.

Brique ou parpaing : que dit la réglementation RE2020 ?

Depuis le 1er janvier 2022, la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) a remplacé la RT2012, bouleversant les habitudes des constructeurs. Cette nouvelle norme ne se contente plus de regarder la consommation de chauffage ; elle scrute désormais l'impact carbone de la construction sur tout son cycle de vie (ACV) et le confort d'été (résistance aux canicules).

Contrairement aux rumeurs, la RE2020 n'interdit pas le parpaing, mais elle rend son utilisation plus complexe. Le bloc béton a deux handicaps : sa fabrication à base de ciment émet du CO2, et sa faible isolation thermique oblige à forcer sur les épaisseurs d'isolants (souvent issus de la pétrochimie) pour compenser. Pour passer les seuils de la RE2020 avec du parpaing, il faut donc soigner l'étude thermique et souvent investir dans des équipements de chauffage très performants (pompe à chaleur).

La brique part avec une longueur d'avance. Bien que sa cuisson au gaz soit énergivore (impact carbone), sa capacité naturelle à isoler permet d'atteindre plus facilement le coefficient Bbio (Besoin Bioclimatique) exigé par la loi. De plus, les fabricants proposent désormais des briques "bas carbone" cuites avec de la biomasse. Concrètement, construire en brique facilite l'obtention du permis de construire sous la norme RE2020 en réduisant le besoin de sur-isolation artificielle.

Verdict : quel matériau choisir selon votre projet de construction ?

Il n’existe pas de matériau parfait, mais il existe assurément un matériau adapté à votre situation. Pour trancher ce débat vieux comme le monde du bâtiment, identifiez le profil qui correspond le mieux à vos attentes prioritaires.

Scénario A : vous cherchez le meilleur prix budget maîtrisé

🏆 Le vainqueur est le parpaing.

Si votre enveloppe financière est stricte, le bloc béton reste la solution la plus pragmatique. C'est le choix de la raison pour les primo-accédants. En optant pour le parpaing, vous économisez sur le gros œuvre, ce qui vous laisse une marge de manœuvre pour soigner l'isolation intérieure et les finitions. Assurez-vous simplement de choisir un isolant performant (comme une laine de roche dense) pour compenser ses faiblesses thermiques et obtenir une maison confortable sans vous ruiner.

Scénario B : vous visez la maison écologique ou passive

🏆 Le vainqueur est la brique monomur.

Si votre objectif est de construire une maison saine, durable et très économe en énergie (voire passive), la brique monomur est incontournable. Elle permet de s'affranchir des doublages isolants synthétiques et offre une inertie thermique qui lisse les températures : votre maison reste fraîche en été sans climatisation et garde la chaleur en hiver. C'est un investissement plus lourd au départ, mais qui valorise votre patrimoine sur le long terme grâce à un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) souvent excellent.

Scénario C : vous construisez dans une région humide

🏆 Le vainqueur est la brique.

Si vous habitez en Normandie, en Bretagne ou dans une région sujette aux brouillards fréquents, la gestion de l'humidité est cruciale. Là où le parpaing risque de garder une sensation de "mur froid" propice à la condensation (et donc aux moisissures), la brique en terre cuite va agir comme un régulateur naturel. Grâce à sa porosité étudiée, elle absorbe le surplus de vapeur d'eau généré par l'activité humaine (douches, cuisine, respiration) et l'évacue vers l'extérieur, garantissant un air intérieur beaucoup plus sain pour vos poumons.

Rénovation : la règle d'or de la compatibilité

Si votre projet consiste à rénover une maison existante (reboucher une ouverture, remonter un pan de mur effondré ou surélever une toiture), la logique change radicalement. Ici, ce n'est plus la performance thermique qui dicte le choix, mais la compatibilité mécanique.

Le parpaing et la brique ne réagissent pas de la même manière aux variations de température. Ils n'ont pas le même coefficient de dilatation. Si vous tentez de reboucher une fenêtre dans un mur en parpaing avec des briques (ou l'inverse), vous créez un point de rupture. Avec le temps, les matériaux vont "travailler" différemment, provoquant quasi systématiquement des micro-fissures au niveau de la jonction, visibles sur votre enduit de façade.

⚠️ Attention
En rénovation partielle, respectez l'existant. Si la maison est en parpaing, rénovez en parpaing. Si elle est en brique, utilisez de la brique. C'est la seule garantie pour éviter les fissures.

Extension et garage : faut-il garder le même matériau ?

Vous souhaitez agrandir votre maison ? Ici, la réponse dépendra de la destination de cette nouvelle pièce. S'agit-il d'un espace de vie chauffé ou d'une simple annexe ?

Cas 1 : le garage, l'atelier ou l'abri de jardin

Pour une pièce non chauffée (garage accolé ou indépendant), inutile de dépenser des fortunes. La performance isolante de la brique ne vous sera d'aucune utilité pour garer votre voiture ou stocker votre tondeuse.

Le choix malin = le parpaing. C'est la solution la plus économique et la plus robuste pour une annexe. Il résistera aux chocs et vous coûtera 20 à 30 % moins cher que de la brique isolante.

Cas 2 : l'extension d'habitation (salon, chambre)

Pour une extension destinée à être habitée, vous devez respecter les normes d'isolation actuelles.

• Si la maison existante est en parpaing : Vous pouvez construire l'extension en brique pour gagner en confort thermique et en surface habitable (grâce à un doublage isolant plus fin). Le maçon créera un "joint de dilatation" (un espace vide comblé par un joint souple) entre l'ancien et le nouveau bâtiment pour que les deux structures restent indépendantes.
• Si la maison est déjà en brique : Continuez en brique pour conserver une cohérence esthétique et thermique globale.

📊 Étude Habitatpresto : les meilleures périodes pour contacter un pro

Nos données exclusives, issues de plus de 14 200 demandes de devis en maçonnerie, révèlent des tendances claires :

✅ Octobre à février : la meilleure période pour lancer votre projet de maçonnerie

Les demandes de devis en maçonnerie s’envolent de mars à juin (+30 % au-dessus de la moyenne annuelle), quand les particuliers lancent leurs chantiers extérieurs. Passé ce pic, l’activité ralentit dès juillet et reste plus basse jusqu’à la fin d’année (–25 % environ) : une période plus calme où il est souvent plus facile de trouver un professionnel disponible et de négocier ses tarifs.

Le Conseil Habitatpresto :

Demandez des garanties au professionnel

Pour dormir sur vos deux oreilles, exigez systématiquement l'attestation d'assurance décennale à jour avant le début du chantier. Vérifiez qu'elle couvre bien l'activité "Maçonnerie / Gros œuvre". C'est ce document, plus que le devis, qui vous protège contre les malfaçons structurelles pendant 10 ans. Un artisan transparent sur ses assurances est le premier signe d'un chantier sans stress

Références :

• Partie 1: Briques de terre cuite, Ministère de la Transition Ecologique
• Des matériaux compétitifs pour construire aujourd'hui, Cerema
• Tendances constructives 2018 - Qualitel | Professionnels
• Choisir l’épaisseur d’un mur de maison et sa nature, Qualitel
• Monter des murs en maçonnerie de petits éléments, Batirama
• Guide technique https://boutique.cstb.fr/Detail/Guides-et-Livres/Techniques-de-construction/Structure-Gros-Oeuvre-Platrerie/Maconneries
• Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre UMGO https://www.ffbatiment.fr/organisation-ffb/unions-syndicats-metier/umgo

FAQ utile

Lexique utile

• Agglo (bloc béton) : Un agglo est un bloc de béton moulé, aussi appelé parpaing, utilisé pour réaliser des murs porteurs ou cloisons. Conforme au DTU 20.1, il offre une mise en œuvre rapide, mais une isolation thermique plus faible que la brique, influant sur la performance énergétique.
• Brique alvéolaire : Une brique en terre cuite creusée de nombreuses alvéoles, utilisée pour les murs porteurs. Son format rectifié et ses propriétés isolantes améliorent le rendement thermique et facilitent une pose conforme à la RE 2020.
• Bloc à bancher : Un bloc creux en béton, monté à sec puis rempli de béton, utilisé pour les murs de refend ou les sous-sols. Il garantit une grande résistance mécanique, adaptée aux ouvrages soumis à poussées ou ancrages.
• Classe de résistance (B40, B60, etc.) : La classe de résistance désigne la capacité d’un bloc (brique ou béton) à supporter une charge (en MPa). Elle détermine la conformité aux contraintes structurelles selon le type d’ouvrage (DTU 20.1).
• Enduit monocouche : Un enduit industriel prêt à l’emploi utilisé pour recouvrir les murs extérieurs en briques ou parpaings. Il doit être compatible avec le support (brique ou béton) et appliqué selon les prescriptions du DTU 26.1 pour éviter les fissurations.
• Joint mince : Le joint mince est une couche de mortier-colle (environ 1 mm) utilisée notamment avec les briques rectifiées. Il remplace le mortier traditionnel et améliore la performance thermique globale du mur.
• Mortier de montage : Mélange de sable, ciment et eau servant à lier les briques ou parpaings. Sa formulation varie selon le type de bloc et les exigences du DTU 20.1, impactant la solidité et l'étanchéité du mur.
• Pont thermique : Un pont thermique est une zone de déperdition de chaleur, souvent présente au niveau des jonctions entre briques ou blocs. Il nuit à la performance énergétique et doit être traité dès la conception (RE 2020).
• Pose à joints décalés : Technique de montage des blocs où les joints verticaux sont décalés d’un rang à l’autre. Cette méthode augmente la stabilité mécanique et répond aux exigences du DTU 20.1.
• Réalisation en maçonnerie porteuse : Une maçonnerie porteuse supporte les charges verticales d’un bâtiment. Elle doit respecter les prescriptions normatives (DTU 20.1) selon les matériaux (brique, béton), influençant la durabilité et la sécurité structurelle.
• Réseau de chaînages : Le réseau de chaînages est constitué de poutres horizontales et verticales en béton armé intégrées à la maçonnerie. Il améliore la tenue sismique et structurelle, et est obligatoire selon les règles PS-MI.
• Réservation technique : Une réservation est une ouverture prévue dans la maçonnerie pour laisser passer gaines ou tuyaux. Leur emplacement doit être anticipé pour éviter toute faiblesse structurelle ou non-conformité.
• RT-Mur : Valeur de résistance thermique d’un mur (en m².K/W), calculée en fonction du matériau (brique ou parpaing), de l’isolant, et du type de pose. Elle est un indicateur essentiel pour la conformité RE 2020.
• Thermopierre : Bloc béton cellulaire léger, utilisé comme alternative aux briques ou parpaings. Il combine isolation thermique et structure porteuse, mais nécessite des fixations spécifiques et une mise en œuvre soignée.
• Tolérance dimensionnelle : Marge admise de variation dans les dimensions des briques ou blocs. Les briques rectifiées offrent des tolérances plus strictes, favorisant une pose rapide et précise, avec réduction des ponts thermiques.
• Treillis d’armature : Élément métallique intégré aux joints de maçonnerie pour renforcer les murs. Il améliore la résistance aux fissures et s’impose dans certaines zones sismiques ou murs longs, selon le DTU.
• Voile béton : Paroi verticale réalisée en béton coulé, souvent utilisée en complément de murs en blocs à bancher. Elle offre une haute résistance mécanique et permet la réalisation de murs porteurs ou de soutènement durables.

📍 Pour approfondir vos connaissances

• Trouver un maçon près de chez vous

Travaux de dallage et chapes

• Prix d'une dalle en béton
• Prix d'une chape fluide
• Prix d'une chape en béton
• Exemple de devis pour une dalle en béton
• Dosage du ciment pour la fabrication du béton

Construction et rénovation de murs

• Prix d'un mur en parpaing
• Prix d'un mur de soutènement
• Prix d'un mur en béton cellulaire
• Prix d'un mur en pierre
• Exemple de devis pour un mur de clôture en parpaing
• Murs anti-bruit : efficacité et installation
• Comprendre les murs de soutènement

Fondations et structures porteuses

• Tout savoir sur les fondations de maison
• Types de fondations pour abri de jardin
• Créer une cuisine ouverte en abattant un mur porteur

Rénovation et entretien de façades

• Aides pour le ravalement de façade
• Prix d'un enduit de façade projeté
• Réaliser un crépi extérieur : techniques et conseils

Démolition et terrassement

• Prix pour la démolition d'une maison
• Tarif au m² pour des travaux de démolition
• Prix pour la démolition d'une dalle en béton

Études et diagnostics

• Étude de sol : pourquoi et comment la réaliser
• Exemples de devis pour des travaux de maçonnerie

Matériaux et fournitures

• Prix de l'enrobé
• Prix du béton désactivé
• Prix du gravier en carrière
• Prix du gravier stabilisé
• Prix des parpaings 20x20x50
• Prix d'une toupie de béton
• Prix du béton imprimé au m²

Réparations et traitement des fissures

• Réparation des fissures dans une maison
• Comment réparer une grosse fissure sur un mur extérieur
• Comprendre et traiter les fissures horizontales dans une maison
• Fissures sur crépi et enduit de maison : solutions

📝 Besoin d'un devis pour vos travaux de construction / maçonnerie ?

• Devis ragréage
• Devis pose de pavé
• Devis bitume
• Devis maçonnerie
• Devis béton
• Devis dalle béton
• Devis chape
• Devis mur anti-bruit
• Devis mur de clôture
• Devis mur de soutènement
• Devis mur en parpaing
• Devis fondation maison
• Devis fondation mur de clôture
• Devis goudron
• Devis gravier
• Devis enrobé