Si la charpente représente le squelette de votre toiture, réussir à identifier le meilleur bois pour votre projet est bien plus difficile qu'il n'y paraît. Et pourtant, s'agissant d'un élément qui doit être à la fois esthétique, solide, et durable dans le temps, celui-ci ne doit pas être laissé au hasard. En effet, votre charpente doit pouvoir tenir la charge de la couverture, résister aux aléas climatiques de la Haute-Savoie et même assurer la stabilité de l'ensemble du bâtiment. Dans ce cadre, le choix du bois pour votre charpente n'a rien d'anodin, et certaines essences sont à privilégier en fonction de votre besoin. Si certaines d'entre elles ont une résistance mécanique remarquable, d'autres ont plutôt une durabilité accrue ou une esthétique plus recherchée….
La Charpente, mode d'emploi
La Charpente, mode d'emploi
Autoconstruction bois
Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir le bois de charpente ?
Avant de comparer les différentes essences de bois, il convient de mieux comprendre les critères qui pourraient orienter votre choix. Si vous vous tournez vers le spécialiste des maisons en bois a Annecy ou ailleurs dans la Haute-Savoie, vous verrez que celui-ci se concentrera d'abord sur des critères qui peuvent être parfois techniques, mais qui sont loin d'être inaccessibles.
Voici un aperçu des éléments à prioriser dans votre analyse :
La classe d'emploi
Pour commencer, identifiez la classe d'emploi du bois définie par la norme NF EN 35, car elle indique très clairement le niveau d'exposition du bois à l'humidité et aux différentes agressions biologiques.
Dans le cas d'une charpente abritée, la classe 2 est un minimum, et pour des éléments extérieurs, il est plutôt recommandé de se tourner vers la classe 3.
La classe de résistance
Souvent confondue avec la classe d'emploi, la classe de résistance évalue, quant à elle, la capacité mécanique du bois sur la compression, la flexion et la traction. Si vous vous trouvez en Savoie ou en Haute-Savoie, parmi les points à évaluer, renseignez-vous sur les notations C18, C24 ou C30 pour les résineux, ou D30 pour certains feuillus qui permettent de sélectionner un bois parfaitement adapté aux contraintes de votre structure.
La stabilité dimensionnelle
Le taux d'humidité du bois influe directement sur sa capacité à se déformer. Malheureusement, avec le froid dans des départements comme la Haute-Savoie, un bois trop humide peut se rétracter ou gonfler, ce qui peut même compromettre l'équilibre de la charpente à très long terme.
La durabilité
Certaines essences, comme le chêne ou le mélèze, résistent naturellement aux insectes et aux champignons, tandis que d'autres nécessitent un traitement préventif. En fonction de votre situation géographique précise en Savoie ou en Haute-Savoie, cela peut aussi avoir un impact sur votre choix.
Le coût
Le choix du bois représente toujours un certain coût, et même si certains d'entre eux représentent un coût très important, cela peut vous permettre d'avoir une charpente qui durera plus longtemps. Pour limiter les coûts, n'hésitez pas à choisir un bois autour d'Annecy si vous habitez en Haute-Savoie, ou de favoriser les circuits courts d'une autre manière.
Si vous avez besoin d'un ordre de priorité, en règle générale, on estime que :
- Les résineux comme le sapin, l'épicéa et le pin sont plus accessibles et adaptés à des petits budgets
- Les feuillus comme le chêne et le châtaignier sont plus coûteux, et réservés aux projets de rénovation ou encore aux charpentes apparentes
- Les essences plus exotiques, comme l'iroko ou le cumaru, sont plus rares et coûteux, et restent réservés pour les projets qui nécessitent une esthétique particulière
Chez Habitatpresto, nous ne parlons pas que de moyennes théoriques. Nous interrogeons régulièrement nos utilisateurs sur le coût réel de leurs travaux.
👉 Pour des travaux de toiture/couverture, le prix constaté est en moyenne de 2 897 €.
💡 Le tarif varie selon la surface, le matériau des tuiles et l’état de la charpente. Pour obtenir un tarif adapté à votre projet, comparez gratuitement plusieurs devis près de chez vous.
L'impact environnemental
Enfin, à l'heure où de plus en plus de particuliers et de professionnels demeurent sensibles à l'écologie et à l'environnement, l'impact écologique n'est pas à négliger. En plus d'avoir recours à des bois locaux pour contribuer à réduire votre empreinte carbone, vous pouvez vous assurer d'utiliser des bois avec les certifications PEFC ou FSC pour une gestion durable des forêts.
Quels sont les grands types de bois utilisés pour la charpente ?
Si vous n'avez encore aucune idée du bois à utiliser pour la charpente, même en ayant connaissance des différents critères, voici les principaux types de bois que vous devez privilégier. En cas de doute sur le bois à utiliser pour votre projet, n'hésitez pas à prendre contact avec votre spécialiste des maisons en bois pour ne pas vous tromper !
Les bois issus de feuillus
Les feuillus regroupent des essences denses, souvent prisés pour les charpentes avec un style traditionnel, ou encore pour des rénovations qui se veulent prestigieuses. Le chêne est notamment utilisé pour sa capacité à bien supporter l'humidité, mais aussi pour mieux vieillir avec le temps, bien que certaines craquelures peuvent apparaître au fil des années.
De son côté, le châtaignier a l'avantage de résister naturellement aux insectes, ce qui explique le fait qu'il soit souvent utilisé pour des bardages, pour des sous-faces de toits, ou encore pour des charpentes apparentes. Par ailleurs, même s'il est moins esthétique que le chêne, le châtaignier s'avère être bien plus malléable et parfois moins coûteux.
Parmi les autres bois issus de feuillus, d'autres comme le frêne pour les escaliers ou les combles, le hêtre, ou encore le peuplier sous une couverture en ardoise, peuvent être utilisés.
Les bois issus de résineux
Avec un grand nombre d'arbres résineux en France, ces bois sont très utilisés par les charpentiers, si bien qu'il s'agit du type de bois le plus courant dans la construction. A la fois réputé pour être économique et disponible en grand nombre, les professionnels priorisent certains bois comme l'épicéa et le sapin pour réaliser de grandes pièces, ou encore le douglas qui séduit par sa couleur rosée.
Si vous avez trop peur des intempéries en Savoie, n'hésitez pas à utiliser le mélèze qui est riche en résine ou encore le pin, car s'il est traité en classe 4, il sera bien plus efficace que d'autres bois.
Quelle charpente utiliser pour quel bois ?
Si le choix du bois a toute son importance, vous devez aussi prendre en compte le type de charpente pour savoir lequel choisir. Et entre la charpente traditionnelle, la charpente industrielle à fermettes, et la charpente en lamellé-collé, cela peut s'avérer difficile…
Charpente traditionnelle
Réalisée sur mesure, la charpente traditionnelle est très populaire en France, car elle associe des pièces importantes de bois massif avec des pannes, des chevrons, et des fermes.
Parmi les bois à privilégier pour une charpente traditionnelle, on peut citer :
- Le chêne pour sa solidité et son esthétique
- Le sapin ou l'épicéa pour les chevrons
- Le châtaignier pour les habillages
Charpente industrielle à fermettes
Composée de petites sections de bois résineux assemblées par des connecteurs métalliques, les professionnels de la charpente ne se tournent pas vers les mêmes bois quand il s'agit de réaliser une charpente industrielle.
En général, ils se tournent davantage vers les épicéas qui s'avèrent être plus économiques, mais surtout plus adaptés aux grandes portées.
Charpente en lamellé-collé
Enfin, dans le cas d'une charpente en lamellé-collé ou pour des structures modernes, notamment dans les bâtiments publics ou pour des projets qui nécessitent de grandes ouvertures, il vaudra mieux se tourner vers l'épicéa ou le douglas, qui sont tous les deux résineux.
Un choix qui ne se limite pas qu'à l'esthétique ?
Si on pourrait penser que choisir le bois de sa charpente est d'abord un choix esthétique, il s'agit en réalité d'une décision à la fois technique, économique, et environnementale.
Les résineux comme le sapin ou l'épicéa séduisent par leur accessibilité et leur polyvalence, tandis que les feuilles comme le chêne offrent une résistance exceptionnelle. Le douglas et le mélèze, quant à eux, sont naturellement durables et représentent une alternative écologique très intéressante. Mais si vous avez désormais une idée plus précise du bois à privilégier pour votre projet, il reste toujours préférable de se rapprocher vers un professionnel pour prendre votre décision…
🔍 Le vrai du faux sur le bois utilisé pour une charpente
Faut-il toujours utiliser du chêne pour une charpente solide ?
❌ Faux…
Le chêne est robuste, mais il n’est pas indispensable pour garantir une charpente durable. Des bois comme le sapin, l’épicéa ou le douglas, bien traités, offrent d’excellentes performances structurelles.
Le choix dépend de l’usage, du climat, de la conception de la charpente et du budget. Le chêne est plus cher, plus lourd, et souvent réservé aux charpentes apparentes ou patrimoniales.
💡 Privilégiez un bois certifié et adapté à votre région pour allier durabilité et coût maîtrisé.
Est-ce vrai qu’un bois traité est forcément protégé contre tous les insectes ?
❌ Faux…
Un traitement préventif ne protège pas à vie ni contre tous les parasites. Il a une durée d’efficacité limitée et peut ne pas couvrir certains insectes xylophages.
Sans entretien ni vérification régulière, des attaques peuvent survenir même sur du bois traité en usine.
💡 Un diagnostic bois tous les 10 ans est recommandé, surtout dans les zones à risque (humidité, anciennes charpentes).
Peut-on vraiment utiliser n’importe quel bois local pour une charpente ?
❌ Faux…
Le bois doit répondre à des normes mécaniques précises (classe de résistance, séchage, stabilité). Tous les bois locaux ne sont pas compatibles sans tri ni traitement.
Utiliser un bois non certifié peut compromettre la sécurité et la longévité de la structure.
💡 Demandez une classification du bois (C18, C24…) avant tout usage structurel.
Doit-on forcément choisir du bois massif pour une bonne charpente ?
❌ Faux…
Le bois massif n’est pas la seule option fiable : les bois lamellé-collé ou reconstitués sont très résistants et souvent plus stables dans le temps.
Ils permettent de grandes portées sans déformation, avec une excellente tenue au feu et une stabilité dimensionnelle.
💡 Le bois lamellé-collé est particulièrement adapté aux charpentes modernes ou aux formes architecturales complexes.
Est-ce vrai que tous les bois de charpente sont équivalents en termes de durabilité ?
❌ Faux…
Les essences ont des niveaux de durabilité naturels très variables. Le douglas est naturellement plus résistant que le sapin, par exemple.
La durabilité dépend aussi du traitement, des conditions d’humidité, et de la ventilation autour du bois.
💡 Choisissez un bois de classe d’emploi adaptée (2 ou 3 selon exposition) pour éviter les risques de pourrissement prématuré.

Références :
- Charpente en bois, Ministère de la Transition Ecologique
- Construction et charpente bois, Fédération Française du Bâtiment
- NF DTU 31.1 Charpente en bois, CSTB
- La-Charpente-Mode-d-Emploi (pdf)
- Techniques de l’autoconstruction à la tronçonneuse (pdf)
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Lexique utile
- Section de bois : La section de bois désigne les dimensions (largeur × hauteur) d’une pièce de charpente (ex. 75×225 mm). Elle influe directement sur la résistance mécanique et la conformité aux charges normées (neige, vent, couverture).
- Bois de structure : Un bois de structure est un bois destiné à porter des charges (poids propre, toiture, plancher). Il doit répondre aux exigences de la norme NF EN 14081-1 et être classé mécaniquement.
- Classe de résistance : La classe de résistance (C18, C24…) indique la capacité mécanique d’un bois selon la norme NF EN 338. Un bois de classe C24 est plus performant qu’un C18, ce qui impacte la portée des éléments et leur coût.
- Charpente traditionnelle : Une charpente traditionnelle est un assemblage de pièces de bois massif (poutres, chevrons, pannes…) posé sur chantier. Elle offre une grande durabilité et s’adapte aux combles aménageables, mais est plus coûteuse.
- Charpente industrielle : La charpente industrielle (ou fermette) est composée d’éléments préfabriqués en usine, assemblés par connecteurs métalliques. Conforme aux DTU 31.3 et NF P21-205, elle est plus économique mais limite l’aménagement des combles.
- Fermette : Une fermette est un triangle préassemblé en bois et métal formant l’ossature d’une charpente industrielle. Elle est soumise à des calculs de charges normés et réduit les coûts de main-d’œuvre.
- Bois massif abouté (BMA) : Le BMA est un bois reconstitué par collage de petites longueurs avec entures multiples. Il est conforme à la norme NF EN 15497 et autorisé en structure. Il garantit une stabilité dimensionnelle accrue.
- Poutre en I : Une poutre en I est un élément structurel composite en bois reconstitué (âmes en OSB, ailes en LVL ou BMA). Légère et résistante, elle est conforme au DTU 31.1 et réduit les déformations dans les planchers bois.
- Panne : Une panne est une pièce horizontale de charpente (panne faîtière, sablière, intermédiaire) qui soutient les chevrons. Sa section dépend des portées et des charges de couverture.
- Chevron : Un chevron est une pièce inclinée reposant sur les pannes, supportant le litelage ou volige. Le choix de son entraxe et de sa section est encadré par les règles de calcul Eurocode 5.
- Liteau : Le liteau est une petite pièce de bois fixée perpendiculairement aux chevrons pour supporter les tuiles. Il doit respecter un entraxe défini selon le type de couverture et les DTU de toiture (ex. DTU 40.21).
- Volige : Une volige est une planche mince posée bord à bord sur les chevrons. Elle forme un support continu pour la sous-toiture ou certaines couvertures. Obligatoire dans certains cas (zone ventée, faible pente).
- Contreventement : Le contreventement désigne l’ensemble des éléments (feuillards, panneaux, croix de Saint-André) assurant la stabilité latérale de la charpente. Il est dimensionné selon les efforts de vent (norme Eurocode 1).
- Bois traité classe 2/3/4 : Le classement d’emploi (classe d’usage) définit la résistance du bois à l’humidité ou aux insectes. En charpente, la classe 2 (hors d’eau) est minimale. La classe 3 ou 4 est exigée en zone humide ou pour les pièces exposées.
- Traitement autoclave : Le traitement autoclave consiste à injecter sous pression un produit fongicide et insecticide dans le bois. Il garantit la classe d’emploi 3 ou 4, obligatoire en cas de risque d’humidité.
- Essence de bois : L’essence (douglas, sapin, épicéa, chêne…) influe sur la densité, la durabilité naturelle et le comportement mécanique. Le choix de l’essence doit respecter les performances requises (norme NF B 52-001).
- DTU 31.1 : Le DTU 31.1 régit la conception et la mise en œuvre des structures en bois et panneaux dérivés. Il s’applique aux charpentes traditionnelles et planchers bois en maison individuelle.
- DTU 31.3 : Le DTU 31.3 encadre la pose des charpentes industrielles à fermettes. Il précise les exigences de fixation, appuis, et stabilité. Son respect conditionne la garantie décennale.
- Portée : La portée est la distance libre entre deux appuis d’un élément de charpente. Elle détermine la section nécessaire du bois et influe sur le coût de la fourniture.
- Entraxe : L’entraxe est la distance entre deux éléments répétitifs (chevrons, fermettes…). Son respect garantit une répartition correcte des charges. Il est fixé selon les règles de dimensionnement.
- Fixation par connecteurs : Les connecteurs métalliques (sabots, équerres, plaques perforées) assurent les assemblages de charpente. Leur choix est normé (NF EN 14545) pour garantir la stabilité et la résistance mécanique.
- Tirants : Les tirants sont des pièces métalliques ou bois assurant la reprise des efforts de traction dans une charpente. Ils préviennent l’écartement des murs sous charge de toiture.
- Flèche : La flèche est la déformation maximale d’une poutre sous charge. Elle doit rester inférieure à une valeur limite (ex. L/300), pour éviter affaissement ou fissuration de la toiture.
- Retrait du bois : Le retrait désigne la diminution dimensionnelle du bois en séchant. Il peut entraîner fissures ou déformations. Le taux d’humidité doit être maîtrisé à la livraison (généralement < 20 %).
- Classe de service : La classe de service (1 à 3) reflète les conditions d’humidité auxquelles est exposée la structure bois. Elle influe sur le choix des bois et sur le dimensionnement des sections (norme NF EN 1995-1-1).
- Contre-lattage : Le contre-lattage est un réseau de liteaux perpendiculaires favorisant la ventilation de la sous-toiture. Il est indispensable pour prévenir la condensation et allonger la durée de vie des bois.
- Pare-pluie HPV : Un pare-pluie HPV (Haute Perméabilité à la Vapeur) est une membrane posée sous couverture. Obligatoire dans de nombreuses configurations, il protège la charpente tout en permettant l’évacuation de la vapeur d’eau.
- Calcul de charge climatique : Les charges de vent et neige sont définies par zone géographique (NV65, Eurocode 1). Elles conditionnent la conception et le dimensionnement de la charpente.
- Plan d’exécution charpente : Ce document précise les sections, positions, fixations et assemblages. Il est obligatoire pour la préfabrication et le suivi de conformité du chantier.
- Réception de charpente : La réception consiste à vérifier la conformité de la pose, des fixations et de l’état des bois. Elle conditionne le démarrage de la couverture et engage la responsabilité de l’entreprise.
- Contre-cœur : Le contre-cœur est la zone centrale du tronc, souvent plus fendue ou instable. Son exclusion des bois porteurs est exigée pour éviter les déformations ou ruptures.
- Lamibois (LVL) : Le LVL est un bois d’ingénierie constitué de placages collés en couches parallèles. Conforme à NF EN 14374, il offre une résistance élevée et constante pour poutres longues.
- Certification CTB S : La marque CTB S garantit la conformité des bois de structure en termes de séchage, traitement, et classement mécanique. Elle facilite l’acceptation en contrôle de chantier.
- Rupture de capillarité : Cette mesure empêche les remontées d’humidité depuis la maçonnerie vers les bois d’ossature. Elle est essentielle en liaison mur/charpente pour préserver la durabilité.