Parquet qui gondole : causes, solutions de réparation & assurance

Il suffit parfois d’un simple pas dans le couloir pour sentir que quelque chose cloche : ce léger « flop » sous le pied, l’odeur un peu trop humide qui rappelle une maison fermée après les vacances… Un parquet qui gondole n’arrive jamais par hasard, et comprendre pourquoi les lames se soulèvent ou forment des vagues est le seul moyen de le réparer durablement. Humidité excessive, défaut de pose, absence de joints de dilatation : les causes sont souvent connues des artisans et se repèrent dès les premiers signes. Découvrez ce qui provoque un parquet déformé et comment le remettre en état sans aggraver les dégâts, avec des solutions simples ou plus techniques selon la situation.

Diagnostic : pourquoi mon parquet gondole ou se soulève ?

Pour réparer efficacement, vous devez jouer les enquêteurs. Le bois est un matériau vivant, "hygroscopique", qui réagit à son environnement. Voici les 4 coupables principaux.

⚠️ Attention
Ne tentez jamais de poncer un parquet encore humide ou instable ! Vous risquez d'aggraver la déformation et de rendre les lames irrécupérables une fois sèches.

1. L’humidité et le dégât des eaux (cause n°1)

C'est la cause la plus fréquente. Le bois absorbe l'eau, ses fibres gonflent, et faute de place, le parquet finit par se soulever.

• Les sources : Une fuite de canalisation, une infiltration par la façade, de la condensation excessive ou des remontées capillaires (humidité venant du sol).
• Les signes qui ne trompent pas : Un gonflement qui commence souvent en périphérie de la pièce ou près d'un point d'eau. Au toucher, le bois peut paraître "mou" ou spongieux.
• Le repère : L'humidité idéale de l'air ambiant doit se situer entre 45 % et 65 %. Au-delà, le risque augmente.

2. Le manque de joint de dilatation (erreur de pose fréquente)

Si votre parquet a été posé récemment et qu'il gondole sans trace d'eau, c'est souvent un problème de mise en œuvre. Le bois a besoin de bouger. Si le poseur a "serré" les lames contre le mur sans laisser les 8 à 10 mm d'espace réglementaire (le joint de dilatation), le parquet n'a nulle part où aller quand il se dilate... sauf vers le haut. A noter que ce problème apparaît souvent dans les 6 à 12 mois après la pose.

• Le test facile : Démontez délicatement une plinthe. Si les lames touchent le mur, vous tenez votre coupable.

3. La variation thermique (chauffage au sol, clim, été sec)

Le bois réagit aussi aux chocs thermiques.

• Chaleur excessive : Un chauffage au sol mal réglé ou une exposition directe au soleil derrière une baie vitrée peut assécher brutalement le dessus des lames, créant un effet de "tuilage" (les bords se relèvent).
• Sécheresse : À l'inverse, un air trop sec en hiver rétracte le bois.
• Nuance technique : On distingue le cupping (bords relevés, centre creux) du crowning (centre bombé, bords bas).

Autres causes secondaires souvent oubliées

Parfois, le problème est invisible à l'œil nu :

• Support trop humide : La chape béton n'était pas assez sèche au moment de la pose (elle doit contenir moins de 3 % d'humidité).
• Absence de pare-vapeur : Une sous-couche inadaptée qui laisse passer l'humidité du sol.
• Essence inadaptée : Avoir posé un hêtre ou un érable (très nerveux) dans une salle de bain.
• Mauvaise acclimatation : Les paquets de lames n'ont pas été stockés 48h dans la pièce avant la pose. De plus, il faut respecter certaines conditions pour poser du parquet : la température doit se situer entre 15 et 30 °C et le taux d’humidité doit être compris entre 45 et 65 %.

Parquet qui gonfle : les signes d'alerte et l'auto-diagnostic

Un parquet gondolé, c’est souvent un signe d’alerte. Mais à quel moment faut-il vraiment s’inquiéter et passer à l’action ? Voici les signaux du quotidien qui doivent vous pousser à intervenir pour éviter le pire.

Les signes qui ne trompent pas

• Vous sentez une gêne sous vos pieds : Vous marchez dans votre salon et vous remarquez une légère bosse ou une irrégularité sous le pied. Cela semble anodin, mais c'est souvent le tout premier signe d'un parquet qui commence à tuiler. Si vous attendez, la bosse peut s’étendre et la réparation devenir plus lourde.
• L'humidité persiste malgré l'aération : Vous aérez régulièrement, mais l’humidité semble stagner, notamment dans la cuisine ou la salle de bain. Cela indique souvent que le bois (ou le stratifié) absorbe cet excès d'eau. Si cela continue, vous risquez de voir apparaître non seulement des bosses, mais aussi des moisissures sous les lames.
• Vos meubles sont bancals : Vous constatez qu'une table ou une chaise n’est plus stable alors que vous n'avez rien déplacé. C’est la preuve qu'une partie du sol a bougé et gonflé, modifiant la planéité de la pièce.

⚠️ Agir au bon moment, c'est prolonger la durée de vie de votre parquet !
En prenant des mesures dès les premiers signes, vous ne laissez pas le problème s'aggraver : vous évitez des réparations coûteuses et préservez l'esthétique de votre sol. Pourquoi attendre qu’il soit trop tard ?

Comment faire un auto-diagnostic simple et fiable ?

Vous avez un doute suite à ces observations ? Avant d'agir, confirmez votre hypothèse avec ces 3 vérifications simples :

1. Testez l'humidité : Utilisez un hygromètre pour mesurer le taux d'humidité de l'air (idéalement entre 45 et 65 %). Si vous le pouvez, utilisez un testeur d'humidité pour matériaux directement sur le bois.
2. Vérifiez le support : Si le parquet est flottant, essayez de soulever une lame sur un bord ou dans un angle. Voyez-vous des taches, des auréoles ou des traces de moisissures sur la sous-couche ?
3. L'enquête rapide : Posez-vous les trois questions clés :
   • Avez-vous eu une fuite ou un dégât des eaux récemment (même minime) ?
   • Le chauffage au sol a-t-il été augmenté brusquement ?
   • En retirant une plinthe, voyez-vous un espace vide entre le bois et le mur ? (Si le bois touche le mur, c'est un problème de dilatation).

Exemple en image

Parquet abîmé par l'humidité (gondolement, déformation et moisissures en surface). Il va nécessiter une rénovation lourde avec dépose et pose d'un nouveau parquet. Pas de panique, ce cas de figure est peu fréquent mais voici à quoi votre parquet peut finir par ressembler si vous ne réglez pas le problème et laissez traîner.

4 solutions pour réparer un parquet gondolé (du simple au complexe)

Une fois la cause identifiée et traitée (fuite réparée, humidité stabilisée), vous pouvez passer à la réparation du sol. Voici les solutions, classées de la moins invasive à la plus lourde.

Découvrez en vidéo comment aplanir un parquet gondolé

Solution 1 : sécher et stabiliser (l’astuce du poids)

Cette méthode douce est à privilégier si le parquet est peu touché, que le gondolage est récent et que le bois n'est pas fissuré.

• Assécher la zone : Utilisez un déshumidificateur électrique ou ventilez la pièce au maximum. Ne chauffez pas brutalement le bois, cela pourrait le fendre.
• Aplatir la déformation : Placez des objets lourds (piles de livres, meubles, haltères) sur les zones bombées pour forcer les lames à reprendre leur place pendant le séchage.
• Patience : Laissez agir plusieurs jours, voire semaines, jusqu'à ce que l'humidité du bois redescende sous 15 %.

Solution 2 : recouper les plinthes (libérer la tension)

C'est la solution miracle si votre diagnostic a révélé un manque de joint de dilatation (le parquet touche le mur).

• Repérer la zone : Identifiez le mur contre lequel le parquet pousse.
• Dégager l'espace : Retirez les plinthes concernées. À l'aide d'un outil multifonction ou d'une scie à araser, recoupez les lames sur 5 à 10 mm pour recréer l'espace de dilatation.
• Vérifier : Le parquet devrait se "détendre" et s'aplatir progressivement dans les jours suivants. Une fois stabilisé, reposez les plinthes.

Solution 3 : remplacer une ou plusieurs lames

Cette opération est indiquée si certaines lames sont fissurées, pourries ou gonflées de manière irréversible, mais que le reste de la pièce est sain.

• La technique : Il faut découper la lame abîmée en son centre pour l'extraire sans abîmer les voisines, nettoyer la rainure, et insérer une lame neuve (en coupant sa languette inférieure pour qu'elle rentre).
• Difficulté : Moyenne. Demande de la précision et d'avoir conservé des lames de rechange du même bain.

Solution 4 : Dépose partielle + ponçage + re-pose (rénovation lourde)

Si plus de 20 à 30 % de la surface est touchée (gros dégât des eaux), les petites réparations ne suffiront pas.

Les étapes de cette rénovation :

1. Dépose : Retrait de toutes les lames abîmées et des zones alentour.
2. Séchage du support : La chape béton doit sécher totalement avant toute repose.
3. Nouvelle installation : Pose d'une sous-couche saine et de nouvelles lames.
4. Ponçage intégral : Pour éviter une différence de teinte entre le vieux bois et le neuf, il faut poncer toute la pièce et appliquer une nouvelle finition (vitrificateur ou huile).

Réparable ou fichu ? Le verdict selon votre type de sol

• Parquet stratifié : Constitué de fibre de bois, il gonfle irréversiblement au contact de l'eau. Il est souvent impossible à réparer : il faut remplacer les lames.
• Parquet massif : C'est le plus robuste. Même très déformé, il peut souvent être récupéré par un ponçage agressif après séchage complet.
• Parquet contrecollé : La réparation dépend de l'épaisseur de la couche d'usure (le bois noble sur le dessus). Si elle est inférieure à 2,5 mm, le ponçage est risqué.

[Avant / Après] Réparation d'un parquet gondolé par l'humidité

Avant

Après

Réparer un parquet gondolé soi-même : bonne ou mauvaise idée ?

Lorsqu’il s’agit de réparer un parquet gondolé, de nombreux particuliers peuvent être tentés de le faire eux-mêmes pour économiser de l’argent. Voici quelques-unes des objections les plus courantes avancées par des particuliers, et les arguments qui peuvent vous convaincre de confier les travaux à un professionnel qualifié :

"C’est plus économique de le faire soi-même"

Beaucoup pensent qu’en évitant de payer un artisan, ils feront des économies. Pourtant, ce raisonnement est souvent trompeur. Certes, vous ne paierez pas de main-d’œuvre, mais avez-vous pensé aux matériaux spécifiques, à l’achat ou à la location d’outils (ponceuse, colle spéciale, scie à parquet...) ? Par exemple, il vous faudra louer ou acheter une ponceuse, sans compter les erreurs potentielles et la nécessité d'acheter des matériaux supplémentaires en cas de raté. Un pro, en revanche, viendra avec ses outils, s’assurera que le problème est bel et bien résolu et garantira la longévité de la réparation. Cela évite de devoir refaire des travaux quelques mois plus tard, ce qui est bien plus économique à long terme.

"Je suis bricoleur, je peux y arriver tout seul"

Avoir des talents de bricoleur est un avantage, mais réparer un parquet gondolé demande une expertise particulière. Il ne s’agit pas seulement de remplacer quelques lattes : il faut avant tout comprendre pourquoi le parquet gondole. Est-ce un problème d'humidité, une mauvaise ventilation ou un défaut de pose ? Imaginez que vous répariez la surface sans traiter la source, l’humidité, par exemple, continuera à s'infiltrer, et le parquet gondolera de nouveau. Un professionnel, lui, saura diagnostiquer l’origine du problème avant de procéder à la réparation, ce qui assure un résultat durable.

"Ça ne doit pas être si compliqué, il suffit de remplacer quelques lattes"

Le remplacement de lattes de parquet semble simple en théorie, mais en pratique, c’est souvent plus complexe. Les lattes doivent être parfaitement ajustées, poncées et parfois réajustées au reste du sol pour garantir une surface homogène et lisse. En tentant de les remplacer vous-même, vous risquez de créer des irrégularités, ce qui rendra le sol inégal ou même dangereux. Un artisan qualifié dispose de l’expérience nécessaire pour faire les ajustements millimétrés qui garantissent la solidité et l’esthétique du parquet.

"Je n'ai pas envie de faire appel à un pro pour un "petit" problème"

Ce qui semble être un "petit" problème peut en réalité en cacher un plus grand. Un parquet qui gondole est souvent le signe d’un problème structurel ou d'humidité plus profond. Sans intervention appropriée, les dégâts peuvent s’étendre à la sous-couche ou même aux fondations. Cela peut finir par coûter bien plus cher que la simple réparation initiale. Un professionnel ne se contentera pas de réparer la surface visible, il investiguera pour prévenir d’éventuels dégâts futurs.

"Je n'ai pas le temps d’attendre un artisan, je vais le faire ce week-end"

L’idée de faire les travaux soi-même sur un week-end peut sembler pratique, mais elle est souvent irréaliste. Réparer un parquet nécessite du temps, surtout si l’on n’est pas habitué aux outils et techniques spécifiques. Entre l’achat de matériaux, la préparation du chantier et la réparation elle-même, un week-end risque d’être insuffisant, surtout si des complications surviennent. Un professionnel, lui, pourra intervenir rapidement et efficacement, vous faisant gagner du temps, tout en garantissant un travail bien fait.

Faut-il faire appel à un professionnel pour sauver son parquet ?

Si votre parquet gondole à peine à cause d'un pic d'humidité, pas de panique : bien aérer ou utiliser un déshumidificateur suffit souvent à régler le problème. Par contre, si les lames se soulèvent, se décollent ou sont vraiment déformées, il faut appeler un expert. En essayant de réparer vous-même, vous risquez de casser les fixations des lames ou, pire, de passer à côté d'une fuite d'eau cachée. Pour être tranquille et avoir un vrai diagnostic, mieux vaut passer par une entreprise compétente. Habitatpresto identifie pour vous les parqueteurs qualifiés et disponibles pour intervenir rapidement.

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Quel est le prix pour faire réparer son parquet par un pro ?

Si la réparation dépasse vos compétences de bricolage ou si les dégâts sont trop importants, l'intervention d'un professionnel devient nécessaire pour garantir un résultat durable. Les tarifs varient logiquement selon la technicité du geste (simple ponçage ou remplacement complet).

Pour vous donner une idée plus précise du budget global, voici un exemple réel de rénovation complète (dépose et repose) gérée par l'un de nos artisans après un dégât des eaux.

🔨 Réalisation : rénovation parquet suite à un dégât des eaux

Description du projet : dégât des eaux qui a nécessité la reprise du parquet et du bas des murs dans une chambre d'amis de 15 m2.

Coût total du projet : 1 600 € TTC

" Réponse rapide. Pratique en cas d'urgence. Efficace " Pierre Veber

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Assurance habitation : quelle prise en charge pour un parquet abîmé ?

Lorsque l'on découvre un parquet gondolé, la question du coût surgit immédiatement. Heureusement, dans de nombreux cas, votre assurance multirisque habitation peut prendre le relais, mais il est crucial de bien distinguer l'origine du sinistre pour savoir à qui envoyer la facture.

En cas de fuite ou de dégât des eaux

Si la déformation de votre sol est la conséquence directe d'un dégât des eaux (fuite de machine à laver, rupture de canalisation, débordement de baignoire), la prise en charge est généralement acquise. Votre assurance couvre non seulement la réparation de la fuite et la recherche de celle-ci, mais aussi la remise en état des biens endommagés, incluant le parquet et les plinthes. Attention cependant à la procédure : vous devez déclarer le sinistre dans les 5 jours ouvrés. Surtout, ne jetez rien et ne commencez pas les travaux définitifs avant le passage de l'expert, car c'est lui qui validera le montant de l'indemnisation sur la base des devis que vous aurez fournis.

Locataire ou propriétaire : qui paie la facture ?

La règle est assez simple : tout dépend de l'origine du problème. Si vous êtes locataire, vous êtes responsable de l'entretien courant et des dégâts causés par votre propre usage (par exemple, un lave-vaisselle qui déborde ou un nettoyage à trop grande eau). C'est donc votre assurance qui entre en jeu. En revanche, si le parquet gondole à cause d'une vétusté, d'une infiltration par la toiture, d'une fuite encastrée dans les murs ou d'un problème structurel (remontées capillaires du sol), c'est au propriétaire bailleur (et à son assurance) de prendre en charge les réparations, car cela relève du clos et du couvert.

Changement des lames gondolées d'un parquet par un professionnel

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Prévenir le problème : les bonnes pratiques

Mieux vaut prévenir que guérir. Si vous envisagez de poser du parquet ou de remplacer les lames abîmées, quelques règles d'or suffisent pour garantir la stabilité de votre sol dans le temps.

Avant la pose : tout se joue dans la préparation

La réussite commence bien avant la première découpe. Il est impératif de laisser le bois s'acclimater à son nouvel environnement. Pour cela, stockez les paquets de lames à plat dans la pièce de destination pendant 48 à 72 heures. Cette étape permet au bois de stabiliser son taux d'humidité par rapport à l'air ambiant. De même, assurez-vous que votre support est parfaitement sec : une chape béton fraîche doit contenir moins de 3 % d'humidité. Enfin, si vous êtes en rez-de-chaussée, la pose d'une sous-couche pare-vapeur est non négociable pour bloquer les remontées capillaires.

Pendant et après la pose : rigueur et entretien

L'erreur la plus fréquente reste l'oubli du jeu de dilatation. Lors de l'installation, vous devez impérativement laisser un espace vide de 8 à 10 mm entre le parquet et tout obstacle (murs, tuyaux, huisseries). C'est cet espace, masqué ensuite par les plinthes, qui permettra au bois de bouger sans se soulever. Une fois posé, votre sol demandera une atmosphère stable, avec une humidité de l'air comprise entre 45 % et 65 %. Côté nettoyage, proscrivez le lavage à grande eau : une serpillière à peine humide suffit amplement.

Le Conseil Habitatpresto :

Ne placez pas de poids sur les lames gondolées !

Vous pouvez être tenté de placer un poids ou des meubles lourds sur les lames gonflées du parquet pour lui redonner sa forme initiale... Nous vous le déconseillons formellement ! Cela ne va rien résoudre, et au contraire, vous risquez de "déplacer le problème" et de voir apparaître de nouvelles bosses ailleurs !

Références :

• Que faut-il savoir sur le parquet ? - Qualitel
• Avantages et inconvénients des parquets, moquettes et carrelages - Que Choisir
• Parquets : l’embarras du choix - Qualibat
• CF/ Parquets BNBA/BF 006 - AFNOR
• Parquets flottants - Publication du NF DTU 51.11 révisé - FFB
• PARQUET FLOTTANT QUI GONDOLE , UNE ERREUR À NE PAS FAIRE !!! ANPF2 - Youtube
• Image principale réalisée avec l'aide de l'IA pour mieux vous inspirer

FAQ utile

Lexique utile

• Barrière anti-remontées capillaires : Une barrière anti-remontées capillaires est un dispositif ou traitement destiné à bloquer l’humidité ascensionnelle depuis le sol. Indispensable avant la pose d’un parquet sur dalle béton, elle évite les dégradations liées à l’humidité résiduelle.
• Classe d’usage (EN 685 / ISO 10874) : La classe d’usage est une norme qui qualifie la résistance d’un revêtement de sol (dont parquet stratifié ou contrecollé) à l’usure. Elle détermine la destination du parquet (résidentiel léger à industriel intensif) et impacte sa durabilité.
• Défaut de tuilage : Le tuilage désigne une déformation des lames de parquet où les bords se relèvent comme une tuile. Il est souvent causé par une humidité excessive ou une pose sans respect des conditions hygrométriques réglementaires.
• DTU 51.1 / 51.11 / 51.2 : Les Documents Techniques Unifiés encadrent les règles de mise en œuvre des parquets collés, cloués ou flottants. Ils précisent les supports admissibles, les tolérances de planéité, les taux d’humidité, les types de sous-couches et les conditions de mise en œuvre.
• Essence de bois stabilisée : Une essence de bois stabilisée est naturellement ou techniquement moins sensible aux variations dimensionnelles induites par l’humidité. Elle est recommandée dans les pièces sujettes aux variations hygrométriques (cuisine, salle de bain, rez-de-chaussée sur terre-plein).
• Film pare-vapeur (SD ≥ 18 m) : Le film pare-vapeur est une membrane posée sous parquet flottant ou stratifié pour empêcher la migration de vapeur d’eau. Il est exigé par les DTU en pose flottante sur dalle béton non ventilée.
• Hygrométrie de l’air ambiant : L’hygrométrie ambiante désigne le taux d’humidité relative de l’air, à maintenir entre 45 et 65 % pour une pose et une tenue durable du parquet. Ce critère conditionne la conformité de pose selon les DTU 51.11 et 51.2.
• Jauge hygrométrique : Une jauge hygrométrique permet de mesurer l’humidité du support ou de l’air. Cet outil est indispensable pour vérifier que les conditions de pose d’un parquet sont réunies, évitant les sinistres liés à l’humidité.
• Joint de dilatation périphérique : Le joint de dilatation est l’espace laissé entre le parquet et les parois verticales (murs, poteaux, seuils), généralement de 8 à 12 mm. Il permet au bois de se dilater sans contrainte et prévient les déformations.
• Lambourde ventilée : Une lambourde ventilée est une pièce de bois surélevée du support qui assure une circulation d’air sous parquet cloué. Elle est indispensable en pose sur vide sanitaire ou locaux humides pour éviter les moisissures.
• Pose flottante désolidarisée : La pose flottante consiste à assembler les lames entre elles sans collage au support. Elle requiert une sous-couche acoustique et un pare-vapeur conforme, sous peine de désordres structurels à moyen terme.
• Sous-couche acoustique certifiée : Une sous-couche certifiée est un matériau technique posé sous le parquet pour améliorer l’isolation aux bruits d’impact (ΔLw). Elle est souvent imposée dans les logements collectifs (réglementation acoustique NRA).
• Stabilité dimensionnelle : La stabilité dimensionnelle désigne la capacité d’un parquet à résister aux variations de forme liées à l’humidité. Elle dépend de l’essence, de la technique de fabrication (massif, contrecollé), et des conditions de pose.
• Taux d’humidité résiduelle du support : Ce taux doit être mesuré avant pose (maximum 2 % pour chape ciment non chauffée) avec un humidimètre. Le non-respect de cette valeur entraine un risque élevé de soulèvement ou de pourriture du parquet.
• Vitrification en phase aqueuse : Ce procédé de finition consiste à appliquer un vernis protecteur sur un parquet brut, compatible avec une bonne régulation hygrométrique. Il augmente la durabilité du parquet tout en respectant les exigences environnementales (COV faibles).

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