Frais généraux entreprise : définition & méthodes pour les réduire

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Frais généraux entreprise : définition & méthodes pour les réduire

Bien gérer ses frais généraux, c’est l’un des secrets des entreprises du bâtiment qui restent rentables dans la durée. Local, véhicules, assurances, matériel, abonnements… ces coûts de fonctionnement pèsent sur chaque chantier, même s’ils n’apparaissent jamais dans le devis. Alors comment savoir ce que votre structure vous coûte vraiment, et comment éviter que ces frais grignotent votre marge ? On vous décrypte le sujet.

Quels sont les frais généraux d'une entreprise du BTP ? Définition & exemple

Les frais généraux regroupent toutes les dépenses indispensables au fonctionnement d’une entreprise, quel que soit son secteur ou sa taille. Ce sont des charges qu'il n'est pas possible d'imputer à un chantier en particulier. En effet, même sans chantier, l’entreprise continue de supporter ces frais, car ils permettent à l'entreprise d’exister, de s’organiser et de rester opérationnelle. En clair : ce sont toutes les charges indispensables pour faire tourner l’entreprise au quotidien.

Pour une entreprise du bâtiment, les frais généraux regroupent notamment :

  • le loyer ou les charges du local, dépôt ou bureau ;
  • les assurances professionnelles (RC Pro, décennale, multirisque) ;
  • les véhicules utilitaires : carburant, entretien, pneus, péages, assurance ;
  • les abonnements téléphoniques et internet ;
  • les logiciels professionnels (devis-factures, comptabilité, planning, CRM) ;
  • les fournitures administratives ;
  • les honoraires comptables et bancaires ;
  • les amortissements du matériel, de l’outillage ou du parc machines ;
  • les salaires administratifs (secrétariat, gestion, direction).

Qu'est-ce qui n'est pas considéré comme des frais généraux ?

Certains coûts sont strictement liés à un chantier précis et varient en fonction du volume d’activité : ils ne relèvent donc pas des charges de structure. Ne sont pas considérés comme des frais généraux :

  • les matériaux et fournitures intégrés à l’ouvrage ;
  • la main-d’œuvre de chantier (ouvriers, compagnons, chefs d’équipe affectés à une opération) ;
  • la sous-traitance mobilisée pour un chantier ;
  • la location ponctuelle de matériel dédiée à une intervention ;
  • les consommables de chantier utilisés au fil de l’avancement (chevilles, disques, visserie…) ;
  • les frais de déplacement liés à une opération ;
  • les déboursés réalisés pour le compte du client et refacturés sans marge.

Exemple : les frais généraux pour une entreprise de maçonnerie

Pour illustrer concrètement le poids des frais généraux, imaginons une petite entreprise de maçonnerie générale basée en zone périurbaine dans l’ouest de la France. Elle se compose d’un gérant et de trois salariés, réalise principalement des chantiers de rénovation et quelques ouvrages neufs, et fonctionne avec un dépôt d’environ 100 m², deux véhicules utilitaires et l’ensemble du matériel classique de maçonnerie.

Voici un aperçu des frais généraux annuels pour ce type d’entreprise :

Poste de frais généraux
Montant annuel
Détails
Dépôt / local
7 200 €
600 €/mois pour un dépôt de 80–100 m² (loyer + charges)
Assurances professionnelles
5 800 €
RC Pro + décennale + multirisque + flotte véhicules
Véhicules utilitaires
12 000 €
Carburant (6 000 €), entretien/pneus (3 000 €), assurance/taxes (3 000 €)
Amortissements matériel
4 500 €
Bétonnière pro, découpeuse, plaques vibrantes, lasers… amortis sur 3 à 5 ans
Outillage courant
2 400 €
Renouvellement annuel (niveaux, truelles, disques, petits équipements)
Télécom & logiciels
2 100 €
Téléphone/internet (80 €/mois) + logiciels devis/factures/planning
Administratif (gestion)
18 000 €
Temps dédié du gérant + aide administrative ponctuelle (environ 1 jour/semaine)
Comptabilité & banque
3 600 €
Expert-comptable + frais bancaires
Équipements de protection (EPI)
1 800 €
Vêtements de travail, casques, gants, chaussures non imputables à un chantier


👉 Total des frais généraux annuels : 57 400 €
Soit environ 4 800 € par mois à supporter même lorsque le planning est creux.


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Les frais généraux pour un auto-entrepreneur

Un auto-entrepreneur du bâtiment assume, lui aussi, des frais généraux. Ils sont simplement moins élevés et moins nombreux que dans une entreprise avec salariés, mais ils reposent sur les mêmes postes : véhicule, assurances, outils, téléphonie, logiciels, petites fournitures... La différence tient surtout au volume : pas de loyer de dépôt pour certains, pas de charges administratives importantes, et un matériel plus limité.

Quels sont les différents types de frais généraux pour une entreprise du bâtiment ?

Pour mieux comprendre la structure de ses frais généraux, une entreprise du bâtiment peut les lire sous deux angles. Le premier s’intéresse à leur poids réel dans les charges de structure ; le second à la manière dont ils évoluent selon l’activité. Ce double regard offre une vision plus fine et aide à piloter l’entreprise sans se perdre dans la théorie.

Frais principaux et frais annexes

Dans une entreprise du bâtiment, tous les frais généraux n’ont pas le même impact. Certains constituent le noyau dur des charges de structure : ce sont eux qui influencent le plus le taux de frais généraux et la rentabilité. D’autres, plus discrets, s’ajoutent progressivement au fil de l’année et finissent par peser sans qu’on s’en rende compte.

Quelques exemples permettent de visualiser cette hiérarchie sans dresser une liste exhaustive.

Frais principaux
Frais annexes
Local (dépôt ou bureau)
Fournitures administratives
Assurances obligatoires
Petits outillages renouvelés
Véhicules utilitaires et entretien
EPI non imputables
Matériel et machines amortis
Abonnements secondaires


Cette distinction permet à un artisan de repérer rapidement où se situent les postes les plus sensibles lorsqu’il cherche à optimiser ses charges.

Frais fixes et frais variables

Certains frais généraux restent totalement stables, même si l’activité ralentit ou s’arrête. D’autres, au contraire, fluctuent légèrement selon l’intensité des chantiers, tout en restant impossibles à ventiler chantier par chantier. Cette distinction aide à comprendre pourquoi la structure de coûts n’est jamais parfaitement figée.

Frais fixes
Frais variables
Loyer du dépôt
Carburant pour les déplacements multiples
Assurances (décennale, RC Pro…)
Entretien du véhicule selon l’usage
Honoraires comptables
Consommables non imputables
Logiciels essentiels
Usure plus rapide de certains outils


Ces frais variables ne deviennent pas des frais de chantier pour autant : ils restent des frais généraux, mais leur montant évolue légèrement au fil de l’année en fonction du rythme global de l’activité.


Peu importe la manière dont vous organisez vos frais généraux : ce qui compte vraiment, c’est de mesurer leur poids dans votre activité… et de disposer d’un flux de chantiers suffisant pour rester rentable et pérenne.

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Comment calculer les frais généraux d'une entreprise ?

Calculer ses frais généraux permet de savoir combien coûte réellement le fonctionnement de l’entreprise sur une année. Une fois ce montant connu, il suffit de le comparer aux charges directement liées aux chantiers pour obtenir un coefficient de frais généraux (CFG). C’est ce coefficient qui permettra d’ajuster correctement les devis et d’éviter de vendre à perte.

Étape 1 : Additionner toutes les dépenses non imputables aux chantiers

La première étape consiste à réunir sur douze mois toutes les charges nécessaires au fonctionnement global : local, assurances, véhicules, amortissements du matériel, abonnements télécom et logiciels, gestion administrative, frais bancaires, petits achats non imputables…
Qu’ils soient fixes ou variables n’a pas d’importance : dès lors qu’ils ne sont pas rattachables à un chantier précis, ils entrent dans les frais généraux.

Étape 2 : Calculer le total des charges directes de l’année

Il s’agit maintenant d’additionner les dépenses directement liées à la production : main-d’œuvre de chantier, matériaux, sous-traitance affectée, locations de matériel imputables, frais spécifiques au chantier.
Ces charges représentent le "cœur" de l’activité, et servent de base de comparaison pour calculer le coefficient.

Étape 3 : Déterminer le coefficient de frais généraux

Le coefficient se calcule simplement en divisant :

CFG = frais généraux annuels / charges directes annuelles

Il indique quelle part de charges de fonctionnement doit être ajoutée à chaque chantier pour couvrir la structure de l’entreprise.

Exemple concret : calcul du coefficient de frais généraux

Imaginons une petite entreprise du bâtiment qui totalise 46 800 € de frais généraux annuels : loyer du dépôt, assurances professionnelles, carburant non imputable, amortissements machines, gestion administrative, abonnements et petits frais récurrents.

Sur la même période, ses charges directes (matériaux, main-d’œuvre de chantier, sous-traitance, locations imputables) atteignent 138 000 €.

Le coefficient de frais généraux se calcule ainsi :
46 800 € / 138 000 € = 0,34
➡ Le coefficient de frais généraux est donc 1,34.

Ainsi, si un chantier représente 8 500 € de charges directes, alors :
8 500 × 1,34 = 11 390 € ➡ Les 2 890 € qui s'ajoutent correspondent à la part de frais généraux que l’entreprise doit intégrer dans le calcul de son prix de vente pour rester rentable.


Les frais généraux sont inévitables, il est donc essentiel d'avoir une activité suffisante pour l'absorber. Gagnez en visibilité et recevez des demandes de travaux pré-qualifiées par nos équipes pour garantir un niveau d'activité et sécuriser votre marge sur l’année.

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Comment réduire ses frais généraux ? 4 leviers puissants

Réduire ses frais généraux ne consiste pas à traquer les petites dépenses, mais à agir sur les postes qui pèsent réellement dans la structure de l’entreprise. Les quatre leviers suivants sont particulièrement efficaces pour une TPE ou PME du bâtiment : les déplacements, les assurances, la gestion du matériel et la maîtrise des abonnements. Ce sont eux qui permettent de réduire durablement les charges sans désorganiser le quotidien.

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1. Regrouper et rationaliser les déplacements

Les utilitaires représentent un des postes les plus importants des frais généraux. Les approvisionnements non anticipés et les allers-retours répétés chez les fournisseurs provoquent des dépenses de carburant et d’entretien qui s’accumulent rapidement.

Planifier les besoins de la journée, regrouper les achats et limiter les trajets improvisés permet de réduire l’usure des véhicules et de gagner du temps sur les chantiers. Une organisation simple, mais très rentable.

2. Mettre en concurrence ses assurances professionnelles

Les assurances, et particulièrement la décennale, sont souvent reconduites sans vérification. Or, l'activité d'une entreprise évolue : effectif, type de chantiers, matériel assuré, volume de travail... autant d'éléments qui devraient faire l’objet de mises à jour régulières.

Comparer les offres, revoir les garanties et ajuster les niveaux de couverture permet de retrouver un contrat adapté à la réalité de l’entreprise. C’est un moyen efficace de maîtriser un poste fixe qui augmente souvent d’année en année sans qu’on s’en aperçoive.

3. Suivre son matériel pour éviter les achats inutiles

L’outillage dispersé, les machines mal entretenues ou les achats en urgence pèsent lourd sur les frais généraux. Outils introuvables, doublons, consommables achetés à la dernière minute… ce sont autant de dépenses invisibles qui grignotent la trésorerie.

Un inventaire régulier, même basique, permet d’anticiper les remplacements, de réparer lorsque c’est possible et d’éviter d’acheter deux fois la même chose. Résultat : moins d’achats impulsifs, moins de pertes et un matériel qui dure plus longtemps.

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4. Passer en revue tous les abonnements et services récurrents

Au fil des années, les entreprises accumulent une multitude d’abonnements : téléphonie, logiciels de devis-facturation, solutions de stockage, antivirus, plateformes de communication, services bancaires… Certains ne sont plus utilisés, d’autres pourraient être remplacés par des alternatives plus abordables.

Faire une revue annuelle de tous les abonnements permet de supprimer ceux qui ne servent plus, de renégocier certains contrats ou de regrouper plusieurs services en une seule solution. Cette démarche simple redonne de la visibilité, évite les doublons et permet de reprendre le contrôle sur un poste souvent plus élevé qu’on ne le pense.

👷 PME du bâtiment : structurez vos flux internes pour reprendre la main sur vos frais généraux

Dans une PME, les frais généraux ne dérapent pas à cause d’un seul poste, mais parce que l’information, le matériel et les achats circulent mal entre les équipes. La croissance crée naturellement de la dispersion : un chef d’équipe qui achète en urgence, un dépôt mal organisé, des heures administratives non comptabilisées, des outils qui disparaissent, une communication floue entre bureau et terrain… Résultat : des dizaines de petites dérives qui, cumulées, représentent plusieurs centaines voire milliers d’euros par an selon votre structure.

Un levier très efficace consiste à structurer les flux internes : une seule procédure d’approvisionnement, un point hebdomadaire court avec les équipes, un dépôt organisé avec un référent matériel, et un circuit clair pour les demandes d’achat ou de location. Ce cadre simple réduit les pertes, évite les doublons et fluidifie le travail de chacun. Pour une PME, ce n’est pas une question de rigidité : c’est un moyen concret de transformer la coordination en économies mesurables et de remettre les frais généraux à un niveau cohérent avec l’activité.

🔍 Le vrai du faux

Les frais généraux sont-ils identiques d’une année sur l’autre ?

Faux…
Les frais généraux évoluent d’une année à l’autre : variations du carburant, hausse des assurances, embauche, changement de local… De nombreux paramètres peuvent modifier la structure de coûts. Cependant, les frais généraux de l’année N-1 restent une base solide pour démarrer vos calculs : ils donnent un ordre de grandeur fiable avant d’intégrer les changements en cours d’année.

💡 Réévaluez vos frais généraux au moins une fois par an pour adapter vos prix de vente et préserver votre marge.

Comment les frais généraux impactent les prix de vente ?

Les frais généraux influencent directement le prix de vente d’un chantier, même si le client ne les voit pas apparaître dans le devis. Plus ils sont élevés, plus ils augmentent la part de fonctionnement que l’entreprise doit intégrer dans chacun de ses travaux pour ne pas vendre au rabais. C’est cette part "invisible" qui, une fois ajoutée aux charges du chantier, conditionne le juste prix d’un devis.

C’est pourquoi il est indispensable de bien évaluer ses frais généraux : un taux trop faible fausse immédiatement le coût de revient. Le chantier peut sembler équilibré, mais il ne finance pas le fonctionnement réel de l’entreprise. À court terme, la différence passe inaperçue ; à long terme, elle se retrouve dans une marge trop basse, un matériel remplacé à la dernière minute ou une trésorerie qui s’essouffle.


Si vos frais généraux pèsent trop sur vos prix de vente, la solution n’est pas toujours de serrer les marges : c’est aussi de remplir votre planning avec des chantiers sûrs et rentables. Recevez des demandes ciblées et adaptez vos prix en toute sérénité.

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Rappel des notions clés

Ces notions s’enchaînent dans un ordre logique. Les comprendre permet de mieux maîtriser son prix de vente et de préserver sa marge dans le temps.

Déboursé sec

Le déboursé sec le coût direct du chantier. Il comprend :

  • la main-d’œuvre de production (heures réellement passées sur le chantier),
  • les achats imputables : matériaux, fournitures, petites locations dédiées.

Formule :
Déboursé sec = Main-d’œuvre directe + Achats imputables au chantier

Frais de chantier

Les frais de chantier sont les dépenses indirectement liées à l’intervention, elles sont nécessaires au bon déroulement des travaux mais pas imputable à la production d'un ouvrage précis : organisation du chantier, élaboration de plans, mise en place d'une base vie, équipement de protection individuel spécifique à ce chantier…

Formule :
Frais de chantier = Somme des dépenses indirectes affectées au chantier (≠ déboursé sec)

Frais généraux

Toutes les charges non imputables à un chantier précis mais indispensables au fonctionnement : local des bureaux, entrepôt, assurances, véhicules, matériel amorti, abonnements, fourniture de bureau, gestion administrative…
Ils s’ajoutent ensuite aux frais directs pour obtenir le coût de revient.

Formule :
Frais généraux = Somme des charges non affectables à un chantier

Coût de revient

Le coût de revient correspond à ce que coûte réellement le chantier, une fois tous les frais intégrés.

Formule :
Coût de revient = Déboursé sec + Frais de chantier + Part de frais généraux

Marge brute

La marge brute est ce qu’il reste après avoir couvert le coût de revient. Elle permet de financer les aléas, les remises éventuelles, et la rentabilité de l’entreprise.

Formule :
Marge brute = Prix de vente – Coût de revient

Marge nette

C’est le résultat final, après déduction de toutes les autres charges de l’entreprise : charges sociales, fiscales, financières, amortissements restants…

Formule :
Marge nette = Marge brute – autres charges de l’entreprise (charges sociales, impôts...)

📌
Pour en savoir plus sur les indicateurs de rentabilité :
Seuil de rentabilité : un indicateur clé souvent négligé dans le bâtiment
Taux de marque dans le bâtiment : bien le calculer pour mieux vendre

👷 Le Conseil du Pro : attention aux frais qui grimpent

Surveillez chaque année le poids de vos frais généraux dans vos charges directes. Si ce ratio dépasse 25 à 30 %, c’est le signe que la structure consomme trop de ressources par rapport à ce que vos chantiers produisent. Vous le verrez rapidement : votre coefficient grimpe, vos devis deviennent difficiles à aligner sur le marché et votre marge chute dès qu’un chantier s’étire un peu. Ce simple indicateur permet de repérer un déséquilibre avant qu’il ne se transforme en problème de trésorerie. En ajustant quelques postes clés (véhicules, assurances, achats en urgence ou abonnements) vous pouvez ramener votre taux à un niveau plus sain et sécuriser durablement votre rentabilité.

Les questions fréquentes

Comment calculer le coefficient de frais généraux ?

Pour calculer votre coefficient de frais généraux, vous devez diviser le montant total de vos frais généraux annuels par votre chiffre d'affaires HT, puis multiplier le résultat par 100. Ce taux permet d'évaluer la part de vos charges indirectes sur chaque euro facturé. Il est essentiel pour fixer vos prix de vente.

Est-ce que les salaires sont des frais généraux ?

Oui, les salaires peuvent être considérés comme des frais généraux lorsqu'ils concernent du personnel non productif : secrétaires, comptables, direction... En revanche, les salaires des ouvriers sur chantier sont intégrés dans les coûts directs. Cette distinction aide à bien analyser vos charges.

Quelles dépenses doivent être inscrites sur le relevé des frais généraux ?

Les dépenses à inscrire sur un relevé de frais généraux comprennent : loyers, assurance, télécommunications, fournitures de bureau, honoraires, salaires administratifs, amortissements... Ce sont toutes les charges indispensables au fonctionnement, mais non directement liées à un chantier ou à une production.

Quels sont les 3 types de dépenses d'une entreprise ?

Les trois grands types de dépenses d'une entreprise sont : les charges fixes (ou structurelles), comme les loyers, les charges variables, comme les achats de matériaux, et les charges mixtes, comme l'électricité. Cette classification aide à mieux gérer vos coûts et votre seuil de rentabilité.

L'amortissement est-il considéré comme un frais général ?

Oui, l'amortissement est un frais général car il reflète la perte de valeur annuelle de vos immobilisations (matériel, véhicules, locaux). Il s'agit d'une charge comptable à intégrer dans vos frais fixes. Bien le calculer vous permet de valoriser correctement vos coûts et votre résultat net.

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