Grand froid et chantiers du BTP : réglementation & solutions

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Grand froid et chantiers du BTP : réglementation & solutions

7h tapantes, vent glacial, vous êtes là, casque sur la tête, en train de vous demander si vos oreilles vont tomber avant la fin de la matinée. Bienvenue dans le BTP : l’endroit où même les pingouins demanderaient un chauffage d’appoint. Et forcément, la question revient chaque hiver : y a-t-il une température minimum pour travailler dehors ? La réponse est simple : non, la loi s’en moque du thermomètre. Mais entre sécurité, santé et droit d’arrêter quand ça devient invivable, il existe quand même des règles pour ne pas transformer vos ouvriers en statues de glace. Ici, on vous explique comment tenir, sans geler ni exploser les plannings.

Vous prémunir du froid sur les chantiers est primordial. En effet, les conséquences ne sont pas à négliger :

📈 En chiffres
30 %
Chaleur perdue par la tête et la bouche
Prévention BTP
2h
Fréquence recommandée pour une pause chaude
Prévention BTP
Les couches fines isolent mieux qu’un gros pull
Prévention BTP

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Grand froid et chantiers du BTP : que dit la loi ? Pas de réglementation précise

Pour le travail en extérieur, il n'existe pas de température minimum pour travailler. En effet, le Code du travail ne prévoit aucun seuil particulier, donc aucune mesure quant à un arrêt de travail pour cause de froid.

En revanche, l'employeur doit "prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection des travailleurs contre le froid et les intempéries", comme le précise l'article R4223-15 du Code du Travail, en vigueur depuis le 1ᵉʳ janvier 2018. Concrètement, si travailler en intérieur ou sous abri n'est pas possible, voici plusieurs mesures qui peuvent être mises en place par une entreprise pour limiter la durée d'exposition au froid de ses collaborateurs et aménager les postes de travail sur un chantier :

  • Mettre en place un abri, comme une tente de chantier, dans lequel les ouvriers ont la possibilité de se réchauffer et de s'hydrater, et installer des chauffages de chantier ;
  • Sur des chantiers d'envergure, mettre à disposition des travailleurs un espace chauffé, dans lequel ils peuvent prendre leurs pauses et leur repas, et éventuellement se reposer. Idéalement, cette base de vie doit être dotée de sanitaires et de vestiaires, dans lesquels les salariés peuvent faire sécher leurs vêtements et stocker des équipements de rechange ;
  • Instaurer des pauses régulières et davantage de temps de récupération ;
  • Réorganiser le chantier et procéder à davantage de rotations de poste, afin de limiter les efforts soutenus et l'exposition prolongée au froid ;
  • Utiliser des aides à la manutention, de façon à limiter le port de charges lourdes et à diminuer la pénibilité des tâches par temps froid.

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Le chômage intempéries : quand l'arrêt temporaire d'un chantier est décidé

Que vous soyez gérant ou directeur (terme variant en fonction du statut juridique choisi pour votre entreprise), vous avez une obligation de résultats vis-à-vis de vos salariés. Vous vous devez de penser à des solutions préventives quant aux périodes de froid.

L'arrêt d'un chantier peut s'imposer sous certaines conditions. Lorsque les conditions météo sont trop défavorables, que le travail en extérieur n'est plus possible et que l'organisation du chantier ne permet pas de réaliser certaines tâches à l'abri : on parle alors de chômage intempéries. Les salariés reçoivent alors 75 % de leur salaire brut, puisqu'il n'y a pas de charge sur ce salaire brut, cette prime correspond à 90 % du salaire net.

Un hiver trop rude peut rapidement avoir de violentes conséquences économiques pour le BTP. Certains secteurs du BTP sont contraints d’arrêter les chantiers en cours pour cause de grand froid. On les appelle les chantiers « noirs ». C’est par exemple le cas des travaux qui concernent l’enrobage, le béton, les enduits et les peintures. Les chantiers « blancs » sont tous les autres secteurs d’activité qui ne sont pas concernés par des contraintes liées aux matériaux.

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Travailler dans le froid : plusieurs effets sur la santé

En dessous de 5  °C, des mesures s’imposent et la vigilance est de mise, qui plus est, lorsque la température du corps humain descend en dessous de 35 °C. C’est du moins ce qu’affirme l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS).

Selon les conditions de travail, certains facteurs, tels que le vent ou l’humidité, accentuent la sensation de froid. C’est pourquoi on parle de plus en plus de « température ressentie ».

En travaillant par grand froid, les principaux risques auxquels vous vous exposez sont :

  • Une sensation de fatigue accrue, une perte de dextérité et des engourdissements ou des fourmillements au niveau des membres et des extrémités ;
  • Des engelures (particulièrement aux doigts et aux pieds) ;
  • Des troubles musculosquelettiques ;
  • Des problèmes de bronches et des coups de froid ;
  • Le syndrome de Raynaud, qui se caractérise par des troubles temporaires de la circulation sanguine essentiellement au niveau des doigts, mais aussi parfois au niveau des orteils, du nez et des oreilles ;
  • L’hypothermie, qui peut conduire, dans les cas les plus sévères, à des troubles neurologiques et cardiaques, à des troubles de la conscience, à un coma voire à un décès.

👉
À noter :
Plus de 30 % de la température corporelle s'évacue par la tête. Le bonnet est donc obligatoire pour maintenir une température constante du corps et lutter contre l'hypothermie.

Comment se protéger du froid sur les chantiers ?

En période de froid, il vaut mieux anticiper et vous préparer à affronter les basses températures sur les chantiers, le tout, en vous tenant informé des prévisions météorologiques. Voici nos 5 conseils pour vous protéger efficacement du froid sur un chantier :

Utilisez des équipements de protection individuelle (EPI) et portez des vêtements chauds, notamment des gants, des sous-gants, un manteau épais, un tour de cou, un bonnet en polaire ou une cagoule de protection sous le casque de chantier, des chaussettes thermiques, des chaussures de sécurité imperméables, dans l'idéal, montantes et rembourrées, et éventuellement des genouillères ;

Portez des vêtements adaptés : superposez les couches de vêtements et évitez au maximum le coton, qui absorbe la transpiration et accentue la sensation de froid. Privilégiez plutôt des vêtements imperméables et respirants conçus en polyester ;

Ne restez pas immobilisé trop longtemps et faites régulièrement des pauses au chaud : réchauffez-vous au moins dans votre véhicule ou à l'intérieur de la construction ;

Buvez régulièrement de l'eau et des boissons chaudes (thé, chocolat chaud, café, soupe...) : si ce n'est pas déjà le cas, pensez à investir dans un thermos ;

Adaptez vos repas : dans la mesure du possible, mangez des aliments riches en sucres lents, comme du pain complet, des pâtes, du riz ou encore des lentilles.


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L’impact économique du grand froid sur les chantiers

Des retards de livraison aux conséquences lourdes

Le froid entraîne inévitablement des interruptions ou des ralentissements de travaux. Un chantier gelé pendant plusieurs jours peut rapidement décaler tout un calendrier d’exécution. Pour les entreprises, cela signifie souvent :

  • des pénalités de retard lorsqu’elles sont prévues par contrat,
  • une réorganisation des interventions des sous-traitants,
  • un décalage des livraisons de matériaux et engins.

Dans certains cas, ce décalage peut impacter la relation client : un maître d’ouvrage, qu’il soit public ou privé, peut réclamer des compensations financières si le délai prévu initialement n’est pas respecté.

Des surcoûts directs pour l’entreprise

Chaque jour de gel représente une charge supplémentaire :

  • chauffages de chantier, souvent énergivores,
  • installation d’abris temporaires,
  • mise en place de systèmes de déneigement et de dégivrage,
  • gestion de la main-d’œuvre inactive mais rémunérée.

Ces frais, difficilement imputables au client, viennent réduire la marge nette de l’entreprise. À titre d’exemple, un chauffage de chantier peut coûter entre 200 et 500 € par semaine, sans compter le combustible nécessaire.

La perte et le gaspillage de matériaux

De nombreux matériaux utilisés sur les chantiers du BTP sont sensibles au gel :

  • le béton, dont la prise est compromise en dessous de 5 °C,
  • les mortiers et enduits, qui risquent de fissurer,
  • les peintures extérieures, qui perdent en adhérence,
  • certains revêtements routiers, impossibles à mettre en œuvre par basses températures.

Un lot de matériaux endommagés doit souvent être jeté et remplacé, générant un surcoût immédiat.

Une désorganisation en chaîne

Les grands chantiers réunissent plusieurs corps de métier. L’arrêt d’une étape clé (par exemple le gros œuvre) entraîne automatiquement le report des interventions suivantes (plâtrerie, électricité, plomberie, etc.). Ce phénomène de cascade provoque une perte de productivité et complique la gestion globale du projet.

Anticiper et planifier les chantiers en période hivernale

Planifier les travaux sensibles avant l’hiver

Les entreprises peuvent limiter les risques en adaptant leur calendrier :

  • réaliser les travaux sensibles aux basses températures (bétonnage, ravalement, peintures extérieures) entre avril et octobre,
  • réserver l’hiver aux travaux intérieurs (second œuvre, aménagements techniques).

Cette organisation permet d’éviter les interruptions coûteuses et de mieux sécuriser les délais.

Utiliser la météo comme outil de gestion

Aujourd’hui, des services spécialisés comme Météo France BTP offrent des prévisions locales très précises. Suivre quotidiennement ces données permet d’anticiper une vague de froid et de décider en amont s’il faut avancer ou reporter certaines opérations.

Certains logiciels de planification de chantier intègrent désormais des alertes météo automatisées, envoyées directement aux chefs d’équipe.

Prévoir des stocks et des zones de stockage adaptées

Le froid ne touche pas seulement les travailleurs mais aussi les matériaux. Il est indispensable de prévoir :

  • des abris chauffés pour les produits sensibles,
  • un stock de sécurité de matériaux non sensibles pour continuer certaines tâches,
  • des bâches isolantes et systèmes de réchauffage pour protéger le matériel.

Former et sensibiliser les équipes

Les ouvriers doivent savoir identifier les premiers signes de gelures ou d’hypothermie, mais aussi apprendre à adapter leur rythme de travail et leur hydratation. Une formation courte en sécurité hivernale peut réduire considérablement les accidents et arrêts maladie.

Informer le maître d’ouvrage et contractualiser

Les retards liés aux intempéries sont souvent source de litiges. Une bonne pratique consiste à :

  • informer en amont le maître d’ouvrage des risques liés au froid,
  • préciser dans les contrats les clauses liées au chômage intempéries,
  • prévoir une communication régulière en cas de blocage météo.

Cela évite les tensions et sécurise juridiquement l’entreprise.

Innovations et solutions techniques pour travailler par temps froid

Des matériaux adaptés aux basses températures

L’industrie a développé des solutions spécifiques :

  • des adjuvants pour béton, qui accélèrent la prise même par 0 °C,
  • des peintures et enduits spéciaux, applicables jusqu’à –5 °C,
  • des revêtements routiers modifiés, capables de résister au gel lors de leur mise en œuvre.

Ces produits coûtent plus cher mais permettent d’éviter l’arrêt total d’un chantier.

Chauffages et systèmes de protection

Il existe désormais :

  • des chauffages mobiles puissants (au fioul, au gaz ou électriques),
  • des bâches isolantes et des tentes gonflables chauffées,
  • des systèmes de dégivrage électrique pour les sols et échafaudages.

Ces solutions permettent de créer un microclimat de travail favorable même en plein hiver.

Les équipements de protection individuelle nouvelle génération

Les EPI évoluent également :

  • gants chauffants,
  • vestes et pantalons isolés équipés de résistances électriques,
  • chaussures de sécurité doublées et étanches.

Certains modèles intègrent même des capteurs connectés pour surveiller la température corporelle et prévenir les risques d’hypothermie.


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🔍 Le vrai du faux sur le grand froid sur les chantiers

Est‑ce qu’il suffit de s’habiller chaudement pour travailler normalement quand il fait très froid ?

Faux…
Il ne suffit pas seulement d’une couche de vêtements. Le froid extrême diminue la dextérité, augmente le risque de gelures et d’hypothermie, et fatigue plus vite. Même bien couvert, si les mains, les pieds ou le visage ne sont pas protégés, les risques sont sérieux.

💡 Toujours superposer les couches, prévoir des lieux de pause chauffés, protéger les extrémités et adapter les outils pour éviter glissades ou pertes de contrôle.

Est‑ce que tous les travaux extérieurs peuvent se poursuivre comme en temps normal même par grand froid ?

Faux…
Certains matériaux ne supportent pas des températures basses (béton qui gèle, peintures qui ne sèchent pas, mortiers qui perdent en adhérence). De plus, les surfaces gelées ou glissantes augmentent le risque d’accidents.

💡 Planifier les travaux sensibles aux températures, reporter ceux qui exigent des conditions supérieures, et utiliser des produits adaptés hiver ou des additifs antigel lorsque c’est possible.

Faut‑il toujours arrêter le chantier dès que la température descend sous 0 °C ?

Faux…
Il n’y a pas de seuil légal unique dans le Code du travail qui impose l’arrêt automatique à 0 °C. Le risque dépend de plusieurs facteurs : vent, humidité, durée d’exposition, intensité de l’effort, protections disponibles.

💡 Évaluer chaque situation : adapter les horaires, multiplier les pauses, aménager le poste, prévoir des protections ; si le risque devient grave, envisager une suspension provisoire.

Est‑ce que travailler à des heures très tôt le matin ou tard le soir aide à éviter les pires effets du froid ?

Faux…
Les heures les plus froides sont souvent au lever du jour ou en pleine nuit, et l’humidité ou le gel y sont plus forts. Commencer le travail quand il fait plus froid peut accroître le risque d’engelures et de fatigue corporelle.

💡 Si possible, planifier les travaux essentiels à des moments où le soleil chauffe un peu, repousser les phases extérieures aux heures les moins froides, ou utiliser un éclairage et des chauffages d’appoint si nécessaire.

Peut‑on ignorer les obligations réglementaires sur le froid parce que cela coûte du temps ou de l’argent ?

Faux…
L’employeur a l’obligation de protéger la santé et la sécurité des travailleurs, même en conditions climatiques difficiles. Le Code du travail exige l’évaluation des risques, l’aménagement des postes, la mise à disposition de locaux chauffés, vêtements adaptés, etc. Ne pas le faire expose à des sanctions, accidents, arrêts ou litiges.

💡 Intégrer dès la phase de planning les mesures de prévention, budgéter les EPI hiver, les pauses, locaux de pause ou base vie chauffée ; se référer aux guides INRS / OPPBTP pour vérifier conformité.

PME du bâtiment : bien s'organiser face aux grands froids

Travailler sur un chantier en période de grand froid n’est pas seulement une contrainte de confort : c’est une question de sécurité, de productivité et de qualité d’exécution. Dans une PME du bâtiment, plusieurs rôles doivent s’articuler avec rigueur pour anticiper, organiser et encadrer ces conditions climatiques difficiles.

Le dirigeant d’entreprise

Mission : Il fixe la ligne directrice en matière de prévention et de continuité de l’activité. Son rôle est de décider des éventuelles adaptations de planning.

Exemple concret : Reporter un coulage de béton prévu à –5°C et réaffecter l’équipe maçonnerie sur un autre poste de travail en intérieur.

Risque si négligence : Exposition de l’entreprise à des malfaçons et à des arrêts de travail liés au froid.

Le conducteur de travaux

Mission : Il coordonne les moyens humains et matériels pour adapter le chantier au froid.

Exemple concret : Installer une tente chauffée pour permettre le collage de revêtements de sol sensibles à la température.

Risque si négligence : Pertes de temps importantes et non-conformités irréversibles.

Le chef de chantier

Mission : Garant de la sécurité au quotidien, il veille à l’application des consignes et organise des pauses régulières.

Exemple concret : Déneiger les accès le matin, mettre du sel sur les circulations et organiser des rotations d’équipes.

Risque si négligence : Accidents de plain-pied, fatigue excessive et erreurs graves.

Les ouvriers

Mission : Ils appliquent les consignes et signalent toute situation dangereuse.

Exemple concret : Prévenir le chef de chantier qu’un collègue présente des signes de malaise et l’évacuer.

Risque si négligence : Minimiser le froid, prendre des risques inconsidérés et fragiliser l’ensemble du collectif.


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👷 Le Conseil du Pro : exercez votre droit de retrait en cas de danger !

Si vous estimez que votre situation de travail dans le froid présente un danger pour votre vie ou votre santé, vous avez droit de refuser de vous rendre sur le chantier ou de quitter votre poste de travail. Cependant, il est préférable d'informer votre employeur dans les plus brefs délais que vous souhaitez exercer votre droit de retrait afin de débloquer la situation.

Les questions fréquentes

Le chômage intempéries, qu'est-ce que c'est ?

Le chômage intempéries est un dispositif qui permet aux entreprises du BTP de suspendre temporairement leur activité et de compenser partiellement la perte de salaire de leurs employés en cas de conditions météorologiques défavorables qui empêchent la poursuite en toute sécurité des travaux sur un chantier.

Qui a droit au chômage intempéries dans le BTP ?

Tous les salariés des entreprises du BTP, qu'ils soient en CDI, en CDD, apprentis ou encore travailleurs à temps partiel, sont éligibles au chômage intempéries, à condition d'avoir travaillé au moins 200 heures dans les deux mois précédant l’arrêt de travail forcé.

Comment est payée l'indemnité de chômage intempéries ?

Un salarié en arrêt de travail pour cause d'intempérie peut recevoir, sous certaines conditions, une indemnité journalière pour compenser sa perte de salaire. L'indemnité de chômage intempéries est versée par l'employeur à ses collaborateurs à la date habituelle de la paie. Elle n'est pas cumulable avec les indemnités journalières d'accident du travail, de maladie ou de congés payés. L'entreprise est par la suite remboursée par les caisses de congés payés.

L'employeur peut-il licencier un salarié mis en chômage intempéries ?

Hormis en cas de faute grave du collaborateur, l'employeur n'est pas en droit de licencier un salarié durant la période où le chantier sur lequel il travaille est à l'arrêt.


Références :

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🚧 Sécurité au quotidien sur le chantier

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