Plan d’installation de chantier : les 9 éléments qu’il doit contenir

Il pleut, les bottes s’enfoncent dans la boue et la bétonnière râle comme si elle avait passé une nuit blanche. Dans ce chaos, le plan d’installation de chantier (PIC) devient le document clé : sans lui, impossible d’organiser les bungalows, les engins ou même les WC chimiques. Sur un chantier, chaque mètre carré compte et la sécurité est cruciale. Dans cet article, découvrez comment un PIC bien pensé sécurise le chantier, fluidifie la logistique et simplifie les autorisations !

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Que trouve-t-on dans un PIC ?

Le PIC annonce l’emplacement des équipements et éléments fixes présents pendant la réalisation des travaux, mais aussi des flux et circulations qui vont avoir lieu pendant le chantier. Les éléments suivants sont présents sur le PIC : engins de chantier, stockage des déchets, zones d’entrepôt des matériaux, espaces de vie, flux.

Le PIC est bien évidemment complété par d’autres documents :

• le CCAP (cahier des clauses administratives particulières) ;
• le CCTP (cahier des clauses techniques particulières) c’est une synthèse utilisée comme base de travail.

L’importance du PIC est aussi grande que le contrat de chantier.

À quoi sert le Plan d’Installation de Chantier (PIC) ?

Le Plan d’Installation de Chantier (PIC) est un document essentiel pour préparer et organiser un projet de construction. Il ne s’agit pas seulement d’une obligation administrative : c’est un véritable outil de pilotage qui conditionne le bon déroulement des travaux, la sécurité des intervenants et le respect des délais.

Garantir la sécurité sur le chantier

La première fonction du PIC est d’assurer un chantier conforme aux règles de sécurité. Il définit les zones de circulation, les aires de stockage, l’implantation des engins et des bases-vie. En anticipant ces éléments, il réduit considérablement les risques d’accidents liés à une mauvaise organisation ou à des croisements dangereux.

Obtenir les autorisations administratives

Un chantier ne peut démarrer sans autorisation. Le PIC fait partie des documents exigés par les autorités locales et permet de démontrer que l’entreprise a pris en compte la réglementation en matière de sécurité, de voirie, d’environnement et parfois même de voisinage. C’est un passage obligé pour enclencher le projet légalement.

Optimiser l’organisation des travaux

Un chantier bien organisé, c’est un chantier plus rapide et plus économique. Grâce au PIC, chaque élément a une place précise : emplacement de la grue, zones de livraison, bungalows de chantier, stockage des matériaux, points d’eau et d’électricité. Cette organisation limite les déplacements inutiles et fluidifie les interventions.

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Prévenir les retards et les surcoûts

Les retards sur un chantier proviennent souvent d’une mauvaise anticipation. En planifiant correctement l’installation dès le départ, le PIC permet d’éviter les blocages et donc de réduire les coûts supplémentaires engendrés par des imprévus.

Améliorer la coordination entre les acteurs

Le PIC est également un outil de communication. Il donne une vision claire de l’organisation du chantier à tous les intervenants : maîtres d’ouvrage, architectes, entreprises, sous-traitants. Chacun sait où intervenir, comment circuler et où trouver les ressources nécessaires. Cette visibilité commune limite les incompréhensions et renforce la coopération.

Anticiper les contraintes environnementales et logistiques

De plus en plus, le PIC doit intégrer la gestion des déchets, la limitation des nuisances sonores et visuelles, ainsi que l’impact sur la circulation environnante. Ces éléments doivent être anticipés pour éviter des interruptions de chantier.

Un bon PIC, c’est moins d’imprévus et plus de rentabilité sur chaque chantier.

Quels sont les 9 éléments du PIC ?

Le PIC prépare un chantier, donc il doit contenir le plus d’informations possibles relatives au chantier.

1. Le fond de plan

Le fond de plan est composé deux types de plan ;

• Le plan topographique : représentation du terrain actuel ; les reliefs, les altitudes, les points d’eau...
• Le plan masse : représentation graphique du bâtiment à construire.

Il est conseillé de présenter cette partie avec des nuances de gris.

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2. La base de vie

Cela correspond aux espaces mis à disposition des travailleurs pour l'accueil, le repos, les repas, les sanitaires, les vestiaires... Ces endroits doivent être couverts, ainsi que les espaces de circulation entre les différents espaces de la base de vie. Cette base se trouve généralement près de l’entrée et en dehors des zones de survol des engins de levage.

Un espace doit être dédié aux ouvriers sur le chantier

Les règles de l’aménagement de la base de vie sont :

• Le réfectoire : 1,25 m² / personne ;
• Les vestiaires : 1,25 m² / personne ;
• Les sanitaires : 1 cabinet et 1 urinoir / 20 personnes, 1 lavabo / 10 personnes ;
• Des bureaux suffisants par rapport au nombre du personnel ;
• Les autres éléments demandés par la maîtrise d’œuvre.

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3. Les réseaux

Le PIC doit contenir de façon exhaustive les réseaux de distribution et de raccordement des énergies dont :

• L’électricité auprès d’Enedis
• L’eau potable avec le syndicat de gestion des eaux ;
• Les eaux usées auprès du service public d'assainissement de votre commune ;
• Le gaz (s’il y a) avec GRDF ;
• La téléphonie au réseau Orange ;
• Et tout autre raccordement qui existe (fibre optique, par exemple).

On trouve ces informations auprès des services techniques de la mairie ou du fournisseur du réseau. Il faut penser à bien anticiper ce genre de demande, car elles peuvent prendre du temps.

4. Le stockage

Les zones de stockage des matériaux et du matériel doivent être impérativement présentés dans le PIC. Il faut impérativement préciser la nature du matériel, la surface disponible et le type de protection utilisé (béton, géotextile…).

Les surfaces d’aire de stockage ci-dessous sont à représenter pour :

• Les treillis soudés ;
• Les aciers façonnés ;
• Les coffrage verticaux et horizontaux ;
• Les corps d’états incorporateurs ;
• Autres zones utiles.

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Il faut aussi préciser les emplacements :

• La centrale à béton ;
• Les containers ;
• La signalisation ;
• Les postes de préfabrication ;
• Les postes de ferraillage.

Cela permet de vérifier les flux de circulation et d'empêcher les gênes et ou les accidents.

Avec un PIC structuré, vos chantiers gagnent en efficacité et vos clients en confiance.

5. L’élévation générale et moyens de levages

La mention de l’altitude et hauteurs de toutes les installations de l’ouvrage est obligatoire pour que le PIC soit validé, il doit au moins y figurer les éléments suivants :

• Les bâtiments et façades ;
• Les grues et bétonnières ;
• Les obstacles appartenant au paysage déjà présents tels que des arbres ou d’autres bâtiments.

Les emplacements des engins de type grues, chariots, monte charges... sont à noter dans le PIC ainsi que leur hauteur.

6. Les clôtures

Selon la réglementation, le chantier doit être totalement fermé au public par mesure de sécurité et pour éviter les vols. Les clôtures sont donc à présenter dans le PIC. Plus globalement tout ce qui délimite l’ouvrage, c'est-à-dire :

• Les clôtures grillagées ;
• Les panneaux ;
• Les palissades ;
• Les bacs acier ;
• Les moyens d’accès : portail et portillons.

Il est impératif de détailler les dimensions et notamment la hauteur de ces clôtures.

7. La circulation

Il faut indiquer dans le PIC :

Les zones de circulation piétonne d’un lieu à l’autre, par exemple de la base de vie à la zone de travail ou encore de la zone de travail à la centrale à béton... En résumé, il s'agit de l'ensemble des chemins qui seront empruntés par les ouvriers ;

Les zones de circulation des véhicules de chantier en respectant la taille des véhicule, le code de la route, la sécurité des autres véhicules et des piétons et en prenant compte de la circulation autour du chantier ;

Il vaut mieux être bien organisé quand vous utilisez plusieurs engins de chantier

Des mesures telles que l’installation de feux tricolores et de passages piétons sont à étudier sérieusement en fonction de l’ampleur du chantier, l’important est de mettre en avant la sécurité de tous ceux qui circuleront sur ce chantier ;

Les zones de stationnement et points d’évacuation sont aussi à préciser sur le PIC.

Le point principal de ces organisations et annotations est la sécurité, il est de notoriété publique que ces espaces de circulation doivent rester dégagés, propres et loin de zones de risques de chutes d’objets.

8. La gestion environnementale

La notion de protection de l’environnement est une question de plus en plus prenante au quotidien mais aussi dans la construction. Il faut faire apparaître toutes les mesures mise en place pour que le chantier soit le plus responsable et respectueux possible de l'environnement.

Sont donc à noter :

• Les zones de tri des déchets ;
• Les zones de stock des matériaux polluants ;
• Le traitement des eaux usées.

Bennes pour les déchets de chantier

La gestion des déchets fait aussi partie des attentes les plus importantes de vos clients. D’où l’importance de ne pas négliger cet aspect dans le PIC.

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Pour aller plus loin :
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9. Les coupes

Le PIC doit aussi être réalisé en coupes, car cela permet de clarifier le plan original et éviter les erreurs. Pour les chantiers qui utilisent trois grues ou plus, il est bon de réaliser une coupe par couple de grues pour une meilleure lisibilité de l’occupation de l’espace.

Ce genre de dessin se réalise avec des logiciels spécialisés en dessin industriel. Il est important que les informations qui figurent sur le PIC soient exhaustives, mais restent facilement lisibles avec une légende et des couleurs distinctes.

Montrez votre rigueur grâce à un PIC efficace et gagnez plus facilement la confiance sur vos chantiers.

🔍 Le vrai du faux sur le Plan d’installation de chantier (PIC)

La synergie d’équipe autour du Plan d’Installation de Chantier (PIC)

Le Plan d’Installation de Chantier (PIC) est bien plus qu’un simple dessin : c’est le schéma directeur qui organise la vie du chantier, de la sécurité à la logistique, en passant par l’optimisation des flux. Sa réussite repose sur une coordination fine entre plusieurs acteurs, chacun ayant un rôle précis.

Le conducteur de travaux

Mission : Il définit le PIC en cohérence avec les contraintes techniques, réglementaires et budgétaires.

Exemple concret : Sur un chantier de rénovation d’école, il positionne les bungalows de chantier à l’écart des zones fréquentées.

Risque si mal tenu : Retards, surcoûts et augmentation des risques d’accidents.

Le chef de chantier

Mission : Il met en œuvre et fait respecter le PIC au quotidien.

Exemple concret : Lors de l’arrivée d’un camion, il s’assure que l’accès prévu est dégagé et sécurisé.

Risque si mal tenu : Désordre, perte de temps et exposition accrue aux accidents.

Le responsable QSE

Mission : Il vérifie la conformité du PIC aux règles de sécurité et aux normes environnementales.

Exemple concret : Il impose une signalisation claire et des cheminements piétons protégés.

Risque si mal tenu : Sanctions de l’Inspection du travail ou arrêt du chantier.

Le bureau d’études / projeteur

Mission : Il traduit les besoins en un plan clair, lisible et actualisable.

Exemple concret : Il intègre sur plan l’implantation d’une grue en respectant les limites de propriété.

Risque si mal tenu : Malentendus et réajustements coûteux.

Le coordinateur SPS

Mission : Il valide le PIC en veillant à la sécurité collective et à la prévention des coactivités.

Exemple concret : Il impose d’éloigner la zone de stockage des matériaux inflammables des zones de soudure.

Risque si mal tenu : Interférences dangereuses entre entreprises.

Avec un PIC structuré, vos chantiers avancent sans accroc et vous gagnez en crédibilité auprès de vos clients.

👷 Le Conseil du Pro : affichez-le en grand pour un suivi plus facile !

Pour faciliter la lecture du PIC, le mieux reste de l’imprimer sur un document en grand format et de l’afficher dans votre bureau. Cela vous aidera pour le suivi du chantier avec les inévitables comptes-rendus et réunions de chantier à préparer.

Références :

• Plan d'installation de chantier : que doit-il contenir ? Batiadvisor
• Bases vie et installations d'hygiène sur les chantiers : les obligations de l'employeur, Prévention BTP
• Le plan d'installation de chantier - Le PIC (vidéo Youtube)
• Baromètre artisanat BTP 2024

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Lexique utile – Plan d’Installation de Chantier (PIC)

• Plan de masse : Le plan de masse est un document graphique représentant l’implantation du chantier, des accès, des clôtures et des équipements. Il conditionne l’organisation générale du site et sert de référence pour la conformité administrative.
• Base vie : La base vie désigne l’ensemble des installations provisoires destinées aux travailleurs (vestiaires, sanitaires, bureaux). Elle est encadrée par des normes d’hygiène et de surface, impactant le bien-être et la conformité du chantier.
• Voirie provisoire : Une voirie provisoire est un chemin temporaire tracé pour les véhicules et engins pendant les travaux. Sa conception influe sur la sécurité des circulations et la fluidité logistique.
• Réseaux provisoires : Les réseaux provisoires regroupent les installations temporaires d’électricité, d’eau, de télécommunication ou d’évacuation. Ils sont dimensionnés selon les besoins du chantier et doivent respecter les normes NFC 15-100 et DTU 60.1.
• Clôture de chantier : Une clôture de chantier est un dispositif temporaire de protection du périmètre de travail. Elle doit répondre aux exigences de sécurité et d’accès réglementé, avec un impact direct sur la prévention des intrusions.
• Palissade occultante : La palissade occultante est une clôture pleine, souvent exigée en milieu urbain, pour limiter les nuisances visuelles et sécuriser les abords. Elle peut être imposée par les règles d’urbanisme.
• Grue à tour : Une grue à tour est un équipement de levage fixe, dimensionné selon le rayon et la hauteur de levage. Sa position dans le PIC détermine les zones de survol et les accès logistiques.
• Zone de giration : La zone de giration désigne l’espace nécessaire au retournement des engins ou camions. Elle doit être calculée précisément dans le PIC pour éviter les blocages ou accidents.
• Zone de stockage : Une zone de stockage est un espace dédié à l’entreposage des matériaux et équipements. Elle doit respecter les distances de sécurité et les règles de stabilité des charges.
• Aire de livraison : L’aire de livraison est une surface dégagée et stabilisée prévue pour le déchargement des matériaux. Sa bonne implantation réduit les délais et les risques liés à la manutention.
• Benne à déchets : Une benne à déchets est un conteneur provisoire destiné à la collecte des gravats et déchets de chantier. Elle est soumise à un tri réglementé selon les exigences environnementales.
• Cantonnement : Le cantonnement regroupe les modules de vie collective temporaire du chantier (salles de pause, sanitaires, douches). Il répond aux prescriptions du Code du travail selon l’effectif.
• Accès chantier : L’accès chantier désigne le point d’entrée principal du site pour les engins, véhicules et personnels. Il doit être sécurisé, signalé et adapté aux flux définis dans le PIC.
• Coordonnateur SPS : Le coordonnateur SPS est un intervenant désigné pour veiller à la sécurité collective du chantier. Il valide notamment les éléments du PIC liés aux risques coactivité et aux circulations.
• Plan topographique : Un plan topographique est un relevé du terrain indiquant les altitudes, pentes et obstacles. Il constitue la base du PIC pour adapter l’implantation aux contraintes du site.
• Coupes et élévations : Les coupes et élévations sont des représentations verticales intégrées au PIC pour visualiser les hauteurs d’équipements (grue, modules) et leur interaction avec l’environnement bâti.
• Survol de propriété : Le survol de propriété désigne la zone couverte par le bras d’une grue au-delà du terrain. Il impose des autorisations légales et un positionnement précis dans le PIC.
• Branchement provisoire : Le branchement provisoire est une connexion temporaire aux réseaux publics (électricité, eau). Il est encadré par ENEDIS, les DTU, et doit être anticipé pour éviter les arrêts de chantier.
• Compteur de chantier : Le compteur de chantier est un dispositif de comptage temporaire des consommations (eau, électricité), installé dans le cadre du branchement provisoire. Il est obligatoire pour les chantiers de longue durée.
• Périmètre de sécurité : Le périmètre de sécurité est une zone interdite ou réglementée autour des engins ou zones à risque. Il est représenté dans le PIC pour prévenir les accidents et respecter la réglementation SPS.
• Plan de repli : Le plan de repli désigne les modalités prévues pour le démontage et l’évacuation des installations temporaires. Il doit être intégré au PIC pour assurer une remise en état conforme.
• Signalisation temporaire : La signalisation temporaire est un ensemble de dispositifs visuels (panneaux, balisages) mis en place autour du chantier. Elle est régie par le Code de la route et les arrêtés municipaux.
• Voirie publique : La voirie publique est l’ensemble des routes ou trottoirs impactés par l’installation du chantier. Tout empiétement nécessite une demande d’autorisation ou d’arrêté d’occupation du domaine public.
• Occupation du domaine public : L’occupation du domaine public est l’autorisation légale requise pour installer un équipement ou dispositif de chantier sur la voie publique (bennes, palissades, grues).
• Zone de préfabrication : La zone de préfabrication est un espace aménagé pour l’assemblage d’éléments constructifs sur site (ferraillage, coffrage). Elle nécessite des surfaces planes et sécurisées.
• Module préfabriqué : Un module préfabriqué est une structure légère et transportable utilisée pour constituer la base vie. Sa pose doit respecter les DTU de stabilité et d’ancrage.
• Réglementation hygiène chantier : La réglementation hygiène chantier regroupe les normes du Code du travail sur les sanitaires, lavabos, douches, vestiaires, dimensionnés selon les effectifs présents.
• Plan de prévention : Le plan de prévention est un document complémentaire au PIC, exigé en cas de coactivité, identifiant les risques partagés entre entreprises. Il est validé par le coordonnateur SPS.
• Zone de retournement : Une zone de retournement est un espace aménagé pour permettre aux poids lourds de manœuvrer sans manœuvres risquées. Elle évite les blocages en fin de circulation.
• Éclairage de chantier : L’éclairage de chantier est une installation provisoire nécessaire à la sécurité en horaires décalés. Il doit répondre aux normes NFC 15-100 et aux prescriptions du coordonnateur SPS.
• Plan de phasage : Le plan de phasage est un découpage temporel du chantier précisant les étapes successives. Il conditionne l’évolution du PIC au fil du temps et la réorganisation des installations.
• Emprise de chantier : L’emprise de chantier est la surface totale occupée temporairement par le chantier. Elle détermine les autorisations nécessaires, les clôtures et l’organisation interne.
• Installations classées (ICPE) : Les installations classées sont des dispositifs ou stockages susceptibles de présenter un risque environnemental (carburants, solvants). Leur localisation dans le PIC est réglementée.
• Gestion des eaux de pluie : La gestion des eaux de pluie est l’ensemble des dispositifs (rigoles, puisards, bacs) mis en place pour éviter les inondations ou coulées boueuses. Obligatoire selon configuration du terrain.
• Réserve incendie : La réserve incendie est une capacité en eau ou un accès pompier prévu en cas de départ de feu sur chantier. Elle peut être exigée par le SDIS dans certaines zones à risque.