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Humidité dans un appartement : que faire ?

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Humidité dans un appartement : que faire ?

Selon une étude de l’Insee, 20 % des ménages déclarent que leur logement présente des signes d’humidité. Un problème fréquent qui ne doit pas être pris à la légère. En plus d’adopter quelques bons gestes au quotidien, l’intervention d’un professionnel peut s’avérer indispensable pour identifier l’origine de l’humidité et mettre en place une solution durable. Pas de panique, on vous explique tout !

Que faire en cas d’humidité dans un appartement ?

Les sensations d’humidité ne sont pas toujours synonymes de gros travaux. Après plusieurs jours de pluie, un air intérieur mal renouvelé ou une différence de température marquée entre l’extérieur et l’intérieur, il est normal de voir apparaître ponctuellement des signes d'humidité et de ressentir une impression de lourdeur dans l’air. Dans ce cas, quelques gestes simples suffisent souvent à rétablir un équilibre.

Les bons gestes immédiats

Commencez par des actions accessibles, efficaces dès les premiers jours :

  • Aérez votre logement au moins 10 minutes par jour, même en hiver. Cela permet d’évacuer l’excès d’humidité et de renouveler l’air intérieur.
  • Chauffez de manière régulière et modérée : une température stable limite la condensation qui se dépose sur les parois froides.
  • Ne bouchez jamais les grilles d’aération : elles sont essentielles au bon fonctionnement de la ventilation.
  • Utilisez un déshumidificateur d’appoint si nécessaire. Il améliore le confort et limite les désagréments.

Quand faut-il consulter un expert en humidité ?

Si malgré ces précautions l’humidité revient régulièrement, c’est le signe qu’elle ne vient pas seulement des habitudes de vie ou d'un simple phénomène ponctuel lié à la météo. Dans ce cas, il est essentiel de faire appel à un professionnel capable de réaliser un diagnostic humidité. Son rôle : identifier précisément l’origine du problème et recommander la solution la plus adaptée pour protéger durablement votre logement. Ce diagnostic permet d’éviter que la situation n’empire, avec à la clé des travaux plus lourds et des impacts possibles sur votre santé.

Trouver un spécialiste de l’humidité prêt à intervenir ne prend que quelques minutes sur Habitatpresto. Notre service s'occupe de vous trouver les meilleurs professionnels près de chez vous avant que le problème ne s'aggrave.


En parlant d'expert en humidité, découvrez les conseils de JS Plomberie, un professionnel membre du réseau Habitatpresto, sur l'origine et les traitements de l'humidité.

Quels sont les signes visibles qu’un appartement est trop humide ?

Un appartement trop humide se reconnaît rapidement à certains indices. Ces premiers signes apparents doivent alerter, surtout s’ils reviennent régulièrement ou s’étendent à plusieurs pièces.

Taches, moisissures, peintures cloquées

L’apparition de traces noires ou verdâtres sur les murs, les plafonds ou autour des fenêtres est l’un des premiers signes. Elles s’accompagnent souvent de peintures qui cloquent ou de papiers peints qui se décollent. Ces moisissures ne sont pas seulement inesthétiques : elles dégradent le logement et peuvent avoir un impact sur la santé.

Moisissure dans le logement : que dit la loi ?

Selon le décret n°2002-120 relatif à la décence des logements, un bien loué doit garantir à ses occupants la sécurité et la santé. La présence d’humidité excessive ou de moisissures persistantes peut donc rendre le logement non décent, engageant la responsabilité du propriétaire bailleur, tenu de réaliser les travaux nécessaires pour rétablir des conditions normales d’habitabilité.

Condensation sur les vitres et odeurs persistantes

De la buée qui reste longtemps sur les vitres, même après aération, traduit un excès d’humidité. À cela s’ajoutent parfois des odeurs de renfermé ou de moisi, difficiles à éliminer malgré un nettoyage régulier.

Sensation de froid, linge qui sèche mal

L’humidité donne une impression de froid permanent, même lorsque le chauffage fonctionne. Un autre signe courant : le linge qui met plusieurs jours à sécher à l’intérieur ou qui garde une odeur désagréable. Ces indices montrent que l’air est saturé en vapeur d’eau.

Plus ces signes s’installent dans le temps, plus les dégâts deviennent profonds et coûteux à réparer. Mieux vaut faire constater rapidement par un professionnel plutôt que de laisser l’humidité gagner du terrain.

Pourquoi y a-t-il de l’humidité dans un appartement ? Les causes les plus courantes

Mauvaise ventilation : quand l’air vicié favorise l’humidité

Un logement mal ventilé accumule l’air humide produit par la cuisine, les douches ou encore le séchage du linge. Une VMC défectueuse, des bouches d’aération bouchées ou inexistantes empêchent le renouvellement d’air et favorisent la condensation.

Délais d'apparition des premiers signes : les premiers signes apparaissent en quelques semaines, surtout en hiver quand les fenêtres restent fermées.

🔎 Signes : buée persistante sur les vitres, miroirs embués, odeurs de renfermé, moisissures au plafond de la salle de bain.

Infiltrations (toiture, façade, fenêtres) : quand la pluie pénètre à l'intérieur

L’eau de pluie peut s’infiltrer à travers une toiture abîmée, des fissures dans la façade ou des joints de fenêtres usés. C’est une cause fréquente d’humidité dans les appartements anciens ou mal entretenus.

Délais d'apparition des premiers signes : parfois immédiate après un gros orage, parfois progressive sur plusieurs mois.

🔎 Signes : auréoles jaunâtres sur les plafonds, peintures qui cloquent, plâtres qui s’effritent, zones humides localisées.

Remontées capillaires : l’humidité du sol qui grimpe

Dans les appartements en rez-de-chaussée, l’eau du sol peut remonter dans les murs lorsqu’aucune barrière étanche n’a été prévue à la construction. Ce phénomène de remontées capillaires touche particulièrement les immeubles anciens.

Délais d'apparition des premiers signes : lente et continue, les traces apparaissent souvent après plusieurs mois puis s’aggravent progressivement.

🔎 Signes : bas de murs humides, plinthes abîmées, dépôts de salpêtre (poudre blanche), odeur tenace d’humidité.

Dégâts des eaux : une fuite ou un accident qui laisse des traces

Une fuite de canalisation, un joint défectueux ou un dégât chez un voisin provoque une arrivée d’eau brutale dans un appartement. Contrairement aux autres causes, les conséquences se manifestent immédiatement.

Délais d'apparition des premiers signes : quasi instantanée, avec des traces visibles en quelques heures ou jours seulement.

🔎 Signes : cloques sur la peinture, écoulements le long des murs, plafonds qui s’assombrissent, infiltrations soudaines.

Condensation liée aux habitudes de vie : la vapeur du quotidien devient un problème

Séchage du linge à l’intérieur, cuisson sans hotte d'aspiration, douches longues sans aération… Les gestes du quotidien produisent une grande quantité de vapeur d’eau qui finit par se déposer sur les parois froides.

Délais d'apparition des premiers signes : très rapide, parfois dès quelques jours seulement.

🔎 Signes : vitres couvertes de buée le matin, miroirs embués, linge qui sèche mal ou garde une odeur de moisi, petites moisissures dans la salle de bain ou la cuisine.

🔍 Le vrai du faux sur l'humidité

L’humidité, c’est surtout un problème en hiver, non ?

Faux…
L’humidité peut être présente toute l’année, y compris en été, notamment en cas de mauvaise ventilation ou après de fortes pluies.
En été, la chaleur augmente la capacité de l’air à retenir de la vapeur d’eau, ce qui favorise la condensation dans les pièces fraîches ou mal isolées.

💡 Surveillez les signes d’humidité toute l’année, pas seulement quand il fait froid.

Vivre dans un appartement trop humide : quels risques pour la santé ?

Un excès d’humidité ne dégrade pas seulement le logement, il affecte aussi directement le bien-être de ses occupants. L’air saturé en vapeur d’eau favorise le développement de moisissures et d’acariens, responsables de nombreux troubles de santé.

📈 En chiffres
37 %
Des logements en France présentent des moisissures
OQAI *
2 sur 3
Cas de moisissures sont cachés derrière les murs ou les revêtements
OQAI *
x8
L’air intérieur est jusqu’à 8 fois plus pollué que l’air extérieur
Ademe **

Allergies et asthme

Les spores de moisissures et la prolifération d’acariens déclenchent ou aggravent des réactions allergiques : éternuements, yeux rouges, toux persistante. Chez les personnes asthmatiques, l’air humide peut provoquer des crises plus fréquentes et plus intenses.

Problèmes respiratoires et infections

Un appartement trop humide fragilise donc les voies respiratoires, même chez les personnes qui ne sont pas allergiques. Bronchites à répétition, rhumes persistants, sensations d’oppression : autant de signaux à ne pas négliger. Les enfants, les personnes âgées et les individus fragiles y sont particulièrement sensibles.

⚠️ Important :
Une enquête Santé Respiratoire rapporte que 43 % des personnes atteintes de maladies respiratoires déclarent avoir déjà habité dans un logement présentant des traces d’humidité.

Fatigue et inconfort au quotidien

Vivre dans un environnement humide peut également entraîner une sensation de froid permanent, obligeant à chauffer davantage pour se sentir bien. Cette situation engendre fatigue, baisse de l’énergie et inconfort général. L’humidité agit donc autant sur la santé physique que sur la qualité de vie au quotidien.

On croit souvent que ce n'est pas très grave mais respirer chaque jour dans un logement humide, c’est exposer son organisme à des spores de moisissures et à des allergènes invisibles. Ne restez pas dans le doute : via Habitatpresto, un professionnel peut intervenir rapidement et vous aider à retrouver un logement plus sain.

Appartement humide : quels sont les droits du locataire ?

Lorsqu’un logement présente des problèmes d’humidité qui compromettent la santé ou la sécurité des occupants, le locataire dispose de recours car le propriétaire bailleur est tenu par la loi de fournir un logement décent.

En pratique, le locataire doit d’abord prévenir son propriétaire par courrier recommandé avec accusé de réception en décrivant les désordres constatés. Si aucune intervention n’est réalisée, il peut saisir la commission départementale de conciliation ou alerter la mairie. En dernier recours, le dossier peut être porté devant le tribunal judiciaire, qui peut contraindre le bailleur à effectuer les travaux, réduire le montant du loyer, voire suspendre le paiement jusqu’à exécution des réparations, comme l'indique l’article 20-1 de la loi du 6 juillet 1989.

👉 Le locataire ne peut pas réaliser lui-même les gros travaux, mais il a tout intérêt à conserver des preuves (photos, certificats médicaux, constat d’huissier) pour appuyer sa demande.

Comment traiter l’humidité dans un appartement ?

Cause de l’humidité
Solutions travaux
Mauvaise ventilation
Installation ou remise en état d’une VMC (simple flux, hygroréglable ou double flux)
Infiltrations (toiture, façade, fenêtres)
Réfection d’étanchéité (toiture, joints de menuiseries)
Réparation des fissures
Ravalement de façade
Remontées capillaires
Injection de résine hydrofuge dans les murs
Drainage périphérique
Création d’une barrière étanche
Dégâts des eaux
Réparation de la fuite
Assèchement technique des murs et sols
Remise en état des revêtements
Condensation liée aux habitudes de vie
Mise en place d’une ventilation mécanique performante (VMC, extracteur)
Isolation thermique pour limiter les parois froides
On peut essuyer une tache ou mettre un déshumidificateur, mais sans traiter la cause réelle, l’humidité revient toujours. Pour mettre fin durablement au problème, il faut identifier l’origine et engager les bons travaux.

Réparer et renforcer l’étanchéité du logement

Quand l’humidité vient de l’extérieur, la priorité est de bloquer l’eau à sa source. Cela peut passer par la réfection d’une toiture abîmée, le rebouchage de fissures dans une façade ou encore le remplacement de joints usés autour des fenêtres. Si les infiltrations sont liées à des menuiseries anciennes, un changement complet peut s’imposer. Ces travaux sont essentiels pour stopper la pénétration de l’eau et éviter que les dégâts ne s’aggravent avec le temps.

Améliorer la ventilation intérieure

Une ventilation efficace est indispensable pour évacuer l’humidité produite chaque jour dans un logement. La remise en état d’une VMC défectueuse, l’installation d’un système hygroréglable ou l’ajout d’extracteurs dans la cuisine et la salle de bain permettent de renouveler l’air et de limiter la condensation. Ces interventions, simples mais techniques, garantissent un air intérieur plus sain et réduisent durablement les risques de moisissures.

Optimiser l’isolation pour limiter la condensation

Une bonne isolation limite la formation de parois froides, où la vapeur d’eau se condense. L’utilisation de matériaux adaptés, dits perspirants, permet aux murs de respirer tout en améliorant le confort thermique. En complément, le traitement des ponts thermiques (angles de murs, jonctions plancher/mur) réduit fortement les risques d’humidité localisée. L’isolation doit toujours être pensée avec la ventilation pour rester efficace.

Utiliser des traitements spécifiques contre l’humidité structurelle

Dans certains cas, des solutions lourdes sont nécessaires. Les remontées capillaires, par exemple, se traitent par injection de résine hydrofuge dans les murs ou par drainage périphérique. Après un dégât des eaux, un assèchement technique peut être indispensable pour chasser l’humidité piégée dans les matériaux. Ces traitements spécialisés requièrent l’intervention d’entreprises qualifiées, capables de proposer la méthode adaptée à la situation.

Qui doit payer les travaux en cas d’humidité ?

Locataire ou propriétaire : qui prend en charge ?

Le locataire doit assurer l’entretien courant du logement : aérer régulièrement, nettoyer les bouches d’aération, utiliser correctement le chauffage et signaler rapidement toute anomalie. S’il néglige ces gestes, les conséquences lui incombent. Par exemple, si des moisissures apparaissent parce qu’il a volontairement bouché les grilles de ventilation ou qu’il n’a jamais aéré la salle de bain, les frais de remise en état peuvent être retenus sur sa caution en fin de bail.

À l’inverse, dès que l’humidité est due à un défaut du bâtiment (toiture défectueuse, remontées capillaires, VMC hors service…), les travaux sont à la charge du propriétaire bailleur.

Quand l’humidité vient des parties communes

Si l’origine se situe dans la copropriété (toiture, canalisations communes, fissures de façade), les travaux sont à la charge du syndicat des copropriétaires. Dans ce cas, le propriétaire doit alerter le syndic afin de lancer les réparations.

Le rôle de l’assurance habitation

Lorsqu’un dégât des eaux est à l’origine de l’humidité (fuite, canalisation, voisin du dessus), une déclaration doit être faite auprès de l’assurance habitation. C’est elle qui prend en charge les réparations et les éventuels dommages matériels, selon les garanties du contrat.

Typologie des appartements propices à l'humidité

Appartement en rez-de-chaussée sans vide sanitaire

Très courant dans les immeubles construits entre les années 1950 et 1980, ces logements sont directement en contact avec le sol, sans espace tampon pour évacuer l’humidité. Résultat : les remontées capillaires sont fréquentes, surtout si l’isolation du plancher est absente ou dégradée. Le phénomène est amplifié en cas de terrain argileux ou de nappes phréatiques proches.

Appartement avec mauvaise exposition, peu ensoleillé

Un logement orienté plein nord ou enclavé entre d'autres immeubles peut manquer de lumière naturelle et de chaleur. L’absence de soleil ralentit le séchage de l’humidité ambiante, ce qui favorise la condensation sur les parois froides, en particulier dans les pièces d’eau ou les chambres peu ventilées.

Logement en sous-sol ou semi-enterré

On trouve encore, dans certaines grandes villes ou copropriétés anciennes, des logements aménagés partiellement ou totalement en sous-sol. Ces espaces, souvent issus de la transformation d’anciens locaux techniques, de caves ou d’entresols, posent de vrais défis en matière de confort et de salubrité. Peu exposés à la lumière naturelle, difficiles à ventiler, et en contact direct avec les murs enterrés, ils sont particulièrement vulnérables à l’humidité. Condensation, infiltrations latérales, remontées capillaires… les risques sont multipliés, surtout si l’aménagement a été fait sans traitement adapté des parois.

Appartement sous les toits (combles aménagés)

Par leur position au dernier niveau d’un immeuble, les logements sous combles sont plus exposés aux variations thermiques et à la condensation. L’air chaud intérieur, en hiver notamment, entre plus facilement en contact avec des parois froides comme les rampants de toiture, ce qui favorise naturellement l’apparition d’humidité. De plus, les points singuliers comme les fenêtres de toit, les raccords de toiture ou les lucarnes constituent des zones sensibles, parfois plus exposées aux infiltrations, surtout en cas d’intempéries.

Appartement proche d’une source d’eau (mer, fleuve, lac...)

Un logement situé en bord de mer ou à proximité d’un cours d’eau est naturellement exposé à un air plus humide. L’air salin, les embruns marins ou encore les brouillards fréquents près des lacs et rivières créent un environnement propice à l’humidité. Dans ces zones, les murs et menuiseries sont davantage sollicités, et l’air intérieur peut rapidement se charger en vapeur d’eau si la ventilation n’est pas suffisante.

Habitatpresto worker
Le Conseil Habitatpresto :
Faites valoir vos droits !
Si vous découvrez un problème d’humidité important après avoir acheté votre appartement, sachez qu’il peut être considéré comme un vice caché au sens du Code civil (article 1641). Cela signifie que le défaut existait avant la vente, qu’il n’était pas apparent lors de la visite et qu’il rend le logement impropre à un usage normal. Si c'est le cas, vous pouvez agir contre le vendeur pour obtenir une réparation financière, voire l’annulation de la vente. Avant d’en arriver là, pensez à faire constater rapidement les désordres (photos, expertises, constat d’huissier) afin de constituer un dossier solide.

Lexique

  • Barrière étanche sous dallage : Une barrière étanche sous dallage est un dispositif (film polyéthylène, membrane bitumineuse) placé entre le sol et la dalle béton pour bloquer les remontées capillaires. Son absence compromet la durabilité des revêtements et l'habitabilité en rez-de-chaussée.
  • Capillarité : La capillarité désigne la migration verticale de l’humidité à travers les matériaux poreux (briques, mortiers). Elle est une cause fréquente d’humidité ascensionnelle dans les murs. Elle nécessite des traitements injectés ou des coupures de capillarité pour préserver les enduits et isolants.
  • Condensation interstitielle : La condensation interstitielle est la formation de vapeur d’eau liquide à l’intérieur d’une paroi, lorsqu’un différentiel thermique provoque le point de rosée. Elle compromet la performance thermique des isolants et provoque moisissures et désordres.
  • Écran de sous-toiture HPV : Un écran de sous-toiture HPV (Hautement Perméable à la Vapeur d’eau) est une membrane posée sous les tuiles ou ardoises, qui laisse passer la vapeur intérieure tout en empêchant la pénétration de l’eau. Il protège les isolants en toiture.
  • Fuite d’étanchéité à l’air : Une fuite d’étanchéité à l’air désigne un défaut de continuité dans l’enveloppe du bâti, laissant passer l’air et la vapeur d’eau. Elle provoque des condensations localisées, particulièrement au niveau des menuiseries ou combles.
  • Hygrométrie : L’hygrométrie mesure le taux d’humidité de l’air, exprimé en pourcentage. Un taux supérieur à 60 % favorise la prolifération des moisissures et acariens. Elle guide le choix et le réglage des systèmes de ventilation.
  • Indice de perméabilité à la vapeur Sd : L’indice Sd exprime la résistance d’un matériau au passage de la vapeur d’eau (en mètres). Un Sd élevé (>18 m) est typique d’un pare-vapeur. Il aide à concevoir des parois étanches à l’humidité.
  • Joint de dilatation étanche : Un joint de dilatation étanche permet les mouvements structurels tout en empêchant l’eau de pénétrer. Il est essentiel en toiture-terrasse ou sur dalle carrelée, pour éviter les infiltrations et fissurations dues à l’humidité.
  • Membrane bitumineuse d’étanchéité : Une membrane bitumineuse est un revêtement souple appliqué à chaud ou à froid sur les parois enterrées ou toitures-terrasses. Elle empêche la pénétration de l’eau sous pression. Son application suit les règles du DTU 43.1.
  • Pare-vapeur : Un pare-vapeur est une membrane étanche à la vapeur d’eau (Sd > 18 m), posée côté intérieur de l’isolant pour empêcher la migration de l’humidité dans les parois. Indispensable en toiture ou murs froids, il évite la condensation interstitielle et prolonge la durabilité.
  • Point de rosée : Le point de rosée est la température à laquelle la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense en eau liquide. Sa maîtrise est essentielle en isolation, pour éviter les condensations internes destructrices dans les parois.
  • Ponts thermiques : Les ponts thermiques sont des zones de discontinuité de l’isolation (jonction dalle-mur, linteaux) où la température chute, favorisant la condensation. Ils nuisent à la performance énergétique (RE 2020) et créent des zones propices aux moisissures.
  • Pression hydrostatique : La pression hydrostatique est la poussée exercée par l’eau sur les parois enterrées (sous-sols, caves), notamment après de fortes pluies. Elle exige une étanchéité renforcée (membrane, drainage) pour éviter les infiltrations et décollements d’enduit.
  • Remontées capillaires : Les remontées capillaires désignent la migration de l’eau depuis le sol vers les murs, par les matériaux poreux. Elles provoquent salpêtre, cloquage de peinture et effritement des enduits. Un traitement par injection ou coupure est requis.
  • Salpêtre (nitrates hygroscopiques) : Le salpêtre est un dépôt blanchâtre de nitrates formé par l’humidité ascensionnelle. Il témoigne de remontées capillaires non traitées et altère la cohésion des matériaux. Sa présence indique une urgence de traitement d’humidité.
  • Saturation hygroscopique : La saturation hygroscopique est atteinte quand un matériau a absorbé toute l’humidité possible de l’air ambiant. Elle dégrade sa tenue mécanique et favorise les moisissures. À surveiller dans les matériaux sensibles comme le plâtre.
  • Système d’étanchéité liquide (SEL) : Un SEL est une résine appliquée en plusieurs couches sur les sols ou murs de pièces humides (salles de bain, balcons), avant revêtement. Conforme au CPT 3605, il garantit l’étanchéité sous carrelage et évite les infiltrations.
  • Traitement hydrophobe : Un traitement hydrophobe est un produit appliqué sur les façades ou murs enterrés pour bloquer la pénétration de l’eau liquide sans empêcher la respiration du mur. Il renforce la durabilité en zones exposées aux intempéries.
  • Ventilation mécanique contrôlée (VMC) : Une VMC est un dispositif motorisé d’évacuation de l’air humide, obligatoire dans tous les logements (NF DTU 68.3). Elle prévient les condensations et moisissures, notamment en cuisine, salle de bain et WC.

Références :


Découvrez en vidéo nos réponses aux questions fréquentes sur les problèmes d'humidité :

FAQ utile

Le chauffage fait-il baisser l'humidité ?

Oui, le chauffage aide à réduire l'humidité en augmentant la température de l'air, ce qui facilite l'évaporation de l'eau. Chauffer une pièce permet donc de faire baisser le taux d'humidité, mais il faut aussi bien aérer pour éviter la condensation et la moisissure.

Quel taux d'humidité dans un appartement est recommandé ?

Le taux d'humidité recommandé dans un appartement, aussi appelé hygrométrie idéale, se situe entre 45 % et 60 %. Un air trop sec (< 40 %) peut irriter les voies respiratoires, tandis qu’un air trop humide (> 60 %) favorise les moisissures et les acariens.

Comment déshumidifier une maison ?

Pour éliminer l'humidité dans une maison, voici les étapes à suivre :
  1. Aérez chaque jour au moins 15 minutes.
  2. Utilisez un déshumidificateur électrique.
  3. Réparez les fuites ou infiltrations.
  4. Installez une VMC ou améliorez la ventilation.
  5. Chauffez régulièrement pour éviter la condensation.

Comment assainir un mur humide ?

Pour traiter un mur humide, il faut :
  1. Identifier la cause (fuite, remontée capillaire...)
  2. Assécher le mur à l'aide d’un déshumidificateur.
  3. Appliquer un traitement anti-humidité ou une peinture hydrofuge.
  4. Reboucher les fissures si nécessaire.
  5. Rénover avec des matériaux respirants.

Comment faire un déshumidificateur naturel maison ?

Pour créer un déshumidificateur naturel, placez dans un récipient ouvert :
  • Du gros sel (absorbant efficace),
  • Du bicarbonate de soude,
  • Ou de la litière pour chat en silice.
Changez régulièrement le contenu pour maintenir l'efficacité. C'est idéal pour une pièce humide sans ventilation.

Quand un logement est considéré comme insalubre ?

Un logement est jugé insalubre lorsqu’il présente des risques graves pour la santé ou la sécurité : humidité excessive, moisissures, absence d’eau potable, mauvaise aération, installation électrique défectueuse. Une enquête de la mairie ou de l’ARS peut confirmer l’insalubrité selon les critères définis par le code de la santé publique.

Quelle est la cause principale de l'humidité dans une maison inhabitée ?

La principale cause d’humidité dans une maison vide est le manque d’aération et de chauffage. Sans renouvellement d’air ni chaleur, l’humidité ambiante s’accumule, favorisant les moisissures et la condensation. Des infiltrations d’eau ou remontées capillaires peuvent aussi aggraver le problème.

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