Imaginez une soirée d’hiver où la chaleur du radiateur s’échappe aussitôt par les murs froids : inconfort, factures qui grimpent et sensation d’humidité permanente. Pour y remédier, l’isolation intérieure est une solution courante, mais l’épaisseur d’un isolant classique peut vite rogner sur vos mètres carrés. C’est là que l’isolant mince entre en jeu : léger, discret et facile à poser, il permet de renforcer la performance thermique sans sacrifier l’espace habitable. Alors, comment isoler un mur avec un isolant mince, et quelles précautions prendre pour en tirer le meilleur rendement ? Voici tout ce qu’il faut savoir.
Comment isoler un mur intérieur avec un isolant mince ?
L’isolant mince, aussi appelé isolant multicouche, est un matériau moderne de faible épaisseur qui séduit de plus en plus dans les projets de rénovation. Son rôle principal est d’améliorer l’isolation thermique et phonique d’un logement tout en limitant la perte d’espace habitable. Contrairement aux isolants traditionnels comme la laine de verre ou la laine de roche, il est constitué de plusieurs couches de films réfléchissants et de mousses techniques qui renvoient la chaleur et absorbent une partie des bruits. Ce système multicouche agit à la fois contre le froid en hiver et contre la chaleur en été, tout en offrant un confort acoustique supplémentaire.
La pose d’un isolant mince multicouche sur un mur intérieur est relativement simple et ne nécessite pas un matériel trop complexe. Toutefois, pour garantir une isolation durable et performante, certaines étapes doivent être respectées avec rigueur. Voici les 7 étapes essentielles pour réussir la pose de votre isolant mince :
- Préparez le support avec soin
Commencez par nettoyer la surface sur laquelle vous allez poser l’isolant. Retirez toute trace de poussière, de graisse ou de salpêtre, et assurez-vous que le mur est parfaitement sec. Une surface humide risque de provoquer des moisissures sous l’isolant, ce qui réduirait considérablement son efficacité et sa durée de vie. - Vérifiez l’absence d’humidité
Si votre mur présente des signes d’infiltration ou de condensation, il est indispensable de traiter le problème avant la pose. Appliquez éventuellement un traitement hydrofuge ou un enduit anti-humidité afin d’assainir durablement le support. - Créez une lame d’air pour renforcer la performance
Lors de la pose, veillez à tendre l’isolant mince de manière à laisser une lame d’air d’environ 2 cm entre celui-ci et le mur. Cette lame d’air est indispensable pour optimiser l’effet réflecteur de l’isolant et garantir une meilleure résistance thermique. - Fixez l’isolant correctement
Agrafez les contours de l’isolant mince directement sur des tasseaux de bois fixés au mur. Cette technique assure une meilleure tenue dans le temps et permet de ménager l’espace nécessaire à la lame d’air. Prenez soin de tendre l’isolant sans le déchirer afin de préserver son efficacité. - Traitez les jonctions avec soin
Recouvrez les zones de raccord avec un ruban adhésif aluminium ou un scotch spécifique pour isolants. Cette précaution permet d’éviter les ponts thermiques, c’est-à-dire les zones où la chaleur pourrait s’échapper et diminuer l’efficacité globale de votre isolation. - Appliquez une finition adaptée
Recouvrez l’isolant d’un enduit, d’un placo ou d’un autre revêtement mural (lambris, panneaux décoratifs, etc.). Cette étape apporte non seulement une protection supplémentaire mais aussi une finition esthétique pour intégrer l’isolant dans votre décoration intérieure. - Contrôlez la qualité de la pose et complétez si besoin
Avant de considérer le travail terminé, vérifiez que l’ensemble de la surface est bien recouvert, sans plis ni zones mal fixées. En cas d’imperfections, n’hésitez pas à retendre ou à rajouter une bande supplémentaire. Vous pouvez aussi profiter de cette étape pour renforcer certains points sensibles comme les angles, les contours de fenêtres ou les prises électriques.
La pose d’un isolant mince multicouche est une solution pratique pour améliorer rapidement l’isolation intérieure d’un logement sans perdre trop d’espace. Si cette technique ne remplace pas complètement un isolant épais dans les régions très froides, elle constitue un excellent complément ou une alternative pour les pièces peu volumineuses. En respectant scrupuleusement ces 7 étapes, vous obtenez un résultat efficace, durable et esthétique.
L'expertise d'Alexandre, plaquiste dans le 84 :
"L'isolation mince à l'intérieur des murs, comme les films multicouches réflecteurs, peut sembler une solution rapide et peu encombrante, mais le vrai piège, c'est de penser que cela suffit à remplacer une isolation plus traditionnelle. J'ai vu des clients qui avaient utilisé ce type d'isolant dans une maison ancienne, croyant qu'ils allaient économiser de l’espace tout en ayant un bon confort thermique. Ce qu’ils n'avaient pas réalisé, c’est que les isolants minces sont efficaces principalement pour réfléchir la chaleur, mais ils n’offrent pas la résistance thermique nécessaire pour une isolation durable, surtout en hiver. Sans une lame d'air bien maîtrisée, l'efficacité est grandement réduite, et ça ne vaut pas un isolant épais comme de la laine de verre ou de roche. Un pro saura comment combiner un isolant mince avec d’autres techniques, comme une pose en complément d’une isolation existante, plutôt que de l'utiliser seul. C’est aussi crucial de bien gérer la condensation, car ces matériaux peuvent facilement bloquer la respiration des murs, créant de l'humidité si mal posés."
Quels sont les différents types d’isolants minces et à quel prix ?
- Isolants thermo-réflecteurs multicouches
- Composition : films aluminium réfléchissants + mousses techniques (polyéthylène, ouate, polyester).
- Épaisseur moyenne : 0,5 à 2 cm.
- Utilisation : parfaits en complément d’isolation ou pour les petits espaces.
- Prix moyen : 5 à 12 €/m².
- Efficacité : ⭐⭐⭐☆ (3/5) – Bon complément, mais rarement suffisant seul.
- Isolants à base de mousse polyuréthane + parement (alu ou placo intégré)
- Composition : mousse rigide ou semi-rigide, doublée d’un parement alu ou plâtre.
- Épaisseur moyenne : 2 à 4 cm.
- Utilisation : adapté aux appartements anciens en pierre ou aux murs très froids.
- Prix moyen : 60 à 90 €/m².
- Efficacité : ⭐⭐⭐⭐☆ (4/5) – Très bon rapport épaisseur/performance.
- Isolants minces avec laine de bois ou coton compressé
- Composition : fibres de bois, coton recyclé ou chanvre + film respirant.
- Épaisseur moyenne : 3 à 5 cm.
- Utilisation : idéal pour les murs humides, rez-de-chaussée et murs orientés nord.
- Prix moyen : 90 à 120 €/m².
- Efficacité : ⭐⭐⭐⭐☆ (4/5) – Très efficace et perspirant, mais plus épais.
- Isolants minces phonico-thermiques pour murs mitoyens
- Composition : polyuréthane, laine de bois ou panneaux composites + placo phonique.
- Épaisseur moyenne : 3 à 6 cm.
- Utilisation : murs mitoyens, amélioration thermique et surtout acoustique.
- Prix moyen : 80 à 110 €/m².
- Efficacité : ⭐⭐⭐⭐⭐ (5/5) – Excellente performance thermique + phonique.
- Isolants ultra-fins pour petits espaces
- Composition : multicouches thermo-réflectifs (10 à 20 mm), parfois avec pare-vapeur.
- Épaisseur moyenne : 1 à 2 cm.
- Utilisation : studios, T2, chambres mansardées où chaque cm compte.
- Prix moyen : 50 à 80 €/m².
- Efficacité : ⭐⭐⭐☆ (3/5) – Utile dans les petits logements, mais efficacité limitée seule.
À retenir
- 0,5 à 2 cm : isolants ultra-fins et multicouches thermo-réflecteurs → bons compléments, mais limités seuls.
- 2 à 4 cm : mousse polyuréthane + parement → excellent compromis isolation/épaisseur.
- 3 à 6 cm : panneaux composites (laine de bois, phonique) → les plus efficaces, surtout contre l’humidité et le bruit.
Faire appel à un professionnel : une alternative plus efficace
Que ce soit pour un isolant mince ou un isolant classique, la qualité de la pose joue un rôle important sur l’efficacité de l’isolant. Il est donc conseillé de ne pas appliquer soi-même l’isolant mais de faire appel à un professionnel certifié RGE. Ce spécialiste, formé pour réaliser des travaux éco-responsables, assurera une pose correcte et vous garantira une isolation optimale de votre mur intérieur.
Quels sont les avantages d'un isolant mince ?
Bien que son épaisseur réduite puisse surprendre, l’isolant mince multicouche offre une série d’atouts qui en font une solution intéressante dans de nombreux projets de rénovation et d’aménagement intérieur. Contrairement aux idées reçues, il ne se limite pas à un simple complément d’isolation, mais présente de réels avantages pratiques, techniques et esthétiques.
- Un matériau résistant et facile à poser
Conçu avec plusieurs couches de films réfléchissants et de mousses techniques, l’isolant mince est particulièrement robuste. Sa légèreté et sa flexibilité en font un produit simple à manipuler, à découper et à installer, même pour les bricoleurs débutants. - Une isolation performante été comme hiver
Grâce à son effet réflecteur, l’isolant mince renvoie la chaleur vers l’intérieur en hiver et limite la pénétration de la chaleur en été. Cette double action améliore le confort thermique tout au long de l’année et permet de réduire les dépenses énergétiques. - Une protection efficace contre l’humidité et la condensation
Les couches successives qui composent l’isolant mince forment une barrière supplémentaire contre l’humidité. Elles empêchent la formation de condensation sur les parois intérieures, réduisant ainsi les risques de moisissures et de dégradations du bâti. - Une installation possible dans toutes les pièces
Contrairement à certains isolants sensibles à l’humidité, l’isolant mince peut être posé aussi bien dans les chambres et le salon que dans les cuisines, salles de bains et autres pièces d’eau. Son traitement spécifique le rend adapté à ces environnements plus exigeants. - Un gain de place considérable
L’un de ses atouts majeurs réside dans son faible encombrement. Là où une laine minérale traditionnelle peut nécessiter 10 à 20 cm d’épaisseur, l’isolant mince se contente de quelques millimètres à quelques centimètres seulement, libérant ainsi un espace habitable précieux, notamment dans les petites surfaces. - Une compatibilité avec d’autres isolants
L’isolant mince peut être utilisé seul, mais il est également très efficace en complément d’un isolant traditionnel. Cette combinaison améliore les performances thermiques et acoustiques globales tout en optimisant la résistance aux variations climatiques. - Un matériau durable et polyvalent
Sa composition multicouche lui confère une bonne longévité, même dans les conditions les plus contraignantes. De plus, il peut être utilisé sur différents supports (murs, toitures, combles, planchers, cloisons), ce qui en fait une solution polyvalente pour divers travaux de rénovation.
👉 En résumé, l’isolant mince se distingue par sa facilité d’utilisation, son efficacité énergétique, sa résistance à l’humidité et son gain de place, sans oublier sa capacité à s’adapter à toutes les configurations. Ces avantages en font un choix judicieux pour améliorer le confort d’un logement, que ce soit en isolation principale ou en complément d’une autre solution.
5 solutions adaptées à vos vrais besoins travaux
Vous souhaitez améliorer l’isolation intérieure de votre logement sans perdre trop de surface habitable ? L’isolation intérieure mince des murs est souvent la meilleure réponse pour conjuguer efficacité thermique, gain de confort et optimisation de l’espace. Voici 5 solutions réellement adaptées aux configurations et besoins les plus fréquents, avec des idées de travaux complémentaires pour maximiser votre investissement.
1. Isolation mince des murs d’un appartement ancien en pierre (20 à 40 mm d'épaisseur)
Dans un appartement ancien, les murs en pierre sont souvent beaux mais très peu isolants. L’objectif ici : poser une isolation intérieure mince qui respecte les volumes et la ventilation du bâtiment.
Ce qui est fait :
Pose de panneaux isolants minces multicouches (type mousse polyuréthane + parement alu ou placo) directement sur les murs intérieurs. Une ossature métallique fine est utilisée pour minimiser l’emprise. Finition par plaques de plâtre.
Travaux réalisés pièce par pièce, avec traitement anti-humidité en amont si besoin.
💰 Prix moyen : 60 à 90 €/m²
Solutions complémentaires malines :
- Appliquer une peinture isolante thermique sur les murs restants non isolables (30 €/m²) : idéale derrière des meubles où l'isolation classique est impossible.
- Ajouter un régulateur d’humidité par enduit perspirant (chaux-chanvre) sur les murs porteurs non isolés (45 €/m²) : évite condensation et moisissures.
- Profitez-en pour remplacer les menuiseries simples vitrages par du double vitrage adapté au bâti ancien (700 à 1000 € par fenêtre) : gain de confort + économies d’énergie garanties.
🧡 Coup de cœur : peinture isolante thermique, simple à appliquer et idéale pour les zones non traitées.
📌 Faites appel à un professionnel spécialisé en rénovation énergétique du bâti ancien pour garantir la compatibilité des matériaux et limiter les risques de ponts thermiques.
2. Isolation thermique mince pour mur mitoyen dans une maison de ville
Dans une maison mitoyenne, les murs communs avec le voisin sont souvent sources de déperditions thermiques et sonores. Une solution fine permet d’y remédier sans rogner sur la surface.
Ce qui est fait :
Installation de panneaux isolants minces type polyuréthane ou laine de bois compressée (30 à 50 mm) + parement placo phonique pour limiter les bruits de voisinage. Fixation par rails ou collage selon la planéité du mur.
💰 Prix moyen : 80 à 110 €/m²
Solutions complémentaires efficaces :
- Intégrer une barrière phonique mince (sous-couche liège ou panneau phonique) avant l’isolant (20 à 30 €/m²) pour atténuer encore plus les bruits.
- Ajouter un joint acoustique en pied de mur pour bloquer les bruits d’impact (10 €/mètre linéaire).
- Isoler le plafond mitoyen si la pièce du dessus est habitée par le voisin (80 €/m²) : isolation thermique et phonique accrue.
🧡 Coup de cœur : panneau phonique mince sous l’isolant — vrai plus pour le confort acoustique.
📌 Faites appel à un artisan qui maîtrise les règles de l’isolation acoustique et thermique en zone urbaine dense.
3. Isolation intérieure fine pour chambre sous combles mansardés
Les murs inclinés des combles rendent difficile l’isolation classique. Une solution mince permet d’améliorer le confort thermique tout en conservant un maximum de volume habitable.
Ce qui est fait :
Pose de panneaux isolants minces sous rampant, en complément ou remplacement de l’existant (ex : multicouche réflectif avec pare-vapeur intégré). Pose par agrafage et lattage, finition placo cintré si besoin.
💰 Prix moyen : 70 à 100 €/m²
Solutions astucieuses à combiner :
- Intégrer un film réfléchissant côté intérieur (15 €/m²) pour renforcer la barrière thermique dans les combles.
- Installer des stores thermiques sur les fenêtres de toit (150 à 300 €/unité) : limitation de la surchauffe en été.
- Ajouter une VMC double flux compacte dédiée aux combles (1500 à 2500 €) pour un air sain et une chaleur mieux répartie.
🧡 Coup de cœur : stores thermiques sur fenêtres de toit – simple, efficace et très rentable.
📌 Un professionnel RGE spécialiste des combles aménagés saura adapter l’isolant aux contraintes de hauteur et de ventilation.
4. Isolation mince des murs en rez-de-chaussée humide (murs froids ou exposés nord)
Les murs orientés nord ou situés en rez-de-chaussée présentent souvent des problèmes d'humidité et de sensation de froid. Une isolation trop épaisse aggraverait les problèmes. Il faut donc viser juste.
Ce qui est fait :
Pose d’un isolant mince mais perspirant, type laine de bois semi-rigide + parement en plaque Fermacell. Finition avec peinture microporeuse. Assainissement des murs avant pose.
💰 Prix moyen : 90 à 120 €/m²
Pour aller plus loin :
- Poser une ventilation ponctuelle hygroréglable dans la pièce concernée (300 à 500 €) : réduit les risques de condensation.
- Ajouter un plinthes chauffantes électriques le long du mur (90 €/mètre linéaire) : évite le froid au sol sans radiateur encombrant.
- Renforcer l’isolation par le sol avec un isolant mince sous revêtement (50 €/m²) : confort global amélioré.
🧡 Coup de cœur : les plinthes chauffantes, idéales pour traiter les zones froides sans perdre de place.
📌 Un professionnel expérimenté dans les rénovations en zone humide est indispensable pour un diagnostic précis.
5. Isolation intérieure mince dans un petit logement (studio ou T2)
Dans un petit appartement, chaque centimètre compte. L’objectif : améliorer le confort thermique sans “raccourcir” l’espace de vie.
Ce qui est fait :
Pose d’un isolant ultra-fin multicouche (type isolant mince thermo-réflectif de 20 mm) en doublage sur les murs les plus exposés. Collage direct ou sur ossature fine selon la configuration. Finitions légères pour optimiser l’épaisseur.
💰 Prix moyen : 50 à 80 €/m²
Idées futées pour optimiser l’ensemble :
- Intégrer un chauffage mural rayonnant directement sur l’isolant (600 à 1000 €) : peu encombrant, très réactif.
- Ajouter un thermostat connecté pièce par pièce (150 à 300 €) : gestion fine de la chaleur, économies à la clé.
- Profitez de l’ouverture des murs pour intégrer des rangements encastrés (300 €/mètre linéaire) : chaque recoin devient utile.
🧡 Coup de cœur : chauffage mural rayonnant, discret et idéal dans les petits volumes.
📌 Faites appel à un artisan habitué aux petits espaces pour éviter les erreurs d’épaisseur et les pertes inutiles.
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🔍 Le vrai du faux sur l'isolation intérieure mince des murs
Est-ce vrai que les isolants minces remplacent un isolant traditionnel ?
❌ Faux…
Les isolants minces ne peuvent pas, à eux seuls, remplacer une laine minérale ou un isolant rigide en termes de performance thermique.
Leur résistance thermique est généralement inférieure aux exigences des normes actuelles, même s’ils prennent peu de place. Ils servent surtout de complément dans un système global, pas de solution principale.
💡 Pour un bon confort et des économies d’énergie, privilégiez une isolation conforme aux standards actuels (RT2012, RE2020) avec une résistance thermique suffisante.
Les isolants minces sont-ils reconnus pour bénéficier des aides à la rénovation ?
❌ Faux…
En l’état actuel, la majorité des produits d’isolation mince ne permet pas d’atteindre les critères requis pour bénéficier des aides financières type MaPrimeRénov’ ou des CEE.
Les aides sont réservées aux matériaux certifiés offrant des performances mesurées et garanties selon les normes en vigueur.
💡 Avant tout achat, vérifiez que le produit est éligible aux aides et qu’il possède une certification ACERMI ou un avis technique favorable.
Doit-on forcément poser un isolant mince en contact direct avec le mur ?
❌ Faux…
La pose en contact direct annule une grande partie des effets réfléchissants de ces matériaux.
Pour être (un peu) efficaces, les isolants minces doivent impérativement être posés avec des lames d’air spécifiques de part et d’autre, ce qui augmente l’épaisseur totale nécessaire.
💡 Respectez scrupuleusement les conditions de pose indiquées par le fabricant pour éviter toute contre-performance ou condensation.
Un isolant mince suffit-il pour améliorer le confort d’été ?
❌ Faux…
Ces produits sont peu efficaces contre la chaleur estivale car ils ont une faible capacité à freiner les transferts thermiques lents.
Contrairement aux isolants épais, ils ne permettent pas de retarder l’entrée de la chaleur, ce qui est essentiel en été pour maintenir un bon confort intérieur.
💡 Pour bien se protéger de la chaleur, privilégiez des isolants à forte densité et forte capacité de déphasage thermique, comme la ouate de cellulose ou la fibre de bois.
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FAQ utile
Est-ce que l'isolant mince est efficace ?
Quelle est l'épaisseur minimum pour une isolation intérieure ?
Comment isoler un mur intérieur avec isolant mince ?
- Nettoyez le mur et vérifiez l’absence d’humidité.
- Tendez l’isolant en laissant une lame d’air de 2 cm.
- Agrafez ou fixez sur tasseaux.
- Bandez les jonctions avec adhésif isolant.
- Recouvrez d’un revêtement adapté.
Quel est l'isolant mince le plus performant ?
Quel est le R de l'isolant mince ?
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Lexique utile
- Isolant mince réflecteur : Matériau multicouche composé de films métallisés (comme l’aluminium) et de mousses ou de feutres, conçu pour réfléchir la chaleur plutôt que la stocker. Utilisé pour l’isolation intérieure des murs, il est apprécié pour sa faible épaisseur (quelques millimètres à 3 cm) tout en offrant des performances thermiques satisfaisantes.
- Performance thermique limitée : Bien que pratiques pour gagner de l’espace, les isolants minces ont une résistance thermique (R-value) plus faible que les isolants traditionnels (comme la laine de verre ou le polystyrène). Ils sont souvent utilisés en complément d’autres isolants, mais ne peuvent pas remplacer totalement une isolation plus épaisse dans les climats rigoureux.
- Réflexion thermique : L’un des principaux avantages des isolants minces est leur capacité à réfléchir jusqu’à 90 % du rayonnement thermique grâce à leurs couches métalliques. Cela permet de limiter les déperditions thermiques par les murs tout en minimisant l’épaisseur de l'isolant.
- Gain d’espace : En raison de leur faible épaisseur, les isolants minces sont souvent utilisés dans des rénovations où l'espace intérieur doit être préservé. Ils sont essentiels pour les logements où l'ajout de matériaux épais pourrait réduire l'espace habitable.
- Isolation complémentaire : Les isolants minces sont souvent combinés avec d'autres isolants pour améliorer la performance thermique globale, en particulier dans les régions avec des climats extrêmes. Ils sont notamment utilisés dans les murs pour éviter les ponts thermiques, en complément d'une isolation plus classique.
- Étanchéité à l’air : En plus de leurs propriétés thermiques, certains isolants minces renforcent l’étanchéité à l’air des murs, limitant ainsi les infiltrations d’air et réduisant les pertes énergétiques. C'est essentiel pour garantir une efficacité énergétique globale.
- Pose sous parement intérieur : Les isolants minces sont installés directement sous le parement intérieur (placo, lambris, etc.), collés ou fixés avec des agrafes. Cela facilite une installation rapide, même dans des espaces difficiles d’accès ou restreints.
- Isolation acoustique : Bien que leur performance acoustique soit généralement moindre comparée aux isolants plus épais (comme la laine minérale), certains isolants minces offrent une réduction partielle des bruits extérieurs, ce qui est utile dans les environnements urbains.
- Pare-vapeur intégré : De nombreux isolants minces intègrent un pare-vapeur, empêchant l'humidité de pénétrer les murs. Cela est essentiel pour éviter les problèmes de condensation, surtout dans les environnements humides.
- Facilité d’installation : Leur légèreté et flexibilité rendent les isolants minces faciles à manipuler et à installer. Ils sont particulièrement appréciés dans les rénovations où la rapidité d'exécution est un critère important.
- Isolant multicouche (IMR) : Catégorie spécifique d’isolants minces composée de plusieurs couches de matériaux thermoréflecteurs et isolants. Ces produits sont conçus pour optimiser la protection contre les pertes de chaleur par rayonnement, conduction et convection.
- Faible impact sur la structure : Les isolants minces n’ajoutent que peu de poids à la structure du bâtiment, ce qui est crucial pour les rénovations de maisons anciennes ou fragiles où une surcharge pourrait poser problème.
- Compatibilité avec les systèmes de chauffage : Utilisés derrière des radiateurs ou sur des murs exposés au froid, les isolants minces peuvent aider à maximiser l’efficacité des systèmes de chauffage en renvoyant la chaleur dans la pièce.
- Certification ACERMI : Pour garantir leur efficacité, certains isolants minces portent la certification ACERMI (Association pour la Certification des Matériaux Isolants), qui atteste de leurs performances en matière d’isolation thermique.
- Résistance mécanique : Contrairement à certains isolants épais, les isolants minces ont une résistance mécanique plus faible, ce qui nécessite parfois des précautions supplémentaires lors de leur installation, notamment pour éviter qu'ils ne se déchirent.
- Réduction des ponts thermiques : En étant directement apposés sur les murs, les isolants minces réduisent les ponts thermiques au niveau des jonctions et des angles, permettant une amélioration des performances énergétiques globales de l'habitat.
- Isolation des murs humides : Certains isolants minces possèdent des propriétés déperlantes, utiles dans les murs sujets à l’humidité. Ils peuvent être utilisés dans des environnements où l’isolation classique pourrait être endommagée par la vapeur d'eau.
- Aides financières pour l’isolation mince : Les travaux d’isolation intérieure avec des matériaux minces peuvent être éligibles à des subventions telles que MaPrimeRénov' ou des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), selon les performances thermiques certifiées du produit.
- Compatibilité avec les normes RT 2020 : Bien que les isolants minces puissent ne pas répondre seuls aux exigences de la Réglementation Thermique 2020 (RT 2020), ils peuvent être utilisés en complément pour améliorer la performance globale des bâtiments tout en respectant les contraintes d'épaisseur.
- Utilisation dans des espaces restreints : Les isolants minces sont parfaits pour les endroits où l'ajout d'isolant épais est impossible, tels que les combles aménagés ou les murs de garages transformés en pièces habitables.
Références :
- Solution d'isolation mince : non éligibilité aux aides fiscales de l'Etat https://www.capeb.fr/actualites/solution-d-039-isolation-mince-non-eligibilite-aux-aides-fiscales-de-l-039-etat-2ztxr5
- Comment choisir le bon isolant https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-isolants-n1529/
- Isoler son logement https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2016/10/guide-pratique-isoler-son-logement.pdf
- Isolation des murs par l’intérieur (ITI) : techniques et bénéfices https://www.qualitel.org/particuliers/isolation/isolation-mur-interieur/
- Image principale réalisée avec l'aide de l'IA pour mieux vous inspirer
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La Rédaction Habitatpresto
Bonjour,
Bien que les aérogels de silice offrent de très bonnes performances d'isolation, ils restent encore très rares dans nos maisons et aussi très coûteux.
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Bonne journée.
L'équipe Habitatpresto